Stephen Deas

J’aime la Fantasy. La Fantasy dure, où les personnages paraissent réels et où l’action est violente, où les créatures imaginaires ont une place prédominante et un rôle important. Les Rois-Dragons, c’est ça… et à la fois ça ne l’est pas. Et c’est bien dommage.

En fait, ce que je qualifierai probablement comme le véritable échec dans ce livre se résume dans le titre : les ROIS-dragons. On ne traite que peu des dragons, et l’essentiel de l’histoire est axée sur des conflits politico-socio-médiévaux à la Game of Thrones… en moins développé, moins intéressant, moins captivant. Double déception, donc : pas (ou trop peu) de dragons, par rapport à ce qu’annonce le résumé, et des intrigues politiques aussi éreintantes que les personnages qui les causent.

Parce que, oui, dans les faits, le roman essaie de se présenter comme un digne successeur du Trône de Fer, mais soyons honnêtes, c’est dur ne serait-ce que d’essayer d’égaler la plume de GRRM, sans même parler de la complexité de l’univers. Stephen Deas essaie de faire en trois petits tomes ce que GRRM n’a toujours pas fini en cinq intégrales équivalentes en taille à celle-ci.

Pourtant, il y a de bons points à ce livre. L’univers est bien construit, tout ce qui entoure les dragons est un très bon mélange de mythes classiques et de petits ajustements intéressants propres à cette trilogie. Les descriptions sont claires, les paysages sont magnifiques, les lieux se prêteraient vraiment à de belles aventures bien racontées.

Les personnages, aussi détestables soient-ils pour la plupart, restent individuels et distinguables, il n’y en a pas trop ni trop peu… mais en revanche, qu’est-ce qu’ils sont pénibles ! Essentiellement Zafir (j’ai une haine très personnelle contre elle), mais aussi le Jehal du début, qui heureusement tente un semblant de rédemption vers la fin. Kemir m’a paru fade, Jaslyn, Almiri et Lystra absentes, et les autres vont et viennent en fonction des besoins. Seul Vale et Shezira étaient plutôt bons. Et, évidemment, Neige est le seul point fort du récit… mais quel dommage qu’on la voie trois fois par intégrale ! XD

Reste la plume de l’auteur… et pour moi, le point qui coince. On ne peut pas prétendre écrire du Fantasy dans la veine de GRRM, et avoir une plume qui oscille entre le low fantasy et le YA. (Bon, j’avoue, je suis mauvaise langue : l’essentiel de l’histoire est plutôt bien écrit, quoique plat. Mais certains passages, certaines tournures modernes, font vraiment tiquer.)

Donc voilà pour les Rois-Dragons, une looooongue lecture avec pas mal de déceptions, beaucoup de dépit vis-à-vis des dragons, qu’on m’avait vendus dans le résumé comme la trame principale. Mais apparemment, il y a un T4 disponible en anglais… à voir, je vais peut-être tenter la VO, ne serait-ce que pour achever cette série (et croiser Neige un peu plus).

Les deux récits parallèles sont assez agréables à suivre : d'un côté, un dragon qui retrouve une conscience et des souvenirs d'une époque lointaine ; et de l'autre, des royaumes voisins avec des dirigeants qui s'occupent de jeux de pouvoirs entre sexe, trahisons et empoisonnements !

La nouvelle Oratrice est une jeune fille capricieuse, qui s'occupe surtout d'elle-même et ne s'encombre guère de diplomatie. Ajouté à ça la révolte des dragons qui prend de l'ampleur, et la situation des Neuf royaumes devient passablement compliquée... La relation souvent conflictuelle entre Neige et Kemir apporte une agréable dose d'humour !

C'est l'heure pour Jehal et Zafir de régler leurs comptes, et vu leur passif, ça risque d'être explosif ! (ou pas)... L'ordre des alchimistes est en grand danger, étant soupçonné d'avoir empoisonné des centaines de dragons. Et l'ensemble des royaumes prend conscience de sa dépendance à la drogue qui maintient les dragons sous contrôle. Un petit regret que le Roi des cimes ne soit pas davantage développé, mais bonne trilogie.

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant de le trouver en boîte à livres. Et franchement, je ne regrette pas du tout de l'avoir pris !

J'ai adoré la manière dont sont traités les dragons: loin de l'image du dragon à la sagesse ancestrale, ceux-ci sont sauvages et sans pitié.

Les nombreux complots et jeux de pouvoirs donnent du rythme au récit et rendent la fin difficile à anticiper.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié le fait que la plupart des personnages sont des personnages gris: ni entièrement bons ni entièrement mauvais. Chacun est capable de bonté mais peux aussi se montrer cruel.

J'ai adoré cet univers et je recommande grandement cette saga!

Cet intégrale me laisse un arrière goût de pas fini.

