William King

Globalement, ce livre à été une déception à mon goût. Une écriture fade et répétitive, que l'on sent payée au mot. Des personnages à peine plus effleurés que dans le jeu vidéo et caricaturaux à souhait (alors que l'on espérerait justement des romans dérivés du jeu qu'ils explorent les nuances des personnages : les personnages sont certes explorés, mais sans aucune nuance). Le scénario est déjà en parti connu des fans de l'univers de Warcraft, mais même en dépit de cela il est objectivement cousu de fil blanc. Une chance que le livre ne coûte pas très cher (environ 8 €). A ne conseiller qu'aux amateurs de la licence.

Plus la série avance et plus on découvre un univers et un auteur qui s'améliore.

Après un tome 1 sous forme de recueil de petites histoires séparées mais fondatrices, un tome 2 sous forme de catalogue d'une race, on arrive avec se troisième tome, à une vraie histoire, longue et complexe : un régal.

Et comme l'imaginaire est toujours au commande, avec une race aussi attachante que celle des nains .. Foncez !!

Un scénario inexistant pour un livre insipide... Uniquement pour les fan inconditionnels de Warcraft.

Les personnages sont caricaturaux, sans profondeurs (avec une mention spéciale pour Maiëv, qui est une vraie tête à claque, incapable d'apprendre de ses erreurs).

J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre. J'ai eu tout du long, l'impression de lire un copié-collé du jeu et non une véritable histoire. Dommage !

Après un long prologue décrivant l'ultime combat d'Aenarion contre le chaos nous découvrons quelques uns de ses descendants. En effet, car contrairement à ce que croyait Aenaerion les enfants qu'il eut avec la Reine Éternelle ont survécus cachés pour échapper à la Reine Morathi et à son fils Malékith le Roi-Sorcier de Naggaroth.

On découvre les deux futurs adolescents quand leur tante vient les chercher pour les présenter au Roi Phénix et découvrir s'ils n'ont pas en eux les traces chaotiques qu'ils auraient génétiquement hériter de leur lointain aïeul.

Le début dur roman commence sur une tonalité plutôt calme et bien loin de ce que l'on pouvait attendre de l'atmosphère habituelle de Warhammer. L'on suit leur formation et ce n'est que tout à la fin de la première partie que l'on pénètre dans l'atmosphère attendue. L'auteur prend le temps de poser son intrigue, de la faire évoluer à un rythme lent ce qui permet de bien installer les protagonistes, qu'ils soient de premier plan ou secondaires.

Le postulat de départ s'avère assez simple : l'on a un démon emprisonné depuis des millénaires dans un vortex qui veut se venger des descendants du premier Roi-Phénix qui l'an emprisonné avec l'aide d'un puissant magicien, Caledor.

Dans cette première partie qui correspond au premier tome on n'apprend que peu de choses sur des événements passés du monde de Warhammer, l'histoire se concentrant essentiellement sur les personnages.

Les deux personnages principaux, Tyrion et Teclis ne sont pas sans rappeler des autres jumeaux tout aussi célèbres du genre et eux aussi issus de l'univers d'un autre Jeu de Rôle, Dungeons and Dragons. En effet, l'on a d'un côté un jeune et puissant guerrier, et de l'autre un jeune elfe souffreteux affligé d'une grave maladie qui le rend presque impuissant.

La deuxième partie qui commence une centaine d'années plus tard nous offre un scénario bien loin de celui de la première partie. L'on est de suite plongé dans l'atmosphère très sombre du JDR. Les deux jumeaux sont en pleine jungle à la recherche d'une cité perdue Slann à la recherche de la première épée magique d'Aenarion avant qu'il ne s’empare de celle maudite de Khaine. Si au début les deux frères doivent affronter les multiples dangers de la jungle, ce n'est rien par rapport à ce qui les attend par la suite où c'est aux prises avec les Elfes Noirs de Malekith.

Ici encore le postulat de départ s'avère classique avec un grand méchant qui veut s'emparer d'Ulthuan, le territoire des Hauts Elfes. Mais c'est la conduite du scénario qui se déroule à l'opposé de la première sur un rythme soutenu où le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.

L'auteur dans cette deuxième partie se libère en partie de l'univers de Warhammer et le rend plus cohérent avec le récit qui se déroule mais sans omettre de respecter l'ambiance du JDR. Cette manière de procéder pourrait être l'introduction à une nouvelle ère.

