Princesse michael de kent

Le roman retrace une époque troublée, avec ses conflits, ses tractations, ses trahisons. Malheureusement, en choisissant de raconter l'histoire à travers le personnage de Yolande d'Aragon, les aventures sont superficielles et survolées. Yolande est en son château et attend les messagers pour avoir des nouvelles de la bataille d'Azincourt (balayée en une dizaine de pages), des aventures et du procès de Jeanne d'Arc (quelques pages), etc. Enfin, l'écriture est un tantinet scolaire et nunuche pour vraiment intéresser.

La princesse Michael de Kent transporte à merveille les lecteurs en pleine Renaissance à travers la rivalité de Diane de Poitiers et Catherine de Médicis qui se partage le même homme : le roi de France, Henri II. Les nombreuses sources utilisées nous donne un tableau de la vie à la cour de France sous différents angles: guerre, religion, art...Même si une bonne partie du livre s'intéresse à François 1er et à d'autres personnages et se concentre moins sur les deux femmes, cela reste un bon livre d'histoire.

Bon roman qui m'en a appris plus sur la fin de la Guerre de Cent Ans. On parvient à s'y retrouver parmis les nombreux personnage, l'écriture est fluide et les faits vérifiés. Le gros défaut de ce livre est le style de l'auteure; "un tantinet scolaire et nunuche" est effectivement une bonne description. La narratrice semble naïve et tout est trop parfait, surtout au début du roman (mariage arrangé mais qui se déroule parfaitement, mari qui pleure sur l'épaule de sa femme, belle-mère merveilleuse...). Heureusement, les intrigues politiques prennent peu à peu le pas sur la vie domestique.