Sophie Divry

Je pensais passer un bon moment.

Le sujet est intéressant mais la façon dont l'autrice le traite me laisse dubitative.

Je n'aime pas du tout son écriture et je ne comprends pas pourquoi elle s'acharne à répéter la même chose avec cinquante formules différentes.

J'ai trouvé que cela alourdissait le rythme et m'a fait perdre plusieurs fois le fil de ma lecture.

C'est dommage car j'aimais bien l'idée de suivre les déboires d'une jeune écrivaine jusqu'à la sortie de son premier roman, d'autant plus que la 4ème de couv. annonçait un livre sans pathos mais au contraire bourré d'humour et de surprises.

C'est donc agacée que j'ai abandonné ma lecture. Peut-être que je réessaierai dans quelques temps.

Petit roman qui m'a énormément fait sourire, à travers mes yeux de bibliothécaire ! Je pense que toutes les personnes du métier du livre se reconnaitront à travers ce petit récit, et ne manqueront pas de sourire à certaine comparaison !

Une belle satire de notre système. Dommage que des élucubrations de l'auteur viennent perturber le cours de ses pensées, car ce thème aurait pu être traité en conservant l'humour du début. Cela dit, à la fin du roman, l'auteur justifiés on choix d'écriture. Mais bon...

Pas une grande réussite ce livre, ou alors il n'est pas fait pour moi. Au départ pourtant, j'aimais bien le style de l'auteure. L'héroïne est attachante quand on la voit galérer pour boucler ses fins de mois, avouons-le on a tous connu ces économies de bout de chandelle, permettant d'arriver au jour de paie. Après ce bon début, tout part en vrille, c'est devenu du grand n'importe quoi, des pages entières de répétitions, des digressions qui n'ont rien à voir avec le récit, des scènes de sexe qui n'ont aucun intérêt dans l'histoire. Non vraiment j'ai bien faille abandonné, je suis allée au bout et même quand l'auteure reprend les péripéties de son héroïne, ça ne marche plus et j'ai eu hâte de finir ce livre.

Résumer une vie complète en 200 pages, cela fait relativiser. On se retrouve un peu tous dans la description de cette vie tranquille semée des aléas de la vie. Reste un sentiment de tristesse car il renvoie à notre propre condition et une fin plutôt commune à la vie. Il m'a plutôt déprimé mais aussi envie de profiter de la vie qui passe trop vite, on s'en rend rapidement compte!

Dès les deux premiers chapitres, l'auteure réussit à me prendre dans ses filets. Le premier chapitre est consacré à Bastien, le second à Maïa, ainsi dès les premières pages l'histoire d'amour peut commencer. L'alternance des chapitres en « Je » pour Bastien et en « Elle » pour Maïa déroule pour nous l'histoire d'une rencontre où les personnages se croisent sans se voir dans un parc à Lyon. Pourtant il faudra attendre bien des pages avant la véritable rencontre. Entre-temps c'est toute la construction du roman qui n'est pas sans rappeler une bonne série ou un thriller. Les personnages passent près l'un de l'autre, ils se côtoient sans le savoir avec en fond, l'intrigue qui se joue. Et quelle intrigue, j'ai adoré ce scénario divisé en deux livres, La compacteuse et Le cristal bleu sans réelle rupture entre les deux. On retrouve un ouvrier broyé dans une compacteuse à déchets, une enquête de police est ouverte. Bastien, inspecteur du travail est missionné, rapidement on se rend compte que l'accident ne peut être qualifié d'accident du travail mais plutôt d'homicide. Dès lors, entre rebondissement et suspense, le rythme s'accélère. Sans compter l'apparition de nombreux personnages secondaires qui dynamisent l'histoire. Arrive alors insidieusement une touche de fantastique avec un cristal bleu. Maïa est journaliste scientifique et adepte du Rubik's cube. Elle devait écrire un article sur un cristal exceptionnel aux étranges propriétés qui décontenancent les plus grands physiciens dont fait partie sa tante au Cern de Genève. L'atmosphère se charge d'étrangeté entre la compacteuse effrayante et le cristal toxique. Une lecture captivante et multiple, on y trouve une enquête policière, un thriller, du fantastique et de la romance. De nombreux points de vue portés par de nombreux personnages ce qui est toujours agréable. Une très belle découverte avec ce roman aux thématiques actuelles qui s'adressent à tous. Bonne lecture.

Première chronique de l’année et on commence bien 2024 avec une Masse Critique Privilégiée. Je tiens à remercier Babelio et les éditions du Seuil pour leur confiance.

Ils m’ont permis de découvrir en avant-première « Fantastique histoire d’amour », de Sophie Divry, sorti le 05 janvier 2024 pour la rentrée littéraire d’hiver.

Deux points de vue, deux personnages que rien ne semble lier. Et pourtant… un accident du travail : un ouvrier est retrouvé mort dans un compacteur à plastique. Une étude sur des cristaux est menée dans un institut de physique en Suisse. Une nouvelle drogue qui aspire toute joie de vivre voit le jour et donne l’occasion à Bastien et Maïa de se rencontrer. Entre complots, soifs de pouvoirs, passés douloureux et présents pleins de doutes, parviendront-ils à s’aimer ?

