Nelly Chadour

15 nouvelles imaginaires sur le thème de l'exil et de l'immigration, par des plumes réputées du genre nous apporte ce recueil créé via une cagnotte en ligne communautaire au profit d'une association.

Chaque nouvelle, signée d'un auteur différent apporte à ce livre un souffle d'humanité dans ces récits, parfois ancrés dans notre monde, qui traitent de thèmes difficiles. Chacune de ces nouvelles propose une approche différente de la problématique de l'immigration, tout en la mettant en scènes avec de la SFFF. Le recueil en ressort extrêmement humain, parfois pessimiste, parfois optimiste, mais dans l'ensemble juste et écrit très finement.

Un livre en liste d'or !

De l'originalité dès le speech de départ : une guerre nucléaire juste ayant mis fin à la 2nd guerre mondiale, une histoire dans un Londres post apocalyptique sans soleil et début des années 50. Ça me plait.

Les personnages sont loin d'être parfaits, chacun porte sa croix. J'ai adoré les passages interludes, qui nous ont permis de découvrir le passé de chacun, les rendant plus humains plus certains : je n'ai pas vraiment pu prendre Vassilissa en horreur, et pourtant...

J'ai aussi apprécié les mélanges originaux choisis : Spoiler(cliquez pour révéler)une ancienne déesse indienne de la mort, des vampires étranges, un être fantastique digne d'un roman plutôt jeunesse ou d'un Peter Pan, des gangsters et des riches industriels, etc.

Autre point fort de ce roman : le style, l'écriture. Elle est belle, bien développée, les descriptions sont recherchées. On sent que c'est vraiment travaillé, il y a du vocabulaire. A la fois il y a des descriptions magnifiques, des phrases très bien tournées, et en même temps l'auteur adapte parfaitement avec des conversations bien plus parlées, des descriptions pas glamour, mais jamais de vulgarité et le tout est toujours bien écrit.

Je n'avais pas vu venir le fin mot de l'histoire, le levé du mystère sur cet être mystérieux, ni les conséquences Spoiler(cliquez pour révéler)du retour du soleil.

La seule chose que je regrette c'est que Spoiler(cliquez pour révéler)finalement Vassilissa ne soit pas morte...Pour moi ça fait un peu trop résurrection inespérée. Même si préfère que ce soit pour un personne comme elle que pour un grand mignon gentil

Je ne l'ai pas mis en diamant mais c'est quasiment un coup de cœur !

Mon tome préféré de la série. Les trois soeurs Brontë ont un chacune un caractère bien à elles que l'autrice utilise afin notamment de se moquer de la gente masculine. La plume acerbe que les soeurs emploient dans leurs oeuvres respectives est sans cesse rappelée par leurs piques verbales donnant un côté très jouissif à la lecture. L'intrigue en elle-même est selon moi, mieux développée que celles des tomes précédents et fonctionne très bien. Toutefois, comme pour l'ensemble de la série, je trouve que tout va très vite et manque parfois de contextualisation. Les personnages acceptent ainsi en quelques secondes des faits "magiques" qui devraient normalement les interroger ou les faire douter.

Vraiment, je me suis bien amusé en lisant ce livre qui est aussi une ode à trois géantes de la littérature.

Nelly Chadour a le sens du suspens qu'elle maintient jusque la dernière phrase.

Elle crée une atmosphère qui n'est pas sans rappeler les films de la Hammer. On s'attendrait presque à voir Peter Cushing dans le rôle de Quatermass (nom d'un héros d'une série de film british des années 50 dont le terrible "La Marque"). On croirait entendre presque les bruissements de robe ou sentir le fog britannique dans certains passages. L'odyssée d'Emily dans la campagne anglaise et l'aspect sauvageonne de celle-ci est un pastiche réjouissant des "Hauts de Hurlevent".

Les personnages sont fort bien dessinés et la distinction entre les trois sœurs bien établie. Avouerais-je une tendresse pour la discrète Anne?

Les personnages masculins ..euh.. sont soit des alcooliques, soit des coquins, ou des velléitaires qui ,dans le meilleur des cas , ont besoin de ces dames pour se donner du courage.

Le style de Nelly Chadour colle tout à fait à l'histoire et fait de celle ci un véritable turn-over.

De plus, il donne furieusement envie de relire les œuvres des trois sœurs.

A lire de toute urgence...

J'aurais pouvoir dire que j'ai aimé ce livre... Mais ce n'est pas le cas. Il y a des côtés positif, voir pas mal, mais qui n'ont pas réussi à me faire apprécier le roman.

Points positifs :

- L'univers est très original, très bien décrit, et j'ai beaucoup aimé le découvrir.

- L'écriture est sympathique. Pas extra-ordinaire ni même mémorable, mais loin d'être désagréable.

- Les personnages ont du potentiel, du moins au début.