Dès le début on ne peut s'empêcher de penser à un remake du Trône de fer. Complots et personnages détestables se tiennent la main dans une danse qui veut déterminer le personnage le plus pourri.

Ces derniers manquent d'ailleurs cruellement de nuance et de piquant. Les méchants sont vraiment méchants (et vulgaire, parce que c'est bien connu les méchants et les personnages un peu charismatique c'est vulgaire) et les gentils sont destinés à mourir. Ceux qui semblent avoir un peu de profondeur sont éliminé très rapidement, comme ça c'est réglé.

Je vais éviter de parler de la place des femmes dans cet univers ce serait retourner le couteau dans la plaie.

Les personnages principaux on les perds en cours de route pour les retrouver dans des situations mettant un coup de projecteur sur un autre méchant quelque chapitre plus loin. Pourtant, chose étonnante, leurs moments de gloire (ou plutôt de mort) leurs sont arrachés. Exit les liens qui se sont établis (parfois au prix de beaucoup d'efforts) avec le lecteur. Ah bon il est mort? Quand? Où? Comment? Quelles réactions de la part de ceux qui ont croisé sa route pendant la quasi totalité de l'histoire? Pas de réponse bon tant pis...

Pas mal de questionnements ou de suspens mis en place au long du récit ne trouvent pas de réponse.

Je ne recommande pas cette saga pour la simple et bonne raison qu'elle a été terriblement frustrante pour moi. J'ai beau aimer les dragons ça ne fait pas tout, d'autant plus lorsqu'ils deviennent le seul prétexte à la mise en place d'un décors de feu et de sang ou pour l'étalage de puissance de personnages creux.

je n’est vraiment pas aimer le livre. Selon moi il tourne vraiment en rond sans jamais vraiment avancé des personnages mis là sûrement juste pour décoré tuer la page suivante.Même pour les dragons je m’attendais à plus mais il était là 1 fois sur 2 très dommage. Après tout dépend de vos goûts.

Je n'ai lu que le premier tome mais la suite ne m'intéresse pas.

J'ai trouvé tout les personnages détestable , Jehal est pour moi un ado pourri gaté qui saute tous ce qui bouge (comme presque l'intégralité des personnages masculin ) et côté femme se n'est pas forcément mieux , elles ont toute 2 de QI et la condition de la femme dans cet univers ne fait franchement pas rêver pourtant elle ont toute l'air presque ravie d'être vue comme de simple moyen de reproduction, bonne qu'a faire des enfants et rien de plus .

Comme je l'ai dit je n'ai lu que le premier tome de cette intégrale soit 360 page, dans ces 360 page il y a 70 chapitres et seulement 2 de ces 70 chapitre sont sur un dragon (Neige).J'ai trouver ça trop long et lent a mon gout malheureusement :/.

trop de politique bonne idée mais trop blabla

Et après m'être accrochée un moment, Les Rois-Dragons sera finalement un abandon pour moi.

Si j'ai bien accrochée au début, avec la présentation de l'univers, je me suis assez vite lassée.

Les personnages sont retors à souhait, ça pullule de complots en tous genres (comme j'aime beaucoup d'habitude) et il y a des dragons. Des dragons. Ca et le thème du roman, à savoir que les dragons sont asservis grâce à des potions, mais que l'un d'entre eux va se réveiller et se rebeller, m'ont tout de suite attirée.

Mais la réalisation n'est pas à la hauteur. Ca traine en longueur, avec des répétitions de situations Spoiler(cliquez pour révéler)Neige qui se retrouve blessée, en hibernation ou l'équivalent pendant quelques semaines, et pouf elle se réveille, et pouf elle mange l'humain le plus proche, parce que, vraiment, elle a très très très faim. Ok. Mais deux fois dans le même livre?(j'ai fini le livre en diagonale pour avoir la finalité.. mais ca ne m'a pas donné plus envie).

Et j'ai eu l'impression de morts dans réel impact sur les autres personnages. Tiens, un ami de toujours est mort? Bon, on va le venger, mais pas si grave que ça, puisque le personnage de s'appesantit vraiment pas sur ses sentiments. Il continue sa quête.

J'en ressort avec une déception, mais aussi un peu de colère, parce qu'avec des dragons et une idée comme celle-ci, il y avait moyen de faire de belles choses.

Je crois que ce qui m'a le plus gênée, au final, c'est le peu de sentiments qui ressort de ma lecture. Détester un personnage, c'est pas grave, au contraire! Mais là, tous, tous, ne m'ont inspiré que de l'indifférence. Même les dragons, et ça veut tout dire.

Sans être foncièrement mauvais, ce livre n'était juste pas pour moi. Too many books, too little time, et je n'ai donc pas poussé plus que de raison pour le finir.

A noter également, je l'avais acheté il y a très très longtemps ; 10 ans qu'il traine dans ma PAL. Est ce que je l'aurais plus apprécié il y a 10 ans? Peut être.