Edward Morgan Forster
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Note moyenne : 7.62/10Nombre d'évaluations : 78
0 Citations 36 Commentaires sur ses livres
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- E. M. Forster
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Lu en VO - programme agrégation 2020
Marquant la fin de la période victorienne et l'émergence d'une société plus progressiste et féministe, Howards End souligne ces changements à travers les portraits de deux soeurs aux tempéraments opposés: Margaret et Helen. Ces deux femmes issues d'un milieu aisé gravitent dans les milieux artistiques de la société londonienne à l'aube du 20e siècle jusqu'à ce que leur rencontre avec la famille Wilcox change la donne. S'oppose alors patriarcat et féminisme naissant, où le conformisme d'une société anglaise sur le point d'être emportée par le premier conflit mondial est symbolisé par le patriarche sur le déclin Henry Wilcox.
L'écriture est exquise, le propos intelligent et construit, mais le rythme, souvent lent, m'a parfois laissée sur la brèche, en proie à l'ennui le plus total.
Afficher en entierUn petit livre écrit en 1909!! Et de l’anticipation avec ça!!
Juste par curiosité, ce livre est à lire, on se croirait bel et bien à notre époque hyper connectée sous bien des aspects.
Afficher en entierRoman lu pour les cours, avec Kim de Kipling pour le thème de la littérature Anglo-Indienne. J’ai mieux aimé celui-ci que Kim, mais en m’étant pas mal ennuyée dans la lecture quand même. Du même auteur, j’avais déjà lu A Room with a View, que j’ai plus apprécié.
Le sujet du roman est très intéressant, mais malheureusement traîne beaucoup en longueur. Jusqu’à la moitié du livre, rien ne se passe vraiment à proprement parler. On nous présente les personnages, leur façon de penser, les problèmes qu’ils rencontrent, ils ont quelques interactions entre eux. Je ne suis pas contre le manque d’action, mais il manquait vraiment quelque chose pour attirer mon attention, les dialogues étaient intéressants, mais sans plus, j’ai aimé certaines jolies descriptions, certains commentaires de l’auteur, mais je n’ai pas trop trouvé de fil conducteur. Il se passe plus de choses dans la seconde partie du roman du coup, mais j’étais déjà un peu ennuyée par le livre, le style était un peu répétitif. Il y a certaines scènes que j’ai beaucoup apprécié, mais ça manquait de continuité.
Les personnages sont attachants, ont plusieurs facettes, mais il y avait peut-être un peu trop de points de vue pour que je puisse m’attacher à un en particulier. J’ai quand même préféré le personnage d’Aziz, sa sensibilité, sa colère et son intelligence. Je n’ai pas trop cru en Adela en revanche, ce personnage me paraissait un peu surfait, ses ressentis peu accessibles, on ne comprend pas bien sa psychologie alors que c’est un thème central du livre.
Quant aux idées que l’auteur a voulu faire passer, je les ai trouvées chouettes pour l’époque, mais pas assez poussées, un peu trop cachées. Le livre a pour but de montrer l’impossibilité des relations entre Anglais et Indiens à cause de la situation coloniale de l’Inde, mais pour ça je l’ai trouvé encore trop conventionnel, trop tournée vers la pensée aristocrate anglaise. Au final le docteur Aziz est le seul Indien dont le point de vue narratif soit présenté, d’autres comme le professeur Godbole ou Hamidullah ne sont présents que comme acteurs dans les dialogues, alors qu'ils ont l'air tout aussi intéressants.
Au final, j’ai regardé le film de David Lean et je l’ai préféré parce que j’ai trouvé qu’il transmettait mieux les émotions des personnages, et les longueurs ont été mieux gérées.
Afficher en entierJ'ai vraiment aimé. Spoiler(cliquez pour révéler)Mais la fin est si rapide! Alors que les sentiments pour Clive sont bien détaillés et que leur apparition prend du temps, Cex pour Alec arrive littéralement en une page. Alors je sais, ils ont eu un coup de foudre mais quand même.
J'aime que l'auteur ne soit pas tendre avec ses personnages.
Afficher en entierJe donne souvent le nom de Forster lorsque l'on me demande quels sont mes auteurs favoris. Je n'ai certes pas lu l'intégralité de ses oeuvres mais celles que j'ai pu découvrir ne m'ont jamais déçu.