Eh oui, parce que tout mon ressenti négatif est lié aux personnages.

Ils étaient assez intéressants, au début, puis je me suis complètement désintéressée d'eux. Jaime est beaucoup trop insipide, rien de surprenant chez lui, Arthur est au final l'un de mes préféré, m'enfin ça veut pas dire grand chose au final. Spoiler(cliquez pour révéler)Vassilissa est en fait ma préférée, j'ai été très déçue qu'elle soit présentée comme grande méchante, et son traitement avec sa mort et sa résurrection un peu trop miraculeuse. Finelement, ma plus grande déception reste Gwen. Elle est inintéressante au possible (à part l'histoire du David de Feu, que j'ai trouvé un bon Peter Pan. Mais sa relation avec Jaime me sortait par les oreilles, elle sortait de nulle part, nunuche à souhait. Et puis surtout, elle apprend les crimes de se famille, les renie avec raison je trouve, apprend les même crime de Jaime, et lui pardonne par amour ??? Urgh. Il était censé ne pas y croire, et surtout il me semble qu'elle dit "c'est parce que tu n'as pas de sentiments donc c'est pas grave", et cette excuse est minable. Et si il était trop dark ben il l'aimerait pas non plus, donc c'était vraiment une excuse pire que minable. Je vous avoue à ce moment là j'ai failli abandonner ma lecture.

Au final, une lecture que j’espérais apprécier mais qui me laisse un goût amer dans la bouche.

Je ne connaissais absolument pas cette plume et je suis ravie de l’avoir découverte.

Le résumé donne envie et avec raison. Diane entame une sacré virée à la suite de ce mariage non désiré, imposé pour une raison qui va longtemps nous rester inconnue.

Sa sœur son amie son esclave ou dame de compagnie, selon le point de vue, est un personnage haut en couleur.

L’intrigue est agréablement menée, à l’image de la plume et des personnages.

Bref un livre sympa pour une pause addictive, pour moi en tout cas.

Seul bémol… il y a une suite qui n’est pas encore parue.

Une île avec ses 999 habitants et ses croyances... qui n'est pas un paradis sur terre.

Ici nous faisons la connaissance de Siofra qui vit avec son petit ami Lewis. Lors d'une soirée, elle va lui compter son histoire sur son île natale Unscilly et ses 999 habitants, au large des côtes irlandaises. Son île qui doit toujours avoir ce nombre sous peine de devoir en payer le prix. Son histoire qui n'est pas de tout repos et qui prouve à quel point son enfance et son adolescence ont été éprouvantes. Mais n'ayez pas peur, les créatures de cette île cauchemardesques ne sont pas encore sorties...

Alors je vais être franche direct, cette lecture a été en demi-teinte. En effet, dès les premières pages j'ai senti les longueurs s'accumuler et celles-ci ont clairement mis un frein à ma lecture. Sans parler de Siofra, notre adolescente qui pleurniche à tout va même quand il ne se passe rien. Alors certes les enfants de cette île ne sont pas très sympa avec elle, ils la harcèlent, la malmène et parfois la violente. De cela j'ai trouvé que certains passages étaient assez rudes, et parfois j'ai eu pitié d'elle tellement personne ne l'a laisse tranquille. Mais à côté de cela jamais elle ne se rebelle, enfin au début car à l'arrivée de Jodie elle change petit à petit et j'ai aimé voir ce changement d'attitude. Jodie est vraiment la fille badass par excellence elle porte un blouson en cuir, des chaussures de motards et elle a des pierçings. De plus elle a un sale caractère et ne se laisse pas faire, enfin elle doit surtout subir les coups de son père mais de ça personne ne s'en est mêlé. L'auteure ici nous parle de sujet très sensibles, à savoir la maltraitrance, la violence, le harcèlement moral et scolaire mais aussi les relations homosexuelles, le racisme, les relations entre parents/enfants, les maladies infantiles.

De ce côté j'ai trouvé que tout était bien mis en place et sans fausses notes, on se prends d'affection pour tout ces ados persécutés.

Le gros point qui m'a donné mon sentiment d'inachevé à été le folklore irlandais. En effet dans ce roman, l'auteure nous balance tout sans vraiment prendre le temps de nous expliquer. On a l'impression qu'on aurait dû être au courant de tout cela. J'ai beaucoup aimé cet univers là, même si par moment j'ai été un peu larguée, mais clairement toute l'intrigue autour de cette île mystérieuse est bien construite, les réactions des personnages aussi. Sinon côté plume, les longueurs sont vraiment de mise ici il ne faut pas avoir peur de celles-ci mais il y'a de l'action a partir du milieu du roman ce qui relève le niveau. Côté descriptions d'horreur y'a pas de souci elles sont présentes et elle m'nt beaucoup plûes car on s'imagine très bien les créatures en face de nous, et clairement elles donnent froid dans le dos.

