Chantal Thomas

Un roman historique qui traite de l'échange de Mlle de Montpensier avec Maria Anna Victoria, l'infante d'Espagne. Il s'agit là de réunir deux branches ennemies de la dynastie des Bourbons et par là-même faire cesser les guerres les guerres fratricides entre la France et l'Espagne. La princesse française épousera le Dauphin espagnol et l'infante le roi Louis XV, alors mineur et placé sous la régence de son oncle, le duc d'Orléans.

J'aime beaucoup ce format, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction qui permet de se familiariser avec des épisodes historiques souvent peu connues. C'est comme ça que j'aime le plus apprendre l'histoire.

L'écriture est fluide et agréable. On sent un parti pris assez particulier chez l'auteur, qui lance souvent de petites piques. Je m'en serais bien passée mais, dans la mesure où ça ne gène pas la lecture, pourquoi pas.

Le problème avec l'histoire c'est qu'on y raconte des choses inintéressante et que ça devient vite barbant malgré les rebondissements, en fait il y a des rebondissements mais ils n'apportent rien.

C'est la vie de deux soeurs qui ont un destin totalement différent. L'une (la dernière) devient nourrice chez une famille de gens aisés et l'autre (l' aînée) devient maîtresse royale du roi Louis XV. La nourrice a une vie très dure alors que l'autre est choyée, comblée de cadeaux jusqu'à ce qu'elle soit répudiée par le roi.

J'ai bien aimé le titre et plus encore le sous-titre (Chroniques en passant): ces chroniques sans prétention autre que le plaisir du souvenir constituent bien une balade dans l'univers de l'auteure, entre souvenirs de l'enfance à Arcachon, les séjours à New York, les lectures, les terrasses de cafés...

Chantal Thomas a l'art de s'emparer de toutes les situations, comme dans cette soirée inattendue où, au sortir d'un opéra à New York, elle se retrouve dans un taxi déglingué dont le chauffeur un peu punk met à plein tube un air de salsa...

Une lecture plaisante, à ne pas faire d'un coup d'une couverture à l'autre, mieux vaut savourer ces chroniques au hasard, à petites doses.

Je n'ai pas aimé ce livre, trop de passages et références à mon gout mais sinon l'histoire en elle même peut plaire, je le comprends.

Un livre tout en nuances. Dedans, Chantal Thomas s'attarde sur son enfance, puis son adolescence et sa vie de jeune adulte à travers le prisme des cafés qu'elle a fréquenté. Et ça a été une lecture siiiii longue ! Le livre est divisé en quatre parties : une introduction, puis trois "chapitres". Et, niveau plaisir de lecture, je les trouve très inégales. J'ai passé des jours à finir les deux premières parties, que je trouve ennuyantes à mourir. Si l'écriture est assez belle et l'histoire assez intéressante, il manque ce grain de vie qui va au-delà de la simple peinture d'une enfance et créé un récit passionnant.

Je ne vais pas aller jusqu'à dire qu'il le devient par la suite, mais la fin de son lycée et sa découverte de la fac m'ont vraiment touchée. Peut-être - surement - parce que je suis capable de m'y identifier bien mieux qu'à une petite fille. Elle exprime un amour de la philosophie que je n'ai pas ressenti comme elle, mais cette passion de la réception de savoirs, cette sensation de comprendre quelque chose de plus grand que soi, petit à petit, je l'ai vécue. Et puis arrive la déception de la faculté, et la chute de l'ange en devenir. Ballotée par mai 68, s'accrochant à des idées politiques, découvrant l'amour, le sexe et la mort Spoiler(cliquez pour révéler)(le livre contient une tripotée de décès, mais deux en particulier sont incroyablement durs de par leur brutalité; l'un d'une inconnue, où l'auteure s'épanche bien plus que celui d'un de ses proches amis. J'ai été étonnée par cette distance, cette froideur durant ce second décès, surtout vu sa portée politique). Je trouve fascinant cette sorte de déchéance, qui en réalité n'en est pas une : elle fait ce qu'elle veut dans cette époque de libération sexuelle et féministe. Mais elle passe de petite fille modèle à dévergondée (en gros, encore une fois, pas de jugement). Elle semble tomber sans s'arrêter dans une spirale infernale qui va un jour la laisser tomber, et la chute va être brutale.

