Jacques Jung

Un livre policier pour se détendre. On remarquera les descriptions pointues des années 70 dans tous les domaines ; agréable de se replonger à une époque qui a bien évoluée ! De belles scènes de la Creuse, département méconnu. Un bémol sur le descriptif de l’organisation de la justice et de la police décrite, un peu trop imaginaire…

« La route après Royère s’ouvrait sur un paysage typique du plateau de Millevaches ponctué de forêts sombres de sapins et de landes où les vaches vous épiaient de leurs grands yeux étonnés. Ici la nature a son caractère, elle ne se dompte pas, l’homme doit s’adapter aux éléments

(…) ces moments-là lui rappelaient qu’elle devrait passer le concours de commissaire pour ne plus être commandée par des imbéciles . (…) Beau minet, drôle de dégaine pour un greffier. »

Comme à son habitude l’auteur nous entraîne dans la Creuse des années 70, dans un roman suranné où il déroule une enquête simple, en la parsemant de références locales que ce soit topographiques ou bien sociologiques ou bien historiques. Un moment de détente sans fioritures où l’on suit les réflexions simples des personnages de la série avec entrain.