Richard Couaillet

J'ai rencontré l'auteur ce matin. Il est très gentil, et il a répondu à toutes les questions que nous avons posé. (Nous étions un groupe d'une dizaine de personnes de mon âge 14/15 ans).

Concernant le livre, je l'ai dévoré! Je me suis parfois identifiée à Angélique. De plus, la manière dont c'est présenté, est très originale et intéressante. Passer de personnage à narrateur, de narrateur à personnage en une page, c'est génial.

Je le conseille vraiment.

Ce récit touchant relate l'histoire d'une fille, à laquelle on s'attache, qui tente de s'épanouir et de s'en sortir, malgré son quartier difficile, la mort de sa mère et la dépression de son père...Un livre difficile qui percute autant que les coups d'Angélique quand elle boxe.

Angélique boxe pendant 111 pages de pures émotions.

Angélique boxe pour ne pas rester dans les cordes de la ville

Angélique boxe pour jouer, pour rigoler ce qui n'est pas au goût de tous.

Angélique boxe pour se remettre sur pied.

Angélique boxe pour se montrer qu'elle peut y arriver.

Angélique boxe pour qu'on la laisse tranquille.

Angélique boxe à la mort de sa mère pour ne pas perdre pied.

Mais le gros à la calculette lui ne boxe pas, ne monte pas, comme elle, seul sur le ring, ne donne pas de coup franc!

Non lui préfère les coups bas, se faire aider alors il formate une vengeance envers cette gamine qui l'a humiliée. Mais il ne va pas s'en mêler,oh non, lui il préfère regarder....

Regarder cette scène de vengeance horrible et extrêmement dure...

Angélique pourra t-elle encore boxer après toutes ces paroles qui blessent, ces obstacles en travers de son chemin, ces coups lancés, cette violence non contenue ?

Angélique boxe et moi j'ai les larmes au bords des yeux et une envie de me battre, comme elle... De boxer la vie

Certes on peut trouver tous ses problèmes exagérés surréalistes (sa mère morte, son père en clinique, le directeur qui la rabaisse, le gros à la calculette).

Oui, on pourrait trouver l'histoire démesurée voir même théâtrale.

Mais pourtant ce livre à réussi à créer une certaine impression de réalité, de justesse que ne possède pas d'autres textes.

J'ai même eu l'impression que les personnages existaient, que l'on nous racontait son histoire , grâce notamment au style d'écriture de l'auteur assez fluide et direct.

Alors oui certains mots, certaines expressions m'ont touché en plein coeur.

Soigner n'est pas seulement guérir p 89

Pour une raison que je ne peux pas vraiment expliquer, on s'attache à Angélique, qui n'est pas comme tout le monde mais qui ne demande rien d'autre que de la laisser tranquille pour cela elle tente d'être transparente.

Et au fond, on aimerait l'aider.

Certaines des scènes ( par exemple celle du combat) sont ,comme je l'ai déjà dit, assez dures.

D'autres par contre sont empreintes de douceurs.

Par contre, le point noir de cet écrit est la fin que je n'ai pas du tout apprécié.

Ce qui m'a fort déçue. J'ai eu l'impression d'être éjectée de ce livre durant l'épilogue.

Si vous avez aimé, je vous conseille: "Tour B2 mon amour" de Pierre Bottero, un peu plus love.

http://carnet-de-bord-litteraire.over-blog.com/angelique-boxe-de-richard-couaillet

un livre vite lu mais pas si simple à lire, c'est la vie d'un ado comme un autre enfin presque, il a des parents qui le voient plus comme une erreur de parcours que comme leur fils et un grand frère, chouchou de ses parents avec qui il a 10 ans de différence et qui est un gros con, il faut le dire. J'ai trouvé que son changement si radical était finalement quelque chose qui devait arriver un jour ou l'autre, comme une bombe à retardement. J'aurais voulu plus de détail sur la mère, j'avoue être restée sur ma faim de ce coté là. Ce livre ne m'a pas fait ressentir plus d'émotions que ça bien que j'ai trouvé certaines parts de vérités assez agréables et une écriture plutôt rafraichissante

