Serge Lehman
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Note moyenne : 7.46/10Nombre d'évaluations : 184
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Un bon premier tome, sans temps mort. J'ai été happée par l'histoire dès la 1ère page, et scotchée jusqu'à la dernière (80 pages pour ce 1er volet). Visuellement, les couleurs sont saisissantes, et les nombreux personnages ont du chien (ou du furet, c'est selon).
J'ai hâte que leur trajectoire se croise enfin dans le tome suivant !
Afficher en entierLa tension à la fin de ce deuxième tome est terrible !
On suit toujours les divers personnages, on grapille quelques infos au passage sur ce qu'il se passe, mais vraiment, qu'elle ambiance ! Des passages glauques, des barjos, et ces couleurs... Ce volume fait 80 pages, et c'est encore trop court !
Si le niveau se maintient par la suite, ça promet une excellente série policière (avec une touche de fantastique ?).
Afficher en entierDans "Vega" de Serge Lehman et Yann Legendre, nous sommes embarqués dans un monde futuriste où ce sont les triades, mafias et groupuscules défendant des causes diverses qui mènent la danse. Nous sommes dans les années 2060, dans un monde fait d'États-machines dans lequel la technologie avancée et robotisée organise et fait le quotidien de toute la population. Le docteur Ann Vega, informaticienne et anthropologue, membre éminent du mouvement Reborn qui consiste à vouloir assembler une sorte d'arche de Noé en orbite, est plus que déterminée à mettre en sécurité le dernier orang-outan recensé sur Terre. Entre cyberattaques, menaces et tentatives d'enlèvements venant des Alter-Pongo, groupe prônant le clonage pour lutter contre l'extinction des espèces en voie de disparition, le projet d'Ann Vega et son équipe se voit mis à mal, d'autant qu'on ne leur accorde plus que dix jours, le maire de Chicago ne désirant plus leur accorder l'asile...
Ici, à travers Java, seule femelle orang-outan restante pour représenter son espèce, il est bel et bien question de biodiversité et le message transmis est clair : on peut bien bénéficier de toute la technologie la plus développée qui soit, les conséquences sur notre biosphère sont irrémédiables.
Aucun des personnages n'est réellement attachant, et ce quelque soit leurs projets. Sans aucun doute parce que très peu creusés, ils ne nous partagent pas assez leurs ressentis, et je les ai en fait trouvés peu sensibles à ce qui les entourait, trop concentrés sur leurs tâches, trop concernés par leurs propres idéaux. C'est en fait ce qui m'a fait défaut : la dimension humaine, empathique est peu approfondie. On sent pourtant bien une fêlure chez Ann, notamment en ce qui concerne son mari et sa fille assassinés par les triades chinoises six ans plus tôt, tout comme chez le Medbot qui s'humanise quelque peu lorsqu'une pseudo-conscience apparaît lors de sa reprogrammation. Mais c'est bien trop peu exploité à mon goût et je n'ai de ce fait rien ressenti durant ma lecture, en-dehors quand même de l'affection pour Java et la petite Dewi.
En revanche, l'intrigue en elle-même est plutôt happante. La dimension scientifique, pourtant bien présente, n'altère en rien la compréhension et l'avancée de l'histoire. C'est en général ce que j'appréhende le plus quand j'entame un livre dit "scientifique", mais ici c'est très limpide et clair. On veut savoir si Ann mettra au point son projet à temps. On s'intéresse à la transformation qui s'opère en elle, effet secondaire dû à une anomalie énergétique lors d'un test. Et surtout, en ce qui me concerne en tout cas, on veut connaître le sort de Java. Côté intrigues, c'est donc plutôt réussi, alors qu'il y a globalement très peu de texte et que les pages se tournent relativement vite.
J'ai été, par contre, assez perturbée par les dessins, clairement numériques. Les couleurs criardes sur fonds noirs, un peu "psychédéliques" si je puis dire, agressent, créent un ensemble peu naturel, trop "synthétique", trop artificiel, trop invraisemblable. Je n'ai pas du tout adhéré.
Une intrigue et un contexte futuriste et scientifique qui m'ont bien plu mais avec des personnages peu creusés et des dessins trop surréalistes à mon goût. Je n'en ressors pas totalement convaincue, mais ce fut quand même relativement une lecture agréable, très fluide.
Lu et reçu dans le cadre de la masse critique graphique, je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour la sélection et l'envoi de cet ouvrage.
Afficher en entier[Lu dans le cadre du Prix Imaginales de la bande dessinée des bibliothécaires 2023]
Le sujet est intéressant. Un peu complexe, mais satisfaisant.
J'aime beaucoup le travail au niveau des dessins.
Afficher en entierL'arrivée de Philippe Sangaré à Saint-Elme ajoute encore du mystère à l'histoire. Toujours cette ambiance policière, colorée et à la limite du fantastique qui rendent cette série addictive !
Afficher en entier[Lu dans le cadre du Prix de la BD Cezam BFC]
Un récit intrigant au scénario original accompagné des dessins haut en couleurs, très Pop Art! Même si l'histoire se passe à la fin du XXI siècle elle touche aux problématiques actuels. Un vrai plaisir!
