Raúl Argemí
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Note moyenne : 6.6/10Nombre d'évaluations : 5
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C'est quelqu'un qui m'a donné ce livre, parmi plusieurs autres. Le résumé de la 4e de couverture m'avait rendue curieuse, et comme j'affectionne le genre policier, j'ai décidé de le lire.
Ce que j'ai regretté, dès le début, c'est le trop grand nombre de personnages. J'ai eu du mal à me situer, à savoir qui était qui, et ça m'a gênée dans ma lecture. Cependant, l'auteur a réussi à me rendre les personnages attachants, et c'est donc pour ça que j'ai poursuivi ma lecture.
Par la suite, c'est la curiosité de ce qui allait se passer, une sorte de "suspens", qui m'a encourger à continuer.
J'ai finalement terminé le livre, même si cela m'a parut un peu long à certains moments.
En résumé je dirais que c'est un livre qui se lit bien, mais sans plus. À vous de vous en faire votre propre opinion !
Afficher en entierLorsque l'on parle de la Patagonie, c'est souvent pour embrayer sur un chanteur français exilé dans ce pays sauvage…
Ici, je ne vais pas "chanter pour oublier mes peines", mais chanter ma chronique car ce voyage fut dépaysant à plus d'un titre et en Patagonie, les chemins de fer ne sont pas en grève, malgré les conditions de vie qui ferait défaillir plus d'un syndicaliste.
La Trochita est un train qui parcourt la Patagonie et qui relie des petits villages entre eux, qui amène la vie, qui permet aux gens perdus dans les trous du cul du pays de se revoir, de circuler, d'avoir un semblant de vie sociale.
Vous n'êtes pas sans savoir que les attaques de train ne sont pas toutes vouées à se terminer de manière aussi réussie que celle du Glasgow-Londres…
Alors, lorsque Butch Cassidy et Juan Bautista Bairoletto, deux célèbres bandits s'attaque à la Tronchita, ça ne pourrait que réussir, non ?
Heu… En fait, ces deux bandits n'existent plus et sous ces noms d'emprunts se cachent en fait Haroldo (ex-marin) et Genaro (ex-conducteur de métro), amis d'enfance, qui ont décidé de s'attaquer à la Tronchita pour accomplir leur première prise d'otage et je peux vous dire que rien ne va se passer comme ils l'avaient pensé.
Véritable petit bijou d'humour (sans pour autant se taper sur les cuisses), ce récit qui oscille entre le Roman Noir, celui d'Aventures et la fable que l'on raconterait à ses petits-enfants, le soir au coin du feu est tout de même bourré aussi d'ironie et de satyre sociale car le pays ne va pas en ressortir grandi, les politiciens encore moins.
Entre un gardien de prison, un gardien de fric, des touristes allemands alter-mondialistes, sorte d'écolos en goguette, une nymphomane qui fait l'amour dans plusieurs langues, une femme sur le point de démouler le polichinelle du tiroir, une autre qui porte un short en cuir moulant, un conducteur russe et sourd, je peux vous dire que ça va partir dans tous les sens, mais sans jamais virer au surréaliste car tout est calibré et bien agencé pour nous faire passer un bon moment mais sans que l'on crie au chiqué.
On se croirait dans un Far-West au pays de la pampa et du Pagny, sauf que personne ne chantera "Terre", juste "Gare" pour faire le plein de flotte et de maté ou "goal" lors d'une partie de foot improvisée.
Fraicheur et profondeur, humour et satire, ce sont les mots que je retire de ce petit maté que j'ai dégusté jusqu'à la dernière goutte, jusqu'au final qui m'a cloué à mon fauteuil de jardin.
Nom de dieu, quel voyage en tortillard ! Et même pas un contrôleur pour me poinçonner le billet… Dommage que la Tronchita a été retirée du service par le Gouvernement, car pas assez rentable, parce que j'aurais bien refait un voyage, moi.
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Biographie
Raúl Argemí est l'un des deux écrivains argentins mais espagnols d'adoption, invités du Salon d'octobre 2009.
Né à La Plata (Argentine), dans le quartier « El Mondongo », il est supporter du club de foot « Gimnasia y esgrima de La Plata » et ses racines sont de type Pata Negra : un grand-père catalan, un navarrais, une grand-mère valencienne, et une basque.
Acteur, dramaturge et directeur de théâtre, il entre dans la lutte armée clandestine en 1969. Emprisonné en 1974, il passe une dizaine d’années dans les geôles de la dictature militaire. Libéré, il reste quinze ans dans une petite ville de Patagonie argentine, où il travaille comme journaliste dans la presse écrite, pour la radio et pour la télévision. Il collabore notamment avec Le Monde Diplomatique.
En Patagonie, il plante des arbres, devient père d'une petite fille (l’aînée, puisqu’il a aujourd’hui une petite Espagnole de quatre mois) et publie son premier roman en 1997, Le Gros, le Français et la Souris, qui lui vaut d’être renvoyé de son poste. Il décide deux ans plus tard de quitter l’Argentine pour s’installer en Espagne. Il vit actuellement à Barcelone.
Depuis qu’il est en Europe, il a publié 7 romans, qui ont reçu plusieurs prix – comme le prix Dashiell Hammett en 2005 pour Penúltimo nombre de guerra, et le prix de « L´H Confidencial » 2008. Ses ouvrages ont été traduits en français, italien et allemand.
Son dernier roman, qui mélange policier, aventure et grotesque sardonique, La última caravana, a été finaliste du prix Dashiell Hammett 2009 de la Semana Negra de Gijon.
Il participe en ce moment tous les mardis au programme « la buena tarde » de la Radio Principado de Asturias avec l’écrivain colombien Nahum Mont et le musicien chilien Américo Apiano sous la conduite de Cristina Natal.
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