Laurie Viera Rigler

Un livre qui confère un moment de détente mais qui est un peu long à finir, j'ai été déçue par la banalité des personnages trop communs à mon goût, cependant la transposition dans une autre époque est originale. Sympa mais pas un chef-d'œuvre...

Ce livre est un petit bijou. J'étais dubitative car l'auteur ayant cédé à la haustinmania qui règne à notre époque, j'ai d'abord pensé que et ce livre s'ajoutait aux multiples fanfictions, adaptations, copies limites plagiat et autres concernant les écrits de cet auteur. On trouve une histoire presque similaire dans une mini-série anglaise intitulé "Lost in Haustin" diffusé en France sous le titre "Orgueil et Quiproquos". Dans le téléfilm, Amanda trouve un passage qui mène de sa salle de bain à l'univers d'"Orgueil et Préjugés", met la pagaille dans l'histoire et passe la durée de la série à essayer de rattraper ses erreurs.

Laurie Viera Rigler à choisi de faire transmigrer les consciences de deux fans de Jane Haustin. Dans ce premier tome Jane, jeune aristocrate vivant en 1813 dans un manoir de la campagne anglaise se retrouve dans la peau de Courtney, jeune femme célibataire et malheureuse en amour de 2009, qui habite dans un trois pièces minable d'un quartier sensible de Los Angeles.

L'idée est bonne, chacune entrant dans le corps de l'autre, héritant de ses problèmes et de ses galères avec, en outre, l'obstacle du choc culturel. Mais ce qui est meilleur encore, c'est que le récit sonne vrai. Bravo à l'auteur pour son travail de recherche sur l'expression, le vocabulaire, les usages et les mille et uns détails de la vie quotidienne, des mœurs et de la mentalité des années 1800.

Par ailleurs, au-delà de l'histoire, gentillette qui est la trame de ce récit, ce livre pose d'excellentes questions sur l'évolution des rapports hommes femmes à travers le temps, sur les véritables conquêtes des féministes et sur le long chemin qu'il reste à faire pour parvenir à un véritable égalité. Il démontre aussi, que les problèmes liés à l'amour et aux couples sont intemporels même si chaque époque y apporte une réponse différente.

Je le conseille donc, pour l'histoire sympathique et plaisante à lire, pour le contexte qui permet de découvrir certaines vérités cachées de la Régence Anglaise et pour la réflexion sur l'amour et les rapports hommes/femmes.

Pour ma part, je vais commencer l'histoire de Courtney en 1813, espérant y prendre autant de plaisir.

Ce deuxième tome nous fait retrouver la conscience de Courtney dans le corps de Jane. Nous voici donc transporté en 1813. Comme on pourrait si attendre, la peinture de la Régence Anglaise est très fouillée.

Notre infortunée héroïne, californienne du XXIe siècle découvre avec effroi les difficultés inhérentes à un monde qui ne connait pas encore les règles de l’hygiène, que ce soit en matière corporelle, de nourriture ou de prophylaxie. Elle s'aperçoit que les robes en mousseline et les redingotes élégantes enveloppent des corps dont les effluves se mêlent aux parfums utilisés généreusement pour masquer l'absence de toilette. Dans le corps de Jane, elle expérimente la condition de la jeune femme non mariée de trente ans. Éternelle jeune fille soumis à une surveillance constante, y compris la sienne, pour ne pas obérer sa chance de dégoter un mari de son rang, pourvu d'une fortune honnête.

Mais ces difficultés à s'adapter ne sont pas ses seul problèmes. Courtney a ramené ses fêlures, notamment ses craintes envers la gens masculine suite à la double trahison dont elle à été victime en 2009. Comment, dans ce cas, pouvoir raisonner sainement devant les avances de Charles Edgeworth, son voisin, qui est soupçonné par la propre sœur de ce dernier, d'aimer les amours ancillaires ? Charles ne lui est pas indifférent mais n'est-ce pas son habitude de s'éprendre des hommes les moins dignes de confiance ? Cependant, si Charles est honnête, ses doutes ne vont ils pas la faire passer à côté du bonheur ?

L'auteur a su donner à son ouvrage le ton et le rythme d'un roman de Jane Austin avec, de temps en temps, une réaction "épidermique" de son héroïne, dont le féminisme et la liberté de mœurs est fortement mis à mal.

Les deux livres se complètent, analysant les relations hommes/femmes dans deux époques à priori si différentes et au fond si semblables. Que ce soit en 1813 et 2009, les sentiments restent les mêmes ainsi que le jugement moral de la société sur "la bonne manière" d'aimer et de vivre sa vie amoureuse.

C'est la grande leçon de ces livres, mais leur plus grande réussite, c'est de nous l'avoir appris sans que nous nous en rendions compte, pris par le plaisir de la lecture et emportés par ces deux histoires si joliment écrites.

J'ai beaucoup aimé ce livre. La différence d'éducation entre les 2 époque est saisissante! Surtout le passage sur les menstruations.

Une lecture dans prise de tête!

Une Austenerie sans prétention qui est pourtant suffisamment documentée pour nous entrainer dans le monde anglais sous la Régence!