Lui est inspecteur du travail. Elle, journaliste scientifique. Une enquête est ouverte et c’est une course contre la montre qui commence pour parvenir à endiguer le sort qui s’acharne sur eux

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman entre thriller et tranche de vie des deux protagonistes principaux. Une once de fantastique, d’où le titre, sûrement, est ajoutée avec ce mystérieux cristal aux propriétés pas si magiques que cela.

Il m’a cependant manqué quelque chose d’essentiel et que j’apprécie particulièrement durant mes lectures : les émotions. Cette petite touche de tension, de frisson, qui installe le suspens de l’enquête suivie par les deux protagonistes. Ce zeste de poésie et de tendresse face à leur histoire d’amour naissante. Cette once de compassion que le lecteur éprouve pour l’un ou l’autre lorsque l’on parle de sa vie. J’ai eu l’impression d’effleurer la surface des personnalités de Maïa et Bastien sans parvenir comprendre totalement ce qu’ils ressentaient aux différentes étapes de l’histoire. Je n’ai pas ressenti d’ascenseur émotionnel ni de dynamique entre les passages qui auraient pu être plus tendus, avec de l’action et des révélations, et ceux plus descriptifs. J’ai trouvé cela bien dommage, car il y avait matière à en faire quelque chose d’encore mieux.

Par ailleurs, les explications scientifiques et les chapitres explicatifs sur les cristaux scintillants étaient un peu trop obscurs et pas assez vulgarisés pour la novice que je suis. Sans doute sont-ils très bien documentés et que ce qui se dit paraît vrai, mais je pense sincèrement ne pas avoir tout compris.

Néanmoins, la plume de l’autrice est fluide et agréable à lire, les dialogues vivants et la narration bien maîtrisée.

Pour conclure, un bon moment de lecture vous attend avec cette « Fantastique histoire d’amour » qui vous plongera au cœur d’une enquête au timing serré pour contrer une invention scientifique qui a mal tourné, menée par deux protagonistes proches de nous. À lire pour cette rentrée littéraire hivernale !

Une découverte de ce monde scientifique régit malgré lui par l'argent.

Un roman original au sujet peu abordé pour nous plonger dans cet univers particulier.

On suit ces chercheurs qui veulent faire avancer la science, mais aussi ce côté sombre avec la recherche du gain avant tout.

L'action se fait attendre et il faut avoir passé les deux premiers tiers du livre pour voir apparaître rebondissements et suspense.

Si le départ plante bien ses personnages il y a aussi quelques situations improbables, beaucoup de descriptions et des explications scientifiques un peu trop poussées.

Certes on ressent le travail de recherches de l'autrice mais cela reste un peu trop technique pour la petite lectrice que je suis.

Si les 2 protagonistes m'ont parfois touché, leurs personnalités m'a cependant semblé aussi quelque peu survolées. Je n'ai pas toujours réussi à les comprendre complètement.

L'histoire et le sujet sont originaux mais il m'a manqué une certaine dose de frissons pour appeler ce roman un thriller comme l'annonce le 4e de couv.

Perso, j'aurais épuré certains passages qui m'ont semblé longs et plus qu'inutiles, et j'aurais développé plus sur l'action, sur les effets, les tenants et les aboutissants de cette création.

Cela reste une lecture agréable entre roman, romance et polar scientifique.

Merci à Babelio et aux éditions du Seuil de m'avoir permis de découvrir ce roman.

L'histoire se découpe en deux parties. La première est assez lente. Elle place tranquillement ses pions pour se déchaîner dans la seconde partie, dont le rythme s'approche du côté thriller mentionné dans la quatrième de couverture.

Sophie Divry m'a tenue en haleine pour la plus grande partie de son histoire. Elle maîtrise l'art de nous tendre la main et de nous donner envie de prendre le bras entier. Néanmoins, la première chose, c'est que vous ne devez pas vous attendre à y voir se dessiner une romance. S'il y a bien une histoire d'amour, elle explose tardivement dans le roman. La seconde chose, c'est que si l'on retrouve des codes propres au thriller, cette partie reste minoritaire. C'est en ayant cela à l'esprit que vous pourrez savourer la plume de l'autrice.

On a de jolies réflexions sur nos conditions humaines, un brin de poésie aussi. C'est beau et tragique à la fois.

Bastien n'est pas un personnage auquel on aime s'accrocher malgré une narration à la première personne pour tous les chapitres le concernant. On apprend à le connaître et à le comprendre. Maïa est une héroïne lointaine. Cette narration à la troisième personne la rend insaisissable pour nous, comme pour Bastien.

Et pourtant, ce roman fait son petit effet. Il se dévore à mesure que le mystère entourant les cristaux scintillateurs s'épaissit. Il nous emporte dans une course contre la montre dont nous voulons connaître l'issue, très incertaine jusqu'à la dernière page.

Fantastique histoire d'amour est un roman avec une bonne intrigue, des péripéties parfois dangereuses et la touche suffisante de questionnements existentiels pour créer une résonance chez le lecteur.

A découvrir.

Ce texte écrit comme un long monologue sans paragraphe est malgré son peu de pages (64) long à lire et donne une piètre image des bibliothécaires. Ce qui m'a dérange, car c'est mon métier.