Finalement, ce livre m'a eue. Après la purge des quelques premières dizaines de pages, il m'a happée dans le tourbillon malsain et superbe de la jeunesse du personnage (et donc de l'auteure ?). Il m'a troublée par l'absence totale de regrets : Spoiler(cliquez pour révéler)lorsqu'elle quitte son alcoolique, elle ne parle pas de tristesse, de joie ou de colère. Elle montre les choses telles qu'elle les a vécues, dans l'aveuglement lié à l'amour, dans la prise de conscience du besoin de partir. Tout est fluide, elle apprend ou non de ses erreurs, elle erre dans Paris, elle découvre la jeunesse, le communisme, l'anarchisme, la politique, la philosophie, la poésie, la vie de bohême, la perte de soi dans l'amour...

Malgré la très belle écriture de Chantal thomas, je me suis un peu ennuyée à a lecture de ce livre. La natation n'est pas un sport qui me passionne et il n'est question presque que de cela. Les relations mère -fille sont assez froides et ne m'on guère émue. Dommage!

La lecture du Testament d'Olympe est à la fois très intéressante par toutes les recherches historiques que l'on ressent derrière, et l'écriture fluide de Chantal Thomas, et à la fois assez ennuyante parce que toute l'histoire est écrite d'une telle façon que tout nous semble très éloigné. Je ne me suis pas vraiment sentie proche des personnages, et c'est comme si eux aussi s'étaient sentis éloignés de leur propres actions, réussites et misères. En parlant de misères, il faut s'attendre avec ce livre à se trouver face à certains TW comme le viol, les violences physiques et morales, suicide, et que ces sujets soient traités dans la plus grande indifférence. Comme dit : tout est très éloigné de nous et des personnages.

Mais je réitère que la lecture reste agréable par sa plume et l'intérêt porté à l'Histoire de France.

Un prix Goncourt des Lycéens décevant.

Une découverte que cette histoire : En 1721, afin de maintenir la fragile paix obtenue après la guerre de Succession d'Espagne, le régent du royaume de France, Philippe d'Orléans, organise un « échange » de princesses royales qui débouche sur les fiançailles du roi de France, Louis XV, âgé de 11 ans, avec sa cousine germaine Marie-Anne-Victoire d'Espagne, âgée de 3 ans, et celles du prince héritier espagnol Louis, 14 ans, avec sa cousine éloignée Louise-Élisabeth d'Orléans, 12 ans.

Mais ces unions ne se feront pas…

Ce livre démontre, encore une fois, que sous l'Ancien Régime, tout n'était qu'intrigues et utilisation des femmes pour assouvir les ambitions des rois !

Je n'aime pas le style épistolaire et dans ce roman, ce sont essentiellement les journaux des deux princesses qui décrivent leurs vies dans leurs nouveaux pays respectifs.

J'ai préféré le film superbement bien joué ! Notamment Juliane Lepoureau dans le rôle de Marie-Victoire, fille de Philippe V.

Je rejoins également la plupart des autres commentaires, sans apporter une nouvelle "vue" sur le roman.

L'histoire concernée a le mérite d'être originale. Avant la lecture de ce roman, je n'avais jamais entendu parler de cet échange de princesses. Pour le reste, qu'est-ce que c'est lourd ! L'écriture est surchargée de détails inintéressants, alors que les personnages ne sont pas du tout approfondis.

Je le classe tout de même en liste de bronze, car il faut souligner le minutieux travail de recherches historiques et l'originalité du sujet de base.