Afficher en entierSur les 14 nouvelles, j’en ai apprécié 7, que j’ai trouvées globalement satisfaisantes, sans que ce soit non plus génial :
- Phra au soleil
- Mobipolis
- Garou 2.0
- Entartage
- 2084
- Tokyo 2115
- Le dernier jour de Paris
Le thème du futur de la cité est globalement respecté, même si j’ai eu des doutes : je suis passée complètement à côté (de très loin) de certaines nouvelles, comme Dansons la capucine ou Rencontre avec Johnny Wayne.
Phra au soleil et 2084 sont mes préférées, et j’aimerais beaucoup lire un roman complet dans ces univers.
Notons tout de même une chose : l’avenir de la cité n’est pas très joyeux. Entre destruction du patrimoine, dictatures (c’est drôle, on n’a jamais de femme dictatrice), et l’esclavage qui ne porte bien sûr pas ce nom, la dénaturation du corps humain, et la menace des IAs… Heureusement Phra au soleil SEMBLE donner un peu d’espoir au milieu de tout ce beau futur gâché (et encore, je n’en suis pas sure).
Lecture rapide, le livre fait 300 pages mais le texte est écrit gros.
Afficher en entierUne BD à l'esthétique plaisante mais à l'histoire très particulière. Pas tout à fait ce à quoi je m'attendais mais j'ai quand même passé un bon moment.
Afficher en entierL'histoire prend un tournant résolument fantastique, rendant l'histoire encore plus prenante... Et l'arrivée du patriarche Gregor Mazur à Saint-Elme ne présage rien de bon pour les habitants. Le Volkh, les frères Sangaré, le Derviche ou la petite Katyé sont très intrigants, et j'espère que les révélations seront à la hauteur dans le dernier tome !
Afficher en entierUn dernier tome qui clôt en beauté la série, même si la montagne gardera certains de ses secrets... Une bonne série fantastico-policière visuellement bluffante.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Serge Lehman
et autres évènements
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Editeurs
Delcourt : 18 livres
L'Atalante : 7 livres
Fleuve Noir : 6 livres
Les moutons électriques : 4 livres
Denoël : 2 livres
J'ai lu : 2 livres
Gallimard : 1 livre
ZANPANO : 1 livre
Biographie
Serge Lehman est né en 1964 dans la banlieue sud de Paris. Initié dès l’enfance à Jean Ray, Claude Seignolle et H.-P. Lovecraft par son père, il découvre la SF à l’âge de dix ans et développe pour elle une passion anormale, que ne compenseront jamais ses amours ultérieures pour la bande dessinée, le cinéma et le rock.
En 1982, il profite de l’ouverture de la bande FM pour créer avec un ami lycéen la première émission consacrée aux mauvais genres, sur les ondes d’une radio communiste : cette performance bi-hebdomadaire dure deux ans et lui permet de rencontrer quelques-unes des stars de la BD de l’époque : Margerin, Frémion, Montellier. Avec le même ami, Lehman coécrit une première nouvelle publiée en 1984 dans un fanzine de luxe, Continuum.
Ces débuts encourageants le poussent à interrompre ses études après une année d’hypokhâgne et à travailler dans les librairies Album du quartier latin. Il devient ainsi le dernier à tenir le rayon SF de la mythique librairie Temps Futurs après sa revente par Stan et Sophie Barets. Il continue d’écrire pour les fanzines. La reprise d’un cursus d’histoire des sciences en 1987 lui fournit le matériau d’une trilogie, La guerre des sept minutes, dont les deux premiers volumes sont publiés au Fleuve Noir en février 1990.
C’est l’ouverture d’une décennie de publications acharnées : près de quatre-vingts nouvelles, douze romans, une centaine d’articles, dans à peu près tous les supports disponibles. Plusieurs grands prix de l’Imaginaire, Rosny, Ozone signalent cette production, ainsi que le premier prix Bob Morane en 1999. « Militant » de la cause SF et de la réhabilitation du récit, Lehman est aussi le créateur, au Fleuve Noir, de la série d’anthologies Escales qui restructure le paysage SF à partir de 1998. Jusqu’en 2001, il est en outre critique littéraire et chroniqueur à Ciel et espace et L’humanité. Au même moment, il devient le co-scénariste d’Enki Bilal pour l’adaptation de La foire aux immortels sur grand écran, ainsi que celui de Philippe Druillet pour Babel, censé être le dernier Lone Sloane et toujours dans les limbes aujourd’hui (mais il y aura bientôt du nouveau, nous dit-on).
En 2002 : crise créative et dépression. Lehman tient pendant trois ans un journal avant de refaire surface avec Le Livre des Ombres, un énorme recueil-univers qui réarticule une partie des nouvelles de la décennie 90 en un tout cohérent. Il confectionne pour les éditions Omnibus une anthologie-monstre consacrée au roman scientifique français de la première moitié du XXème siècle : Chasseurs de chimères. Il fonde aussi « Flambant 9 », la collection de BD de l’Atalante, où il assouvit enfin, en tant que scénariste, son ancienne passion pour ce medium. Son ami Fabrice Colin se joint à lui pour La Brigade Chimérique, saga en six volumes sur la fin des super-héros européens. En 2008 enfin, il fait ses premiers pas aux éditions Denoël pour un second recueil et une anthologie qui renoue avec la série des Escales et a fait couler beaucoup d’encre l’année dernière : Retour sur l’horizon.
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