Fiodor Dostoïevski
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.6/10Nombre d'évaluations : 769
2 Citations 284 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une analyse d'un personnage nihiliste doublé d'une ranceur envers autrui. C'est d'une description minutieuse, qui est d'actualité surtout dans des périodes de réflexion intérieure intense. C'est un symptome d'un surplus d'analyse personnelle qui finit par être psychotique.
Afficher en entierje pense que j’aurais pu apprécié davantage ce livre si j’avais compris la première partie…
Sinon c’était une très bonne lecture, j’ai bcp aimé entrer dans les pensées du personnage et suivre ses réflexions tout en assistant à des flashbacks dans la 2e partie (qui était plus « rythmée » donc plus facile à lire)
Afficher en entierLe titre suffit.
Makar Dievouchkine était bien trop innocent et gentil pour Varvara. Si dans le résumé, leur amour était présenté comme égal, on se rend vite compte à la lecture qu'il est asymétrique, et plutôt que romantique, il prend un tour assez filial.
Varvara, parfois attendrissante (notamment lorsqu'elle dit que Makar ne peut pas la nourrir de bonbons, ou lorsqu'elle raconte son enfance avec sa famille), utilise, manipule, s'amuse avec les sentiments de Makar afin de profiter de lui - Dostoïevski n'en dit rien, mais on le comprend.
Ils vivent tous deux misérablement, et pourtant, Makar n'hésite pas à se sacrifier et à s'enfoncer plus encore dans la pauvreté pour pouvoir lui apporter à elle de quoi mieux vivre.
Et lorsqu'il finit ivre dans les escaliers de son appartement, lorsqu'il n'a plus un sous, lorsqu'il est effectivement au plus bas de cette misère et lorsque tout le monde le déteste, elle aussi, le trouve embarrassant et laisse penser qu'elle ne veut plus de lien avec un ivrogne misérable. Les silences parlent à la place des lettres. La longueur et le nombre de lettres de chacun elle aussi est singificative : plus on avance, plus les lettres de Varvara se font courtes et se raréfient.
La misère est dans les vêtements et chaussures, les appartements, le dehors, dans les commerces, chez les voisins. Tout inspire la misère.
Mais peut-être que le plus misérable, c'est bien ce lien que Makar pensait avoir et entretenir avec Varvara, alors qu'il n'en était rien.
Afficher en entierUn jeune homme, se basant sur une idéologie toute personnelle, assassine une usurière en faisant une victime collatérale. Puis c’est l’état de choc auquel se mêle l’angoisse d’être pris, ce qui génère chez lui un comportement erratique qui inquiète ses proches. Voilà, en gros. Ça se lit pas trop mal, mais j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs, des scènes qui, si elles ont leur intérêt, suscitent un certain ennui. Les personnages sont corrects mais n’ont pas assez de place pour se développer au milieu des errances de Raskolnikov. Ce qu’on retient surtout, c’est un instantané de la société russe de l’époque, en particulier des gens modestes, où la pauvreté se mêle à l’alcoolisme et la promiscuité, ce qui n’est pas exactement mon type de lecture préféré.
Afficher en entierC'est un roman à lire une fois ou plusieurs fois dans la vie. Vraiment addictif. Dosto c'est de l'art
Afficher en entierOeuvre complète. Elle fait le grand écart des extrêmes. Triste à en pleurer, drôle à mourir de rire. Cette oeuvre emprunte de chasteté découvre toute la complexité de la vie.
Afficher en entierChouette livre mais ça reste de la littérature russe, aka, des phrases extrêmement longues et dont il faut trois jours pour déchiffrer le sens, des contextes assez aléatoires et dramatiques gratuitement et des personnages qui ont plus de prénom que de joie de vivre.
Afficher en entierCertainement l'un des meilleurs livres, je le recommande très fortement.
Afficher en entierÀ mesure que le personnage, Monsieur Goliadkine semblait Spoiler(cliquez pour révéler)sombrer dans la folie, je perdais moi-même la raison. Pas la meilleure idée que j'ai pu avoir, de lire CE livre dans le métro qui me rend schizophrénique.
On ne comprend pas bien pourquoi il agit comme ça ; au départ, il semble juste souffrir d'une sacré anxiété sociale "je le salue ? je le salue pas", "je fais croire que je suis quelqu'un qui me ressemble en tout point" Spoiler(cliquez pour révéler)prolepse, foreshadowing du double ici
Quand le premier vrai dialogue survient entre son médecin et lui, là, on comprend bien qu'il est complètement touché mentalement, le pauvre.
Il inspire la pitié parce que, sans se mentir, il pue la lose. Il fait pitié. J'ai jamais ressenti ça pour un personnage de fiction, mais lui... C'est une autre affaire tellement qu'il est lamentable dans ses agissements, sans que ce ne soit totalement de sa faute.
Ce qui fait le plus de peine, c'est bien que personne dans son entourage ne lui vient en aide.
La vraie question, ce serait aussi de se demander Spoiler(cliquez pour révéler)est-ce qu'il imagine son double, ou est-ce qu'il existe vraiment ?.
Bref, il est bon pour Sainte-Anne. Et en plus, il est raciste envers les allemands, ce qui expliquerait la Spoiler(cliquez pour révéler)dernière phrase écrite d'un accent allemand comme si c'était un cauchemar. Ouais, il a mérité sa place à l'asile, parce qu'il a vraiment rien pour lui.
Afficher en entierJ ai tout aimé dans ce livre l écriture l histoire je l ai lue avec bcp de préjugés et d appréhension alors qui se lit facilement
Afficher en entierOn parle de Fiodor Dostoïevski ici :
2019-01-15T19:02:33+01:00
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Fiodor Dostoïevski
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Actes Sud : 25 livres
Gallimard : 17 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Plough Publishing House : 3 livres
L'Archipel : 3 livres
Henri Béziat : 2 livres
Omnibus : 2 livres
Ombres : 1 livre
Biographie
Dostoïevski naquit en 1821 à Moscou à l’hôpital où son père était médecin. Il eut une enfance maladive et une jeunesse difficile. Nommé ingénieur militaire en 1840, il démissionna en 1844 pour se consacrer à la littérature.
Il publia avec succès un court roman « Les Pauvres gens », mais, impliqué dans une conspiration, il fut déporté politique durant quatre ans en Sibérie.
Gracié par Alexandre II, il revint à Saint-Pétersbourg dans un état de santé délabré et des crises d’épilepsie, expliquant son besoin de solitude et son caractère sombre. Il épousa en 1861 une veuve Mme Issaïew, dépensière et joueuse.
Il publia son récit de captivité « Souvenirs de la maison des morts » , puis son chef d’œuvre : « Crime et châtiment », au succès considérable.
Son épouse décédée, il se remaria avec sa jeune secrétaire, femme intelligente et collaboratrice de son œuvre, même après sa mort.
Il voyagea durant plusieurs année en Europe, et publia d’autres grands romans : « Les Possédés », « Les Frères Karamazov », et « L’Idiot ».
De retour en Russie et accueilli avec enthousiasme, il y mourut en janvier 1881.
Afficher en entier