Miguelanxo Prado

Un récit axé sur la mémoire défaillante de Fidel, ses souvenirs qui refont surface... . Entre rêve et réalité, ce roman graphique est poétique, émouvant, attachant...

Une très jolie histoire appuyée par des dessins qui plongent le lecteur dans un univers totalement onirique. Les expressions des visages sont incroyablement réussies, et les planches dévoilent toute la confusion de Fidel, entre rêve et réalité.

Quand Sabela débarque dans un petit village pour en apprendre plus sur son grand-père disparu, c'est toute une mécanique qui s'enclenche. Les secrets de certains, une mémoire retrouvée... ou non? Quand les souvenirs prennent la forme de fantômes, créant des personnages forts en caractère, on ne peut que s'attendrir devant l'univers incroyable de Fidel, où les poissons flottent dans les airs, et où les baleines traversent des forêts d'eucalyptus!

Une belle réflexion sur la mémoire et sur les souvenirs qui font ce que nous sommes. Attendrissant, et parfois cruel...

Un bon polar en bande-dessinée sur fond d’escroquerie sociale qui va faire surgir un tueur en série. L’enquête policière est très bien développée à l’image du duo d’enquêteurs, même si l’intrigue et le suspense ne nous mettent pas véritablement en haleine. Cependant, le graphisme brut en noir et blanc en gardant tout les traits de dessins s’accordent parfaitement au cadre et à l’ambiance du livre.

J’ai très rapidement déchanté.

Ok, les premières cases sont assez sympas, ce type qui ne sait pas où il est, dialogue avec le scénariste, ça pose une ambiance étrange et amusante…

Et puis on entre dans des petites histoires de quelques pages…

En général, si elles ont un début et une fin, elles n’ont aucune tenue.

Un inspecteur erre entre questions et réflexions, on part dans des interrogatoires sans sens, on saute du coq à l’âne…

Le plus souvent, le propos de l’enquête est à peine esquissé et quasi pas résolu… On nage dans le nawak amusant, certes, mais c’est le nawak qui l’emporte…

Et personnellement, je m’y suis perdu, à chercher à quoi me rattacher pour comprendre quelque chose quand il n’y a rien à saisir…

Le dessin reste sympa, rond, bonhomme, agréable à suivre, mais insuffisant à colmater les manques de l’histoire…

J’ai eu du mal à aller au bout et si c’est plutôt joli à voir, ça présente un intérêt mineur…

Une bande dessinée découverte par hasard à la bibliothèque de mon coin, je n'en attendais pas grand chose.

Les planches ont un style particuliers, sympa. L'histoire est plus que réaliste, même si c'est un peu écœurant. On suit une famille qui reçoit en héritage une maison en campagne. Entre les entourloupe à la mairie e celle du seul entrepreneur qui pourrait faire les travaux nécessaire, on suit la famille Gomez qui passe vite de désillusion en désillusion. Malgré l'antipathie que les parents provoquent au départ, très vite je me suis retrouvée à éprouver de la peine pour eux.

J’ai eu du mal à rentrer dedans. D’abord, bêtement, parce que je m’attendais à des histoires de sport et qu’il n’y a que la première qui en parle. Déstabilisé, j’ai mis un peu de temps à me laisser faire.

Ensuite, parce que les chutes des histoires ne sont pas toutes intéressantes. Et puis il y en a un paquet qui se ressemblent, le pauvre gars ou le génie, tous deux poursuivis pour non diplôme ; les gens qui s’énervent les uns contre les autres en retournant la situation initiale…

C’est dommage parce que c’est bien dessiné, c’est assez prenant, il y a tout le cynisme qu’il faut mais ça tombe souvent un poil à côté, ça manque de pertinence…

Pas désagréable mais sans plus.

Un grand merci aux éditions Casterman pour cette BD. J’aurais dû écrire quelques lignes après l’avoir finie car j’ai oublié une bonne partie mais je sais que j’ai été bluffée par les dessins. Ils sont spectaculaires, j’ai vraiment accroché avec le style. Puis la BD m’a également fort parlé quant aux thèmes qu’elle aborde : la relation de l’Homme à la Nature. Y a de la magie, une enquête, ça bouge bien : bref, je recommande !