Dans ce petit bijou de la littérature anglo-saxonne, nous faisons connaissance avec trois familles : les téméraires et indépendantes soeurs Schlegel, les riches Wilcox et les modestes et égarés Bast. Comme à l'accoutumée, les personnages de Forster sont imparfaits et révèlent toute leur humanité à travers leurs failles, failles qui permettent de mettre à nu les convictions de chacun et chacune pour mieux les détricoter et les projeter contre celles des autres. Et au centre de tout cela : une somptueuse demeure, source de réconfort et de repos pour certains, vulgaire immeuble et poids inutile pour d'autres. Tout dans ce roman rappelle l'éternelle opposition entre les traditions et la réforme, entre la vieille école et la modernité. Et quand ces questions passent sous la plume de Forster... Dieu, que ça fait du bien. Je n'ai pas lu ce livre en VF et j'espère sincèrement que la/les traduction(s) accessibles aujourd'hui rendent justice à son style exquis.
Oui, c'est un de ces romans dont certains chapitres vont lasser les lecteurs qui n'aiment pas s'attarder sur des envolées lyrico-philosophiques. Et pourtant, loin d'ennuyer ses lecteurs et lectrices à proprement parler, l'auteur leur propose plutôt d'écouter sa voix lointaine les guider jusqu'à la fin du paragraphe qui les fascine le moins. Parce que Forster ne saurait nullement rimer avec ennui ou lassitude.
Contemplatif certes, touchant sans aucun doute, mais aussi et surtout profondément politique.
Afficher en entierUne lecture très agréable qui nous transporte en Italie. Je recommande à tous les amoureux des petites romances classiques !
Afficher en entierUne jolie histoire, qui se laisse lire avec aisance et plaisir.
Afficher en entierLu lycéenne. J'avais découvert le roman après avoir vu l'excellent film de James Ivory (1987), à une époque où l'on ne parlait pas d'homosexualité le soir à table en famille.
Edward M. Forster, d'une plume raffinée, dresse le portrait incisif d'une société aristocratique dominée par le pouvoir, la morale chrétienne et un fort sentiment de supériorité. J'avais été touchée par la psychologie des personnages, leurs parcours personnels, la ténacité et la véracité de Maurice..
Spoiler(cliquez pour révéler) Maurice Hall est un pur produit de l'aristocratie anglaise du début du XXème siècle.Orphelin de père, il n'a de modèle masculin et de figure paternelle que le Dr Barry, le médecin ami de la famille, et son instituteur. Pèseront vite sur ses épaules les espoirs de sa mère et la réputation sociale due à son rang.
C'est un jeune homme un peu fruste et arrogant que rencontre le ténébreux Clive Durham sur les bancs de Cambridge...
Afficher en entierCela faisait un petit moment que je n'avais pas pioché un Forster dans ma PÀL. Bien que je dise qu'il s'agit de l'un de mes auteurs favoris, je n'avais pas eu l'occasion de découvrir toute son œuvre (pourtant bien maigre). J'ai donc saisi l'occasion de commencer par le commencement avec "Where angels fear to tread", son tout premier roman publié alors qu'il n'avait que 26 ans. Ce n'était peut-être pas un âge exceptionnel pour une première publication mais il faut reconnaître que cette œuvre, comme les autres, luit d'une certaine maturité souvent inattendue de la part de jeunes auteurs.
C'est l'histoire de Lilia, mère veuve, qui s'amourache de Gino, un jeune Italien bien charmant mais dont la position sociale n'est pas suffisamment brillante aux yeux de sa belle-famille. De cette relation naîtront de nombreux drames aussi terribles les uns que les autres et qu'il n'est pas forcément bon d'évoquer dans un commentaire.
Contrairement à ce que le titre originel et le résumé peuvent laisser penser, il ne s'agit pas là d'un roman niais, mièvre, banal. L'élément déclencheur est habituel, presque familier, et c'est ce qui donne sa force à l'intrigue : il devient plutôt aisé de comprendre les motivations des protagonistes - même si leurs décisions semblent parfois irraisonnées. Le tout est saupoudré d'un humour british bien grinçant et d'une pointe de cynisme très appréciable. On se retrouve avec ce qui débute comme une banale romance, mute vers la comédie dramatique mesquine et s'achève en apothéose comme une tragédie. Et c'est bien. Ce n'était pas tout à fait ce que j'étais venu chercher mais j'ai bien retrouvé là tout l'art de Forster pour dépeindre des situations dramatiques. Et j'aime ça.
Ce n'est malheureusement pas le meilleur roman de Forster, les autres se plaçant loin devant, mais c'est une très bonne première production. Un roman touchant sur les passions réprouvées, les vies mortes et non vécues, les rêves oubliés.
Afficher en entierun livre que j'attendais de lire avec impatience, et je n'est pas été déçus incroyable.
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Dédicaces de Edward Morgan Forster
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Editeurs
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