Benoit Sokal

Un Canardo plutôt bien ficelé et efficace. L'absurde qui sous-tend la série est bien intégré et on a toujours ce côté noir et désespéré. La cadillac blanche justifie à merveille son rôle de titre de l'album. Il n'était effectivement par contre pas très utile de faire défiler tous les personnages des albums précédents.

Une enquête plus classique mais bien sordide, avec sa part d'improbable, ses répliques bien senties et un dessin toujours au diapason pour faire ressentir la misère des bas-fonds. Du Canardo pur jus !

Quel plaisir de retrouver Kate Walker dans cette aventure.

Étant une grande fan et ayant joué au 3 jeux, je me suis replongée dans le 1er grâce à ce livre qui lui reste très fidèle.

Bien sûr, nous n'avons pas l'intrigue des énigmes à résoudre afin de ne mettre la puce à l'oreille du joueur qui serait coincé dans le jeu.

J'ai été également heureuse de retrouver Oscar l'automate et Hans.

Un Canardo en huis-clos aux ambiances de western, avec 4 personnages bien déglingués. Intrigue efficace, ambiance noire, répliques bien senties. Sokal au meilleur de sa forme.

❄️ Cette adaptation pour adolescents du jeux vidéo éponyme, nous transporte dans l'univers créé par Benoît Sokal, avec une ambiance #steampunk caractérisée par la présence de nombreux automates et du train en partance pour Syberia que conduit l'un d'entre eux. À savoir, Oskar, un être constitué de bois et de métal, totalement dévoué à son créateur et bien plus humain qu'il n'y paraît.

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J'ai retrouvé une logique très "mécanique" dans l'évolution du récit : journaux laissés par des personnages disparus, indices, énigmes, des portes (beaucoup de portes) verrouillées...et des péripéties à foison qui pèchent un peu en terme de cohésion d'ensemble et génèrent quelques longueurs. Les aventures rocambolesques qui attendent Kate manquent également de réalisme, pourtant nous nous laissons facilement embarquer dans l'aventure, à travers les paysages enneigés, emprisonnés sous la glace, et la multitude de personnages rencontrés.

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L'écriture m'a semblé peu subtile, de même que le caractère de Kate ne la rend pas très attachante de prime abord, même si cette froideur tend à disparaître au fil des pages. Pour elle, cette expédition n'est pas seulement un moyen de boucler un dossier pour le cabinet d'avocats qui l'emploie, mais de partir à la recherche de sa véritable identité, et non pas celle que la société a façonné pour elle. Des sentiments et une évolution intérieure malheureusement survolés.

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Si je ressors mitigée de cette lecture, certains passages sont touchants et l'univers vraiment intéressant. Je pense qu'elle ravirait les adeptes nostalgiques du jeux ainsi que tous ceux qui rêvent de plonger dans un monde totalement différent du nôtre. Je garderai de surcroît un très bon souvenir d'Oscar, l'automate, et de Hans, un vieil homme qui ne cessera de poursuivre son rêve d'enfant jusqu'à ce qu'il devienne réalité.

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Une BD qui n'est vraiment pas dans mon style de prédilection, autant je suis fan de l'univers des jeu vidéo de Sokal, autant les BD je n'arrive pas vraiment à accrocher.

Avant d'évoquer le fond, parlons de la forme de cet ouvrage : il ne s'agit pas d'un coffret de 4 bandes dessinées comme on pourrait le penser, mais d'un véritable livre d'environ 200 pages, d'un format plus petit que celui d'une bande dessinée, rassemblant le contenu des 4 bandes dessinées de la série "Paradise". Cela est assez pratique, car l'ouvrage tient mieux dans les mains qu'une bande dessinée, et bien que la taille des planches soit un peu réduite par rapport aux BD d'origine, on ne perd rien de la qualité des dessins.

Maintenant, que vaut l'intégrale de cette série sur le fond ? J'avais commencé à jouer au jeu éponyme "Paradise" avant de commencer la lecture de cette bande dessinée, et le scénario du jeu est bien le même que celui de la BD, avec des différences notables tout de même.

Je reste globalement déçu par cette bande dessinée. L'empreinte de la mort y est omniprésente, et cela dessert une ambiance assez sinistre.

Roman tiré d'un jeu vidéo, ce que j'ignorais.

J'ai beaucoup aimé l'univers.

Par contre j'ai trouvé que cela manquait de crédibilité dans les décisions prises par l'héroïne.

Une histoire riche en rebondissements même si parfois certaines actions sont vite expédiées et auraient mérité d'être plus développées.

Ce troisième tome m'a beaucoup plu.

Celui-ci est vraiment dans l'ambiance glauque d’un Canardo.

C’est un album triste, avec beaucoup de scènes splash-gore, ça flingue, ça saigne, ça picole, un vrai Canardo.

Le thème abordé est sur le désespoir, la tristesse. Un tome assez dur, très sombre. Heureusement que les personnages sont représentés par des animaux, pour nous faire oublier la lâcheté de l’être humain.

Encore une histoire de fous très intéressante dans un monde de dingues, avec des dessins et des couleurs toujours aussi excellents.

Dans ce tome aussi sombre, le mythe de Dracula, la belle et la bête est mélangé. Il y a Raspoutine (la créature) qui se nourrit du sang de sa belle (Émily) afin de retrouver de la vitalité. Est-ce vraiment cette charmante « créature » qui est belle ?

Bien que cet album ne soit pas une véritable enquête, le duo Canardo-Raspoutine excelle dans cet univers. Une expérience très captivante.