Didier Decoin
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Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 89
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Je n'avais jamais lu Didier Decoin et ce livre, offert en cadeau, avec son titre sibyllin et l'illustration bizarre, ne m'attirait pas a priori. A la lecture de la quatrième de couverture, qui promettait un roman historique se déroulant dans le Japon au XIIème siècle, je me suis enfin décidé.
Sans regret, le style est élégant et l'histoire intéressante. Il s'agit d'une jeune veuve, Miyuki, qui doit finir le travail qu'aurait dû accomplir son mari, pêcheur de carpes, avant de mourir accidentellement. On suit les mésaventures de Miyuki qui doit se rendre à la capitale. Elle doit apporter des carpes magnifiques pour agrémenter les jardins de l'Empereur.
Les péripéties, dont les dénouements sont parfois hâtifs, sont moins intéressantes que les sensations de la jeune femme qui n'avait jamais quitté son village et ses sentiments amoureux encore vifs pour son amant. La jeune femme est courageuse, portée par son abnégation, sa résignation et la présence spirituelle de son époux.
L'auteur peint un Japon ancien à travers l'art et les traditions. le thème de l'odorat et des parfums tient une place importante tout au long du récit. La description des senteurs, bonnes et mauvaises, est remarquable.
On peut regretter que le dénouement, vu tous les événements qui s'y passent, n'ait pas été développé proportionnellement aux autres chapitres.
Mais le romancier doit toujours choisir et renoncer, pour parvenir au point final.
Afficher en entierMiyuki est veuve et doit accomplir la dernière mission de son pêcheur de mari : livrer huit de ses plus belles carpes à la capitale, pour agrémenter les étangs sacrés du temple impérial.
Au fil du périple qui l'expose à bien des dangers, Miyuki fait le deuil de son mari, chaque chose lui rappelant un souvenir.
Une fois à la capitale, elle découvre que le directeur du Bureau des jardins et des étangs est bien moins intéressé par ses carpes que par un tournoi de parfums...
Tous les thèmes étaient réunis pour que ce roman soit un coup de cœur (Japon médiéval, destin de femme...) et finalement ça n'a pas vraiment fonctionné.
J'ai trouvé que l'auteur en faisait trop. Trop d'allusions aux odeurs. Trop d'évocations érotiques. Trop de phrases trop bien tournées et pas assez naturelles.
Alors même qu'en soi, j'ai apprécié l'histoire et je me suis sentie plusieurs fois comme dans une estampe japonaise, j'avais du mal à avancer dans ma lecture.
C'est donc une petite déception !
Afficher en entierBon bouquin mais compliqué a lire, on se perd facilement entre les épisodes de l histoire
Afficher en entierCe livre a été pour moi comme une caresse du début à la fin. J'ai regretté qu'il s'achève un jour.
Afficher en entierJ'ai lu ce livre parce que mon prénom dans le titre m'a interpellé (eheh). Je ne suis pas fan des livres qui relatent des enquêtes judiciaires ou autres, il me semble d'ailleurs que je n'ai rien lu du genre avant celui-ci. Je n'ai donc pas été très emballée par l'histoire en elle-même et j'ai été surprise de l'écriture très romancée du livre alors qu'il s'agit d'une histoire vraie. Cependant, j'ai aimé tous les passages concernant la question de la peine de mort et les sentiments qu'elle peut engendrer.
Afficher en entierUn livre de 850 pages écrit par un érudit, qui s’applique avec humour, à ne pas en faire un simple catalogue de crimes ou d’histoires connues, mais un vrai dictionnaire nous entraînant dans des situations diverses à travers le monde, parfois historiques, parfois incroyables, souvent addictives, jamais ennuyeuses ou répétitives. Un vrai document agréable à lire, instructif et généreux.
Afficher en entierLu en 2020. Ce récit assez dense (372 pages) nous parle de la témérité d'une femme qui désire non seulement honorer la mémoire (teintée de légende) de son époux, mais également sauvegarder la réputation de son modeste village et de sa rivière enchantée. Une plume à la fois érudite et envoûtante, spirituelle et poétique, que j'avais appréciée dans l'ensemble. J'avais surtout retenu de cette lecture la passion, le courage et l'extrême sensualité du personnage.