Spoiler(cliquez pour révéler)la fin, bien qu'inattendue ne m'a pas surprise tant que ça ni vraiment dérangée, je ne saurais dire pourquoi mais je pense que le fait que la fin de l'histoire qu'il s'était écrite ne soit pas une happy end doit jouer un peu: j'aurais moins bien avalée la pilule sinon

J'embrasse pas est un roman qui raconte l'histoire de Sarah folle amoureuse de Harry, le beau gosse du collège. Pour le séduire, son frère, Ewen, va l'inscrire à son club d'escrime là où joue également Harry. Commence alors tout un entraînement pour la jeune fille.

C'est une histoire très simple, accessible à un très jeune public. La trame reste à la surface des choses. Nous ne nous attardons pas sur les détails. Il n'y a pas vraiment de grands développements. Tout se suit assez vite pour ne pas perdre de vue l'intrigue principale. Pour ma part, j'ai trouvé le récit banal, sans réel intérêt. Je l'ai lu pcq il fallait le lire sinon, je ne me serai jamais lancée de moi-même.

Le style de l'auteur est pourtant bien élaboré. L'humour démesuré qui se dégage, ajoute une touche d'originalité à l'histoire. Sarah a en effet une vision assez particulière des gestes affectueux. Son raisonnement est parfois amusant à lire. A d'autres moments, je ne me suis pas sentie dans l'histoire. Je lisais sans être intéressée. C'est pour cette raison que ce roman, à mes yeux, passe tout simplement à la trappe.

Les personnages ne m'ont rien fait ressentir. Je les ai trouvés plutôt sans intérêt. Aucun ne m'a marquée, ni touchée. Sarah est un peu stéréotypée, la fille invisible qui va pourtant charmer le cœur d'Harry. Ewen m'a plu mais sans plus. Les autres servent plus d'éléments de décor.

En bref, un roman pas très transcendant. Pourtant, l'univers de l'escrime aurait pu m'intriguer. L'histoire est tellement banale que cela n'a malheureusement pas suffit pour faire monter les points.

Une lecture totalement neutre dont je n'ai pas tiré grand chose.

La lecture de ce roman m'a fait penser à une fanfiction de Harry Potter :jolie histoire d'amour entre une jeune ado et un Harry Potter réel. Histoire écrit avec humour et légèreté.Toutefois, le texte est trop lourd par ses métaphores, ses sous entendus qui ne seront pas relevés par les jeunes lecteurs. C'est même parfois trop alambiqué.

Un livre drôle, court et parlant, qui raconte l'amour avec un grand A, et qui nous prouve une fois de plus qu'il n'a pas d'âge. Une ado tenace, épaulé par un grand frère charmant. Une lecture agréable, qui donne envie de pratiquer l'art de l'escrime et des baisers !

Ce roman que je qualifierai de "facile à lire"par son format (~150 pages) est tout sauf facile, il est poignant. La sensibilité du protagoniste y est exacerbée par l'usage de journaux intimes et de contre-journal destiné à sa psychologue. Le tout exacerbé par des mots justes, parfois crus, donnant une certaine forme de musicalité.

Ce roman intitulé "Contre courants" nous pousse à nous questionner : où se trouve la limite entre imagination et folie ? Comment comprendre quelqu'un qui cherche encore à se comprendre, à se trouver ?

A travers l'histoire d'un jeune homme de 17 ans, on en apprend plus sur le mal-être adolescent, le besoin de comprendre le monde et d'en faire partie. Le seul moyen étant parfois de s'inventer son propre monde, ses propres personnages tout en gardant ses problèmes, ses questionnements.

Comment vaincre sa peur et apprivoiser sa famille.

C'est un livre que je trouve tout de même assez poétique et avec un personnage principal fort, bien que la fin nous retourne le cerveau.

Il est de plus court ce qui est assez sympathique.

J'ai bien aimé ma lecture mais je ne le mettrais pas dans mes livres préférés