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Kara

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39 lecteurs

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Note moyenne : 7.17/10
Nombre d'évaluations : 29

0 Citations 12 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Kara

Sortie France/Français : 2014-07-02

Les derniers commentaires sur ses livres

Le Bleu du ciel, Tome 2 : Les Ombres de Jérusalem

Avec la suite du tome 1 , vous serez comblez pour un scénario mieux tourné, de superbe dessin, et des personnages surprenant, à lire et relire.

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Le Bleu du ciel, Tome 3 : Les Oubliés de l'Eden

Avec ce dernier tome enfin je pense ( et j'espère me tromper), vous serez ravis par un scénario bien écrit et bien ficelé, domme qu'il y ai quelque fautes, (comme moi ^_^), a lire à et à relire.

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La Guerrière innocente, Tome 1 : Ma meilleure ennemie

Encore une bonne bande dessinée de Kara, ou le scénario est au rendez vous, avec plusieurs petit suspense, originalitées dans tout les coins, A lire ... Il faut juste espérer que kara nous offres plus de trois tome dans cette série.

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Commentaire ajouté par Lildrille 2016-08-28T19:09:26+02:00
Le Bleu du ciel, Tome 1 : Dame Lucifer

Les dessins sont d'une qualité incroyable, les couleurs font rêver et l'histoire est palpitante. Les personnages ont du caractère et sont attachants. Les femmes sont mises en avant d'une belle façon.

Kara a ses façons bien à lui de nous faire rêver tout en nous faisant passer des messages qui vont bien au-delà de ses histoires.

Spoiler(cliquez pour révéler)Vampires, loup-garous, diable, dieu, magie... Une recette étonnante mais efficace pour les amoureux du style.

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Le Bleu du ciel, Tome 3 : Les Oubliés de l'Eden

Une fin haute en couleur pour une série qui avait déjà si bien commencée !

Vous ne serez pas déçus :)

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Le Miroir des Alices, Tome 1 : L'ennemie qui est en moi

Le scénario est un peu brouillon et les personnages mal exploités, ce qui m'a laissé un peu déçue.

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La Guerrière innocente, Tome 1 : Ma meilleure ennemie

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=24950

J'ai mis la note de : 15/20

Mon avis sur la série complète : La guerrière innocente est une série en deux tomes, écrite par Kara, un auteur, coloriste et dessinateur de talent qui sait nous ravir par ses travaux aux inspirations japonaises, ses personnages féminins d’une beauté ravageuse et ses histoires toujours étonnantes, navigant entre science-fiction, fantaisie et mondes parallèles.

Kara n’en est pas ici, à ses premières armes. Cette série vient s’ajouter à sa liste déjà bien entamée. Le Miroir des Alices, une série également en deux tomes, raconte l’histoire d’Alice, une jeune femme qui se retrouve dans un univers d’héroic-fantasy après un terrible accident qui l’a plongée dans le coma. Le Miroir des Alices est un monde parallèle et technologiquement avancé où tout est possible pour faire plaisir à ces habitants qui, loin de la réalité humaine, profitent de leur nouvelle chance pour se créer une vie hors du commun. Alice ne supporte pas cette existence et va tout essayer pour sortir de ce pays des merveilles aliéné. Kara, en plus de ses magnifiques dessins et de ses personnages attachants, nous apporte une vision de l’humanité et de l’esprit humain tout en finesse et philosophie, nous donnant des pistes de réflexion sur la recherche du bonheur et nous confrontant à nos propres pensées. Avec ce diptyque, l’auteur n’offre ainsi pas une lecture si aisée et accessible à tout le monde. Il faut savoir lire entre les bulles.

Sa trilogie du Bleu du ciel, en est un autre exemple. La réflexion est poussée encore un peu plus loin, frayant même avec la religion et mettant en scène le Diable, personnifié en femme, venant annoncer la fin de l’humanité à Dame Lilith, une vampire aux pouvoirs singuliers qui ne craint pas la lumière. Lilith fera tout ce qui est possible pour empêcher Dame Lucifer de mettre fin au genre humain. Cette trilogie détonne par ses personnages charismatiques, perdus dans leurs quêtes personnelles, se cherchant et voulant sauver l’humanité, dans un univers au style manga, toujours aussi magnifique et coloré. Le manichéisme est absent de cette série et tout est fait pour que le lecteur réfléchisse et se questionne sur sa propre vie. Kara aime pousser ses lecteurs à se dépasser et à sortir grandis par ses écrits ou, du moins, plus enclins à la réflexion et au dépassement de soi.

La Guerrière innocente est un diptyque plus simple d’accès que ces précédentes œuvres. L’auteur s’est lancé dans une aventure de fantaisie plus ou moins classique, peu enclin à détailler les pensées et les quêtes des personnages mais s’intéressant davantage à l’intrigue, à ses rebondissements et à ses scènes de bataille majestueuses. L’univers de cette série est particulièrement magique. Les déplacements se font par l’intermédiaire de vaisseaux incroyables, d’inspirations steampunk, rappelant l’époque victorienne, aux allures et designs plus grandioses les uns que les autres. Mélange de grands voiliers, de machines à vapeur, de navires de guerre, ces bâtiments peuvent atteindre la taille d’une ville et transporter des centaines de personnes. D’ailleurs, les villes sont immenses, à la fois modernes et anciennes, technologiquement avancées et vestiges d’un lourd passé visible dans les ruines et sites archéologiques. Dans les nuages, au sein d’immenses forêts, par-delà de grands canyons ou dans d’arides déserts, la civilisation s’est disséminée partout. Chiens, chats, humains et autres créatures étranges peuplent ce monde.

