Lao She

Un livre qui nous montre les pratiques Chinoise, et le changement qui s'effectue au long des années. Un bon livre.

Dans les années 30, un mot nouveau fait fureur à Pékin : le mot "divorce". Victimes du système traditionnel des mariages arrangés, tous aimeraient bien profiter de la nouvelle législation pour voler de leurs propres ailes... Un très bon moment de lecture.

Nous sommes dans le Pékin des années vingt et trente. Le Pékin des petits peuples, dont les tireurs de pousses. Le roman raconte la marche inéluctable d'un tireur vers la déchéance, de désillusions en désillusions, broyé par une société sans pitié...

Une écriture remarquable... Et l'on referme le livre le coeur bien lourd...

Cette courte histoire raconte comment un homme doit s'habituer à devenir le supérieur de ses anciens collègues, j'ai bien aimé.

une remarquable peinture du sentiment de l'identité nationale

Ce roman pourrait presque s'apparenter à un long conte sombre. Le personnage de Sian-tse, tireur de pousse aux grandes ambitions, va subir une chute dans la hiérarchie sociale. En tant que lecteur, on ne peut qu'assister, impuissant, aux coups du sort qui s'abattent sur lui, à sa naïveté candide et inévitablement, à sa perte.

C'est également une découverte de la société chinoise, dans le Pékin des années 20-30, dans une ville marquée par une rupture flagrante entre les classes supérieures et inférieures, le sexisme et l'urbanisation.

Ce roman composé de 9 nouvelles, met en scène des personnages aussi différents que ressemblant à tel point qu'il auraient pu se fondre dans la foule de Pékin. Règne dans ce pays un certain chaos, une violence omniprésente et une certaine oppression. Lao She nous dépeint la fin de la dynastie chinoise et la transformation de la société à l'aube de "l'ère de Mao". Le style de l'auteur est fluide et entraînant, nous invitant à tourner les pages les unes après les autres. Il sait aussi jouer adroitement avec la familiarité et la retenue très "chinoise".

L'éditeur parle d'un humour "non-exclut" mais il s'agit peut être plus d'une ironie désabusée ou d'un ton plus satirique que Lao She emploie (rendant la lecture très agréable car on ne lit pas sans un léger sourire ). L'auteur se sert aussi de l'écriture de ces nouvelles pour promouvoir la culture chinoise, très présente et mise en avant dans presque chacune de ses histoires.

Gens de Pékin, c'est la promesse d'un voyage extraordinaire vers la Chine du début du XXème siècle juste par la force de l'esprit et des mots de l'auteur qui, par son talent incroyable, nous enrichie sur la culture, la vie mais aussi les traditions d'une Chine en pleine transformation. On ressort de notre lecture nostalgique d'une époque et de traditions que nous n'avons pas connu, tout cela grâce à la plume de l'un des écrivains qui marquera la révolution culturelle de son époque.

C'est le simple récit d'une vie ordinaire. La vie d'un chinois de la classe populaire, au début du XXème siècle, avec ses hauts et ses bas. Le texte est écrit à la première personne et le narrateur évoque les temps forts de sa vie : son apprentissage, son métier de colleur de papier, sa femme qui le quitte du jour au lendemain en le laissant seul pour élever leurs deux enfants, son temps dans la police et son licenciement. Il n'est pas vraiment moralisateur ou aigri, juste terriblement fataliste sur une vie et des capacités gâchés (selon lui). C'est un récit court et sympathique.

Un livre interressant mais pas très prenant, des longueurs...dommage.

Récit émouvant d’un sans grade qui se bat pour sa vie et la survie des siens, dans une Chine où les différences entre nantis et pauvres sont effroyables. Beau témoignage sociologique à travers une histoire de la littérature chinoise classique.