Ann Leckie

Eolo est l'aide de camp de l'héritier du trône d'Iradène.

Comme s'il s'adressait à Eolo, un narrateur mystérieux se remémore tous les événements qu'Eolo a vécus depuis une tentative de coup d'état et le retour précipité de l'héritier à la capitale. Le roman est le récit fait par ce narrateur. Mais qui est-il et comment ce narrateur connaît-il si bien tout ce qui est arrivé à Eolo ? se demande le lecteur.

Pendant ce temps, Eolo se pose des questions plus pragmatiques. Le souverain a disparu. A-t-il été assassiné par son frère, l'ambitieux et perfide Hibal ? Si oui, le Dieu protecteur du royaume, Le Freux, n'aurait il pas du se manifester auprès de l'héritier, comme c'est l'usage ? Ou au moins foudroyer l'usurpateur ? Ou défendre L'Iradène face aux armées d'Ard Vusktia qui s'apprêtent à déferler sur le royaume ?

L'Ard Vusktia et d'autres nations ont elles aussi des divinités tutélaires. Ces dieux s'affrontent par pays interposés mais aussi sur un plan magique qui leur est propre. Un guerre souterraine entre Dieux explique-t-elle la disparition du souverain et le silence du Freux ? Quel terrible secret sera découvert par Eolo dans la tour du Dieu absent ? (et non, c'est pas celui auquel vous pensez)

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Froid, pompeux, et trèèès lent, faute d'idées. Le résultat est effroyablement mauvais.

On ne peut pas s'identifier au narrateur, vu qu'on ne sait pas qui c'est et qu'il ne parle jamais de lui-même. On ne peut pas non plus s'identifier à Eolo, que l'on voit toujours de l'extérieur, par cette caméra de surveillance qu'est le narrateur. Un peu des émotions et désirs d'Eolo passent dans quelques répliques mais c'est maigre.

La description du contexte militaire et des clergés est indigente. Pour finir, on a droit à une conspiration à trois euros tirée par les cheveux. Je n'ai pas mis 0 / 20 à cause de l'identité de ce mystérieux narrateur, qui est une bonne idée (je trouve). Quoique ce ne soit probablement ici qu'un cache-misère pour dissimuler l'incapacité d'Ann Lieckie à écrire ses personnages.

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Si vous voulez lire un bon Ann Leckie, lisez La Justice de l'Ancillaire ou attendez qu'elle écrive autre chose de correct.

Un second tome beaucoup trop bavard à mon goût. C'est en effet difficile à suivre, même si il y a de bonnes idées. L'intrigue n'avance pas et l'autrice digresse beaucoup trop sur le fonctionnement de l'univers. Je n'arrive vraiment pas à m'attacher au personnage de Breq et les autres personnages ne sont pas développés. Bref, je pense que je vais m'arrêter là car cette série ne me correspond pas.

J'ai vraiment essayé de m'accrocher. Mais arrivée à la moitié du roman, j'ai décidé de le refermer.

Pourtant, le résumé avait tout de suite piqué ma curiosité. Des dieux, une mythologie fouillée, des complots...

Le mystère autour du silence du Freux et la disparition du Bail était accrocheur mais, au final, je n'ai ressenti aucun intérêt pour l'histoire, ou les personnages. C'est assez lent, parfois inutilement complexe, mais pour moi le soucis principal vient de la narration.

Le récit nous est conté par un narrateur mystérieux, ce qui est certes original, mais cela donne une impression de détachement voire de froideur à l'ensemble, ce qui nuit à l'immersion....Dommage.

J'ai adoré le style d'écriture qui rend la lecture très imersive même si le scénario est assez classique

Point de vue très intéressant d'une IA avancée qui contrôle une flotte de vaisseaux

Même si j'ai eu un peu de mal à me lancer dans l'histoire à cause de son écriture j'ai fini par m'y habituer et ça en vallait la peine ! J'ai beaucoup apprécié l'histoire et le personnage principal est très attachant. J'aime ce format d'histoires racontées qui prennent tout un sens à la fin. Très bon livre !

Je partage totalement ce ressenti d'un autre lecteur pour deux éléments : l’utilisation systématique du pronom féminin qui devient rebutant, à part ennuyer le monde pour un détail insignifiant je ne vois pas trop l'intérêt. Et aussi L’histoire en elle-même qui prend énormément de détours pour arriver au dénouement, avec l’auteur qui ignore presque totalement l’explication technologique des avancées de l'époque. Bref, on verra la suite…

Plus lisible que le précédent, malgré la répétition de la formule de politesse "en sollicitant l'indulgence de la capitaine de flotte" assez ridicule, comme les personnages qui passent leur temps à boire du thé, comme si ça avait un quelconque intérêt de le savoir à chaque fois... On a malgré tout envie de savoir ce qu'il va se passer sur la station Athoek, où sévit une rude lutte des classes.

Cette trilogie se termine sans feu d'artifices, avec le conflit qui oppose l'Anaander d'Omaugh et l'Anaander de Tstur. Breq, anciennement le Justice de Toren ainsi que ses acolytes Seivarden et la jeune Tisarwat continuent à lutter contre l'autorité suprême qui règne en despote depuis trop longtemps. Bref, rien de bien mémorable dans tout ça.

J'avoue ne pas avoir compris grand-chose (surtout dans la deuxième partie), je pense être hermétique au style de l'autrice et vais donc lâcher l'affaire avec elle. J'ai au moins saisi la rivalité entre Danach et Ingray qui sont frère et sœur, dont la mère les a poussés à entrer en compétition quitte à prendre de gros risques pour s'assurer un avenir.