Dans la troisième perte l'on voi Caledor, mort depuis des millénaires, jouer aux échecs avec la Mort le destin des deux jumeaux, de la nouvelle Reine Éternelle. Des destins qui sont étroitement liés a celui du Roi-Sorcier et d'un démon majeur qu'il a lié. Un démon majeur que les deux frères avaient réussi à repousser dans la première partie.

On a ici comme dans la seconde partie de nombreux dialogues qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire.

Dans cette trilogie les combats s'avèrent plutôt visuels, même si à certains moments l'on aurait souhaité qu'ils se prolongent un peu plus . En effet l'on peut reprocher que nos deux héros soient trop puissants et que cela manque un peu de réalisme, mais c'est souvent le cas pour les romans sous licence.

Le style de l'auteur est agréable à lire, et se présente hormis peut être à certains passages de la première partie, fluide et épuré mais sans toutefois être trop simple.

Si cette intégrale est plaisant à lire, on aurait aimé en apprendre plus sur les Hauts Elfes et leurs sombres cousins.

Sans atteindre les sommets de la fantasy, l'auteur nous gratifie d'un roman agréable qui aurait gagné en qualité si le final avait été un peu plus développé.

Un bon livre, bénéficiant du succès de l’extension du jeu basée sur la Légion, avec le retour d’Illidan, ce personnage controversé.

Ce livre permet d’éclairer certains passages sombres et inaccessibles du lore dans le jeu, permettant de comprendre au mieux les motivations d’Illidan à poursuivre la Légion, à chercher le crâne de Gul’dan, et à créer un portail au Temple Noir. Il décrit ainsi l’avancée des illidaris dans l’Outreterre, et les moyens mis en oeuvres pour ouvrir ce portail donnant directement sur la terre des Nathrezims.

Mais hormis cela, le livre ne fait que reprendre ce qu’on peut déjà savoir à propos d’Illidan grâce au jeu. Ce livre ne présente d’intérêt que pour les personnes connaissant déjà l’univers, voire le jeu.

Le récit est totalement épique, aussi bien dans ses descriptions de décors et ses échanges que dans ses batailles. C’est de la pure Fantasy dans un univers très bien retranscrit. Les personnages sont très fidèles au jeu et à leur histoire. Le style est fluide et relativement bien rythmé.

L'auteur n'a pas réussi à me plonger dans ce livre, ce fut une lecture très pénible. D'une part car l'écriture est insipide, d'autre part car les points de vue adoptés ne sont pas judicieux à mon avis.

On suit Illidan - le Traître -, Maïev Chantelombre qui s'est juré de se venger et Vandel, un chasseur de démons. Or Maïev est juste insupportable. Froide, autoritaire, hautaine, obtuse, condescendante, ingrate, aveuglée par sa soif de vengeance, j'ai constamment eu envie de lui donner des baffes ! Je ne comprends pas pourquoi l'auteur n'a pas adopté le point de vue d'un de ses deux bras droits, qui auraient pu raconter la même histoire mais avec une attitude beaucoup moins radicale et plus nuancée.

Au moins, les parties avec Vandel sont meilleures : c'est à la fois intéressant et horrifiant de voir comment il devient un chasseur de démons. Quant à Illidan, c'est captivant d'essayer d'appréhender sa psychologie, de se demander s'il est bon au mauvais, s'il a raison ou tort, etc. Difficile de s'attacher au personnage mais je suis parvenue à le comprendre et l'admirer, d'une certaine manière.

Mais aucun de ces personnages ne permet de vraiment rentrer dans l'histoire, je suis restée en surface tout du long. Le scénario n'aide pas vraiment, même si certaines choses sont osées, il reste globalement prévisible. Sympa pour les fans de World of Warcraft qui veulent en apprendre davantage sur Illidan et les chasseurs de démons mais ça reste une lecture fade.

Si vous cherchez de la Dark fantasy ne cherchez plus vous avez l'un de ses plus beaux exemple.

Chaque chapitre est une nouvelle en réalité. C'est très sympa comme introduction à l'univers de Gotrek et Felix, je crois que la suite est meilleure, à vérifier.

Un grand plaisir de retourner dans l'univers de Gotrek et Félix, cependant... C'est plutôt une aventure de Téclis et Félix

Gotrek est complétement effacé, il n'est là que pour faire son carnage en mode description, quasiment aucun dialogue, c'est bien dommage

En contrepartie, nous avons une grosse présence de Téclis, légende vivante du vieux monde, ça reste un plaisir à lire mais, ne mérite pas le rang Diamant