Jean-François Beauchemin

Ce récit me laisse une impression étrange.

Une histoire dramatique, voire même glauque, mais racontée par un candide...

Passé la surprise du style de l'auteur l'histoire m'a paru tourner en boucle, s'apesantir sur elle-même. Je m'y suis un peu ennuyé. Mais à la fin du roman, dans les ultimes pages c'est l'explosion!

ça valait le coup de forcer la lecture, de lire ce style surprenant jusqu'au bout.

Au final un beau roman malgré une histoire triste à mourir dans un style imagé et léger.

Mon livre préféré de Jean-François Beauchemin que j’aime beaucoup comme auteur,

L'auteur déborde d'imagination dans ce livre. Il mentionne en postface que ce sont les événements de sa vie qui l'ont amené à écrire des choses plus sérieuses à une certaine époque. Personnellement, je préférais ses écrits de cette époque. J'embarque moins dans une série de courts textes de une à trois pages.

Je suis toujours touché par le côté profondément humain des textes de Jean-François Beauchemin. Je ne suis pas du tout familier avec ce monde de la schizophrénie qu'il aborde dans cet ouvrage, mais il réussit à me le rendre sympathique.

De la poésie dans le Monde. L'auteur nous parle d'ordinaire de manière extraordinaire. Chaque chapitre est une discussion avec son frère schizophrène. On y sent beaucoup de respect mais aussi une humilité face à cet homme qui ne se réduit pas à une pathologie. C'est excessivement beau, intimiste et sobre.

Le roitelet est le premier livre de Jean-Francois Beauchemin que je lis, et je pense que ce ne sera pas le dernier.

En une centaine de pages l'auteur nous livre un récit intime, poétique, fort. Il faut savoir que ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis d'habitude, j'ai commencé ma lecture avec une certaine appréhension, mais j'ai très vite été happé par l'histoire qui, même s'il ne se passe pas énormément de choses, m'a fait ressentir beaucoup d'émotions.

L'écriture est belle, les phrases sont puissantes, une très belle découverte pour moi.

« Le Petit pont de la Louve » – Par Jean-François Beauchemin (Canadien, né en 1960) – Date de sortie et Editions non mentionnées

« Il faudra bien, un jour, que quelqu’un change le monde. Lesquels se lèveront les premiers ? Je dédie cette histoire aux malappris, aux rien-à-foutre et aux turbulents, à ceux qui sont encore tout incendiés de songes. »

C’est un Livre sur la liberté (Un thème qui m‘est cher), le contraire de la tyrannie, le renouveau du regard via un animal de compagnie, et pas n’importe lequel, un serpent. Les animaux ont ce pouvoir là sur les enfants que de les éveiller…

Strictement inconnu sur Babelio. Un peu Taiseux. Au moins le malaise dur pas longtemps (102 pages)…

Un récit bizarre et peu accessible /compréhensible quand bien même on en aurait les clés/ les codes, je suis pas sûr qu’on en retire grand-chose, sinon un petit sentiment d’émancipation.

Voilà Lire ou ne pas Lire ? Il y a sûrement plein de choses plus intéressantes à lire comme Uriane (Non mais habituellement je la fais pas la pub, c’est juste que là y a pas grand-chose à dire !).

Phoenix

++

J’aime beaucoup cet auteur qui encore une fois nous berce dans la beauté de ses textes. Il sait susciter une profonde réflexion sur la vie en présentant les choses simples qui la meuble.

Très joli récit de la relation de frères entre l'auteur et son frère schizophrène. Bien écrit, extrêmement poétique, magnifique de délicatesse et de réflexions sensibles.

"Une sorte de bestiaire de la mémoire", annonce l'éditeur.

Effectivement, la fréquentation d'animaux (chats, chiens, canards, mais aussi oiseaux migrateurs ou poissons rouges) tient une grande place dans cet ensemble de très courts textes (une à deux pages le plus souvent) de méditation sur le passé, la vie, les émotions de l'enfance, l'écriture, l'âge et la perspective de la mort.

Ces textes sont très travaillés, parfois en un langage précieux dans les deux sens du terme. Et manifestement la mémoire est travaillée, elle aussi: les souvenirs banals d'incidents de l'enfance se voient associés sans complexe à des réflexions philosophiques issues de relectures au fil des décennies. Et l'insistance de l'auteur sur ses dialogues plus ou moins muets avec des porcs-epics, des chiens ou des hiboux sent tout de même quelque peu volontariste et artificielle - ceci dit, ces textes sont agréables à lire.

Quelques formules, au fil des pages, sont frappantes et sonnent juste:

"Que fait la poésie? elle illumine cette portion du monde reléguée dans l'ombre par les sens et la raison ordinaire, c'est l'éclairagiste des réalités cachées".