Spoiler(cliquez pour révéler)Une histoire qui nous immerge dans le Japon médiéval, au XIIe siècle précisément, à l'époque de Heian. L'on y suit les tribulations de la jeune Miyuki, tout juste veuve et qui choisit aussitôt de reprendre l'activité de son mari : pêcheur de carpes et fournisseur des étangs impériaux. Au mépris de la honte et du danger, elle s'engagera à mener jusqu'au bout sa mission, à savoir se présenter au maître du Bureau des Jardins et des Étangs avec ses plus beaux spécimens de poissons. C'est la force de son amour, et des souvenirs qui la hantent, qui lui feront tout endurer, de l'épuisement jusqu'à l'humiliation...
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé la façon d'écrire de l'auteur c'est assez immersif. Un drame tragique qui n'est qu'à demi résolu lorsqu'on termine le livre, ce qui ma fait chercher la biographie de Béatrice Saubin sur internet afin d'en savoir encore plus sur elle et les répercutions que cette histoire a eu sur sa vie.
Afficher en entierUn ouvrage qui crée une relation étroite entre le propriétaire (auteur) et l'achat d'une maison. L'habitation lui jouera plus d'un tour à sa façon. A découvrir !
Afficher en entierUn roman typiquement à la Agatha Christie, avec de l'humour très anglais , limite un brin décalé et loufoque . A ne pas prendre au sérieux
Afficher en entierOn parle de Didier Decoin ici :
2017-03-02T17:46:20+01:00
2012-03-31T18:18:11+02:00
2011-11-26T10:50:14+01:00
2010-09-09T21:30:30+02:00
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Biographie
Didier Decoin, né le 13 mars 1945 à Boulogne-Billancourt (Seine), est un scénariste et écrivain français récompensé du prix Goncourt en 1977 pour John l'Enfer.
Didier Decoin est le fils du cinéaste Henri Decoin. Après des études secondaires au collège Ste-Croix à Neuilly-sur-Seine, il débute sa carrière comme journaliste de presse écrite France Soir. Puis il collabore à plusieurs journaux comme Le Figaro, Les Nouvelles littéraires, participe à Europe I et à la création du magazine V.S.D. Également féru de navigation, il a longtemps été chroniqueur à la revue Neptune Moteur.
Parallèlement au journalisme, il entame une carrière de romancier. Il a vingt ans lorsqu'il publie son premier livre, Le Procès à l'amour. Celui-ci sera suivi d'une vingtaine de titres, dont John l'Enfer pour lequel, en 1977, il reçoit le prix Goncourt.
Il assure, à deux reprises, la présidence de la Société des gens de lettres de France et il est l'un des fondateurs de la SCAM (Société civile des auteurs multimédia).
Pour sauvegarder sa liberté d'écrivain, Didier Decoin se dote d'un second métier garant de son indépendance, celui de scénariste. Au cinéma, il travaille pour des réalisateurs tels que Marcel Carné, Robert Enrico, Henri Verneuil, et Maroun Bagdadi avec qui il recevra, pour le film Hors-la-vie, le prix spécial du jury au festival de Cannes.
Mais c'est à la télévision que Didier Decoin consacre l'essentiel de ses activités. Auteur de très nombreux scripts originaux et d'adaptations, et après avoir dirigé pendant trois ans et demi la fiction de France 2, il reçoit en 1999 le Sept d'Or du meilleur scénario pour Le Comte de Monte-Cristo.
En 1995, il est élu à l'Académie Goncourt, au couvert de Jean Cayrol, appelé à l'honorariat. Il en est l'actuel Secrétaire général.
En 2007, il est élu président de l'association écrivain de Marine.
En 2012, il est élu à l'unanimité président du Festival International des programmes audiovisuels (FIPA)
Didier Decoin est marié et père de trois enfants. Il vit en Normandie.
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