Ainsi malgré le romantisme, les belles tenues, et le fait que l'héroïne a la chance d'être parachutée dans la classe aisée...les odeurs sont parfois fortes pour les nez sensibles, les wc ne sont même pas une cabane de jardin, mais un pot de chambre, la médecine avec ses saignées a grand besoin d'évoluer, la baignoire est un luxe à remplir, quand à l'ancêtre des serviettes et des tampons...on est bien contentes de ne pas l'avoir connu!^^

Au delà du retracé historique de la période (les bains à Bath sont effrayants et la condition des femmes peu réjouissante), on plonge bien évidemment dans une romance fleur bleue, avec des quiproquos qui finissent par se démêler, de vils personnages auxquels nos chouchoutes échappent heureusement, et un décor qui nous fait rêver malgré la différence de mœurs. (Etrangement encore plus forte entre la ville et la campagne! Oo)

Avoir autant d'aperçus de la vie de "Courtney", nous intrigue quand à la manière dont "Jane" la vit à sa place. (Forte envie de plonger dans le pendant "Tribulations" forcément!).

Vous rencontrerez aussi une voyante pas comme les autres, en plus d'une amie compréhensive, ce qui contrebalancera agréablement la cousine acide et la mère nocive...et bonus Mr Mansfield est un père aussi bienveillant que celui de Lizzie!

En plus des noms, il y a plein de références faites aux romans de Jane Austen (et même une "rencontre" ...), mais pour rassurer ceux et celles qui comme moi ne les ont pas encore tous lu (oui parfaitement! Je les économise!) cela est plaisant même si on les saisit pas toutes.

Donc ne boudez pas cette lecture!;) (En plus un homme courtois vous y attends!^^)

Une petite austenerie très sympathique, juste comme je les aime. Il se lit très vite et très bien.

Au final c'est un livre sans prise de tête et ça fait du bien.

Pas la meilleure des austeneries de mon point de vue mais elle a le mérite d'être originale. En effet, bien que l'histoire soit construite autour de Jane Austen et de son monde, elle ne met pas en scène des personnages déjà existants ou ayant un lien avec les personnages qu'à pu créer la célèbre auteur.

Même si bien entendu le roman est ponctué de petites anecdotes et références sur l'oeuvre de Jane.

J'ai beaucoup aimé les descriptions de la ville de Bath et de son eau (qui est en effet ignoble, car oui oui, je l'ai goûté), l'amie fidèle Mary qui lui offre beaucoup de soutient (car pas facile tous les jours de se retrouver en 1813 alors qu'on vient au XXIème siècle : vive l'hygiène actuelle !).

J'ai passé un très bon moment en compagnie de Courtney/Jane et de son histoire.

On suit les aventures de Jane, du XIXe siècle qui se trouve propulsée dans le corps de Courtney, au XXIe siècle.

J'ai trouvé le roman assez niais mais j'imagine que c'est ce qu'on attend des adaptations de la Austenmania. Pourtant, quand on connaît le profondeur d'Orgueil & Préjugés, c'est à se demander pourquoi les adaptations sont si plates.

Beaucoup de choses m'ont dérangée dans ce roman mais je parlerais surtout de Spoiler(cliquez pour révéler)Wes qui dit que sans poblème, il s'en fiche si Jane a pris la place de Courtney, il l'aime ! Sauf qu'elles ne sont pas la même personne. Soit il n'aime que son physique et OK, soit c'est vraiment une insulte envers Austen. Enfin, j'en sais rien, ce point-là m'a beaucoup dérangée.

Sinon, le début est trèèèès lent mais crédible (ça aurait été étonnant que l'héroïne ne s'interpelle pas toutes les 5 minutes de ce qui l'entourait.

Par curiosité, quand ma PAL sera moins haute, je lirais peut-être les aventures de Courtney au XIXe siècle.

Un livre avec beaucoup d'humour. J'ai eu du mal à plonger au début mais l'histoire est prenante petit à petit. J'ai hâte de lire le tome avec Jane qui arrive dans notre époque.

Fan de Jane Austen depuis toujours c'était la lecture parfaite grâce aux références de ses oeuvres que j’adore et ce livre est une des meilleures austeneries que j’ai lu ! C’était tout mignon avec la romance entre Courtney et Spoiler(cliquez pour révéler)Wes , j’ai adoré notre héroïne qui malgré un monde qu’elle ne connait pas arrive à y faire sa place et s’imposer et le personnage de Deepa était vraiment très amusant ! Hâte de lire la version de Courtney dans le corps de Jane et de rencontrer le fameux Mr Edgeworth.

Etonnamment, cette lecture a été une très bonne surprise. Entendons-nous bien, c'est loin d'être de la grande littérature, mais je pense que le livre n'a de toute façon pas cette prétention. Il se contente d'être divertissant, drôle, avec des références recherchées et une maîtrise historique franchement plus correcte que ce à quoi je m'attendais en le commençant.

Le personnage principal est cohérent et réaliste, et l'écriture légère sans pour autant être mauvaise. C'était en résumé une bonne lecture du temps des fêtes, sans prise de tête, et c'est exactement ce qu'il me fallait sur le moment entre deux grosses lectures.

Il n'a peut-être pas le potentiel d'être un véritable coup de cœur, mais il a au moins eu le mérite de me surprendre et de dépasser mes attentes. Je lirai même peut-être le premier tome.