Jean Giono

J'ai été saisie par la plume de Giono, si crue dans ses descriptions macabres, et "sentimentales" (la femme qui trompe son mari parti en guerre...). Je ne sais que penser de ce livre, honnêtement. Je recommande tout de même pour votre curiosité, mais je précise qu'il reste sombre et réaliste. C'est aussi un peu difficile à rentrer dans le scénario quand on n'est pas un lecteur averti.

Je suis mitigée sur ce livre. Je m'explique.

J'ai plutôt apprécié initialement, mais c'est vrai que l'auteur prend un parti radical pour la campagne, défendant ce lieu de vie comme LE lieu de vie unique souhaitable. Persuadé d'avoir raison, je me demande s'il a déjà goûté aux plaisirs de la vie citadine. Car certes, elle est épuisante, polluée. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi les rencontres, la culture. Il ne parle même pas de la culture. Il n'y a pas cette opposition nature/culture. Sauf si je me trompe : j'ai fini par presque tomber le livre des mains 15 pages avant la fin.

“On ne peut pas vivre dans un monde où l’on croit que l’élégance exquise de la pintade est inutile.”

“Langlois était tiré plus violemment par le vivant que par le mort.”

Frédéric 2 en découvrant le visage du meurtrier : “ Je m’attendait à voir ce que je n’avais jamais vu. C’était un homme comme les autres ! Même, je vous le répète, il avait un air familier.”

Langlois (commissaire) : “Rien ne se fait par l’opération du Saint-Esprit. Si les gens disparaissent c’est que quelqu’un les fait disparaître. S’il les fait disparaître c’est qu’il y a une raison pour qu’il les fasse disparaître. Il semble qu’il n’y a pas de raison pour nous mais il y a une raison pour lui. Et, s’il y a une raison pour lui, nous devons pouvoir la comprendre. Je ne crois pas moi, qu’un homme puisse être différent des autres hommes au point d’avoir des raisons totalement incompréhensibles. Il n’y a pas d’étrangers. Il n’y a pas d’étrangers.”

=> le crime et la mort est au centre de l’intérêt de Langlois. Seule la mort rend la vie digne d’être vécue. La mort seule est fascinante, au point de vouloir l’expérimenter soi-même (suicide de Langlois)

J’ai lu ce livre en 1ere et je ne l’avais pas compris lors de la première lecture. Ce n’est qu’à la deuxième lecture avec explications de la prof (qui pour une fois faisait son boulot) que tout m’est apparu plus clair.

J’ai eu la sensation d’avoir tout le temps froid lors de la lecture, c’était très désagréable.

Un de Pan... Déjà, dès que tombe l'incipit, je m'accoude à la table car il y a promesse à entendre... et ça dit, et ça raconte. Giono discute sur le réel qu'il nourrit au grain du lyrisme. Et je goûte fort cette langue familière qui glisse au cœur. Des émotions de lecture.

"Regain" de Jean Giono est une œuvre qui captive dès les premières lignes par sa poésie envoûtante et sa profonde réflexion sur la relation entre l'homme et la nature. L'auteur nous transporte dans un monde rural où la simplicité de la vie et la beauté sauvage des paysages se mêlent pour former un tableau saisissant.

À travers l'histoire de Panturle et de sa quête pour redonner vie à une terre aride et désolée, Giono explore des thèmes intemporels tels que la résilience, la lutte contre l'adversité et la connexion spirituelle avec la nature. Son style d'écriture, à la fois lyrique et évocateur, nous plonge au cœur de cette aventure humaine où chaque page semble vibrer d'une énergie vitale.

Ce roman nous invite à réfléchir sur notre propre rapport à la terre et à la manière dont nous pouvons, à notre échelle, participer à sa préservation et à sa régénération. En cela, "Regain" résonne toujours avec une pertinence particulière, nous rappelant l'importance de respecter et de protéger notre environnement.

Une des nombreuses lectures que mes études m'ont permises d'avoir !

Je ne suis pas extrêmement fan de Jean Giono et notamment de son écriture. Je l'a trouve très virevoltante, dure à suivre, et parfois compliqué à cerner. Je pense que beaucoup de passages ont été compliqué à lire à cause de ça, mais pas tous.

De manière globale le livre est très originale. J'aime beaucoup l'idée d'une réécriture du mythe d'Ulysse comme d'un faux héros reposant ses exploits que sur des mensonges. Un sujet très bien trouvé, bien développer et qui amène énormément de réflexions derrière, que je développerais dans une chronique sur mon site internet.

Je recommande ce livre pour les fans de légendes, surtout des réécritures qui imposent une grande ouverture d'esprit ! Mais également pour les fans de Jean Giono ! Foncez sans soucis. Pour tous ceux qui sont curieux, lisez-le ! Un livre est toujours bon à lire, mais préparez-vous à avoir du mal à cause de l'écriture, ou pas !

Depuis bien longtemps, on ne présente plus Jean Giono, un écrivain doté d'un merveilleux talent de conteur.

Sa plume est un pur enchantement.

Le Roi sans divertissement est une œuvre envoutante, car au-delà de la résolution de l'intrigue policière, c'est le destin de ce "Roi sans divertissement" qui est en jeu.

Comme personne, Giono nous entraîne dans un univers d'une richesse sans pareille.

Je vous recommande la lecture d’une œuvre magistrale du siècle passé, écrite par un auteur qui a vécu dans une si jolie ville de Provence.

Si les « Notes » de Jean Giono sont très parcellaires et résumées, en revanche la deuxième partie du livre intitulée « Essai sur les caractères des personnages » est une vraie réussite. Les descriptions de la Provence sont magnifiques et l’étude psychologique des principaux protagonistes est digne d’un maître. On regrettera juste la brièveté de cet opus.

C'est le seul livre que j'ai aimé lire pour mon Bac de français. Ça remonte à quelques années déjà, mais ce livre reste dans mon cœur. Superbe !