Olivier Boiscommun

Je suis clairement le coeur de cible des éditions Drakoo. Et avec Arleston au scénario, l'univers m'a de suite paru familier. Du côté des dessins, c'est peu remarquable mais les couleurs sont très agréables.

Un début de série - courte - prometteur avec en prime le fuff tout mignon, tout doux répondant au nom de Tinpuz.

Outre la persévérance de Didore, la personnalité du Danthrakon et un destin digne d'une tragédie grecques, cet album m'aura laissée avec pas mal de questions. Va-t-on rencontrer la mère de Lereh ? Waïwo survivra-t-il ? Qui est Tinpuz ?

En espérant que toutes les réponses seront données dans le prochain tome...

La baleine blanche des mers mortes n’est pas seulement la mise en image du roman. C’est une nouvelle envoûtante plongée au cœur de ce sombre univers, aux origines de la dramatique, mais tellement belle, quête de Bengale.

J'ai trouvé cette bande dessinée plaisante et amusante à lire. Spoiler(cliquez pour révéler)Les deux personnages principaux Mangog et Albrecht se retrouvent dans une situation très inhabituelle et dangereuse pour leur survie. En effet, Mangog, le troll est tombé enceint d'Albrecht, le gobelin, après avoir mangé un de ses doigts. Cette nouvelle inquiète le docteur Esculape et le grand cavalier qui veulent les tuer.

Ce tome fait la part belle aux émotions et aux sentiments des personnages principaux.

Spoiler(cliquez pour révéler)Mangog et Albrecht sont devenus des parents et ils prennent leur rôle très au sérieux.

De son côté, leur fille, Larve, découvre l'amitié auprès d'Akka-le-sans-nez et d'un dragon gardien de donjon.

J'ai apprécié de suivre les nouvelles aventures de ces personnages hauts en couleur.

Spoiler(cliquez pour révéler)Dans ce tome, un nouveau personnage fait son apparition. Il s'appelle Fidel et il est le second enfant du troll et du gobelin. Tous les trois tombent sur Akka, alors que Mangog et Albrecht pensaient que leur fille et le mi-lion étaient morts.

En apprenant qu'ils étaient retenus prisonniers par le grand cavalier et Esculape, ils décident tous ensemble d'aller délivrer Larve.

Je ne m'attendais pas à lâcher une larme pour cette toute petite histoire. Je pense que... En connaissant ce qu'est le deuil depuis peu, je vois ce thème sous un angle différent. Si avant, il me touchait beaucoup, je le ressens à un niveau bien supérieur aujourd'hui.

C'était triste et beau à la fois. J'ai adoré le côté poétique qui rend les mots bien plus fort et unique. Il y un mois de ça, je pense que j'aurais eu besoin d'une histoire un peu plus longue pour complément accroché. Il faut croire qu'il y a des lectures qui sont là au bon moment. Elle ne me marquera pas à vie, mais elle aura su apaiser mon cœur le temps d'une soirée.

Après Halloween du même auteur, j'ai voulu retenter l'expérience et découvrir un autre graphique de O.G. Boiscommun. On m'a prévenu dans le résumé qu'il "n'y a rien à comprendre dans ce récit", qu'il faut juste "se laisser porter".

J'avoue que j'ai eu du mal m'abandonner à cette lecture. La temporalité et les planches m'ont paru parfois floues et illogiques. Il me manquait quelque chose d'essentiel. Elle ne restera pas gravée dans ma mémoire néanmoins, je pense que cette bd reste intéressante d'un certain point de vue.

Chacun a sa propre interprétation de cette histoire et, sans vouloir rentrer dans le détail, je vois plutôt ce qui se passe comme la personnification des angoisses, des peurs et des doutes du protagoniste que nous suivons.

Beaucoup de poésie se dégage de cette courte BD. Une ode à la vie pour célébrer la mort. C'est une lecture vraiment très courte, ça manque peut être d'un peu plus de profondeur mais le message que l'auteur voulait faire passer à travers son œuvre passe très bien malgré tout.

J'ai trouvé génial de retrouver Bengale dans cette petite histoire qui se déroule avant le roman. C'était un peu trop court à mon goût, mais j'ai quand même passé un très bon moment.