Je ne m'attendais pas à cette fin qui laisse clairement la porte ouverte à un second tome dans ce folklore.

En bref, un roman qui ne vous laissera pas indemne mais avec un personnage principal qui chouine très souvent.

J’ai beaucoup aimé l’histoire et les différents protagonistes, l’ambiance est elle aussi à glacer le sang. L’histoire de ces « 7 jours » est un mystère que le lecteur veut à tout prix comprendre, et j’avoue que le folklore irlandais était excellent !

Seule déception qui n’entre pas en compte dans ma note : le nombre énorme de coquilles dans ma version ebook.

Ce roman a beaucoup de potentiel, avec des personnages intéressants ainsi qu'une intrigue relativement originale et créative. Malheureusement, il souffre de nombreux défauts qui m'ont empêchée d'avoir un véritable coup de cœur.

Pour commencer, l'édition ne lui rend pas du tout service, avec ce format broché avec une petite police d'écriture qui fait mal aux yeux et des pages saturées de texte (chaque page contenant quasiment deux pages d'un format poche) qui rendent la lecture laborieuse. Et surtout - comme souvent avec les Moutons électriques - l'étape de correction a apparemment été zappée et le récit est truffé de fautes et de coquilles. Je ferme les yeux quand il y en a quelques-unes mais à ce point, c'est honteux et ça gâche la lecture.

Ensuite, l'intrigue elle-même met du temps à démarrer ; le début est très lent et j'ai dû m'accrocher pour rentrer dans l'histoire. Le personnage principal n'aide pas car si je me suis un peu identifiée à Siofra en raison de sa détresse, des moqueries qu'elle subit de la part de ses camarades, de l'injustice de sa famille qui ne la soutient pas, son comportement m'a vite agacée. Elle passe son temps à geindre sans jamais se révolter et au bout d'un moment c'est franchement pénible, j'avais juste envie de la secouer pour qu'elle riposte au lieu de se laisser écraser en permanence. Certes le personnage progresse et il fallait bien qu'elle parte de ce point pour gagner en puissance au contact de Jodie (le meilleur personnage, au passage), mais là c'était too much.

De plus, l'ambiance est franchement déprimante. Outre le harcèlement scolaire, qui est bien traité, on a droit à de l'homophobie, du racisme et de la maltraitance... bref, tout ce que l'humanité comporte de plus vicieux et c'est très lourd dans la première moitié de l'histoire. Heureusement, les choses finissent par décoller, le déprimant laisse place à l'angoissant et l'intrigue n'est pas sans rappeler Ça de Stephen King avec une bande d'adolescents marginaux qui découvrent l'existence du surnaturel et tentent de le combattre.

J'ai aimé l'univers de la mythologie celtique, bien que ce soit difficile à comprendre pour un néophyte en la matière. Les seules explications interviennent très tardivement, en plein milieu d'une situation sous tension, donc à un moment où le monologue explicatif est assez malvenu. D'autant plus qu'il s'accompagne d'une "révélation" que j'avais deviné depuis belle lurette, contrairement à l'héroïne qui met trois plombes à comprendre des choses évidentes. Quoi qu'il en soit, ces petites déceptions précèdent un final angoissant tout à fait à mon goût, avec une dernière scène sur l'île qui a enfin réussi à m'émouvoir après toute une lecture en demi-teinte.

J'ai bien aimé le dernier chapitre ; même si là encore j'avais deviné l'identité des deux personnes, j'ai apprécié la fin très ouverte qui laisse présager (peut-être) une suite plus sombre et de plus grande ampleur. Je ne recommanderais pas ce livre tel quel, en revanche avec un travail éditorial approprié (réduction des longueurs, correction en bonne et due forme et mise en page plus agréable), il pourrait avoir du succès.

J'ai beaucoup aimé l'idée d'un motard fantôme-assassin qui terrorise un Paris des années 80, d'autant plus que le livre aborde le sujet du racisme et des violences policières de manière juste sans tomber dans la lourdeur.

Contrairement à ce qu'annonce le résumé, Leïla n'est pas très présente et Fusain enquête en compagnie de ses deux meilleurs amis et d'un Papy qui se bat à coups de charentaise. Ils forment un quatuor pour le moins détonant et ils m'ont bien fait rire ! Le langage de Byron - ironiquement - est parfois lourd et difficile à déchiffrer mais à d'autres moments ça passe vraiment bien et c'est hilarant.

C'est clairement l'alchimie entre les personnages qui fait la force du récit car l'intrigue elle-même ne m'a pas trop embarquée. Malgré l'originalité du concept et des éléments surnaturels utilisés, l'enquête est banale et sans grande saveur. J'aurais également aimé que le côté horreur soit un peu plus accentué car si certains passages se déroulent dans une ambiance un peu effrayante, on est loin de l'angoisse.