Malgré cette vision de rêve, un drame terrible a eu lieu. 90 % de la population masculine a disparu. La Peste des Innocents a décimé le monde avant le début de l’histoire et semble s’être à présent calmée. Gunhild, la pirate des cieux, la mélomane des airs, et Clothilde Darneguerre, la mercenaire amnésique, vivent sur cette planète et se livrent de terribles batailles. Gunhild a une magnifique chevelure rousse, un œil en moins et une ceinture brillante, tandis que Clothilde est habillée de bleu, est un peu plus discrète, porte une tenue moins outrageuse et des cheveux souvent nattés. Leurs personnalités sont opposées mais leurs soifs de justice, de respect et de paix sont leur source principale d’énergie.

Au début du premier tome, Gunhild s’attaque à un bâtiment noble, transportant Raphaël de Judicaël, maître de cérémonie des grandes enchères des concessions territoriales qui auront bientôt lieu au sénat de Lutécia, capitale de Gallia. Les différents pays vont en effet se partager les territoires inoccupés après la disparition de la plupart des habitants, et remodeler leurs frontières pour une meilleure gestion et de plus justes jugements. Clothilde, toujours prête à défendre la cause des plus faibles, combat la pirate et l’empêche de faire du mal au maître de cérémonie et à son équipage. Raphaël propose alors à Clothilde un travail qui va l’intéresser : protéger les ambassadeurs des différents pays venus pour les grandes enchères et permettre qu’ils rentrent chez eux sains et saufs.

Effectivement, des complots font rage. Les nobles ne sont pas aimés ni respectés par le peuple. Ce dernier s’est senti abandonné lors de l’apogée de la Peste, quand les nobles se sont barricadés et protégés dans leurs demeures, refusant toute venue extérieure et laissant les plus pauvres mourir dans d’atroces souffrances. Clothilde est partagée entre les souhaits du peuple et les images de son passé qui refont surface. Raphaël lui a rendu espoir avec ses idées de renouveau et de changements. Doit-elle croire à ce qu’il dit ? Doit-elle chercher à le défendre à tout prix ? Pourquoi Gunhild voulait-elle le tuer ? Les enchères se déroulent comme prévu dans un sénat qui rappelle fortement le sénat intergalactique de la saga Star Wars avec ses compartiments concentriques, placés en pyramides, et accueillant chacun un pays unique.

Après un terrible attentat fomenté par la pirate sur l’immense navire ramenant les ambassadeurs après la vente aux enchères, Gunhild se fait capturer et torturer, au début du second tome. La pirate mélomane a tout de même encore réussi son coup : voler et détruire le document attestant de la nouvelle possession de Raphaël, une concession sur les terres du désert de Hourna-Nizat. Ce désert regorge de ruines du passé, nous rappelant les images de l’Egypte Antique, avec ses statues monumentales, ses humains mi-divins mi-animaux, ses colonnes joignant les cieux et ses sphinx à l’image de boucs. Que cache ce désert ? Qu’y cherche Raphaël ? Le passé perdu de Clothilde finit par la rattraper et Gunhild paraît en savoir beaucoup plus sur elle et ses liens avec la Peste des Innocents. Ce qu’elles vont découvrir dans ce désert vont changer leur vie, leur passé et leur vision de l’avenir. L’origine de la Peste des Innocents finira même par être divulguée.

Cette série, par ses rebondissements, ses personnages, ses dessins fabuleux, ses inspirations multiples et sa conclusion inattendue, est agréable à lire et donne envie d’en apprendre plus sur le passé des personnages, leurs motivations et leurs faiblesses. Rapide à lire, ce diptyque est tout de même plutôt destiné à des adolescents, car mettant beaucoup moins en avant des réflexions poussées sur le genre humain et leur psychologie que les autres séries auxquelles Kara nous avait habitués. L’intrigue se termine sur une note positive et les cheminements secondaires se voient également résolus avec succès. Clothilde se redécouvre, son passé lui revenant à l’esprit, quand Gunhild apparaît moins cruelle, ses motivations expliquées et dévoilées au grand jour.

On passe ainsi un bon moment, sans trop réfléchir, même si les retournements de situation nous étonnent, nous accrochant et nous tenant en haleine jusqu’à la fin. La nouvelle série de Kara, destinée à un public plus large, est ainsi tout de même une réussite. Il aurait cependant été agréable d’en apprendre plus sur les personnages, de les voir se développer davantage, de voir évoluer le monde suite aux découvertes des deux jeunes femmes et de les suivre dans leurs prochaines aventures.

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La Guerrière innocente, Tome 2 : Le Palais de l'oubli

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=24950

J'ai mis la note de : 15/20

Mon avis sur la série complète : La guerrière innocente est une série en deux tomes, écrite par Kara, un auteur, coloriste et dessinateur de talent qui sait nous ravir par ses travaux aux inspirations japonaises, ses personnages féminins d’une beauté ravageuse et ses histoires toujours étonnantes, navigant entre science-fiction, fantaisie et mondes parallèles.

Kara n’en est pas ici, à ses premières armes. Cette série vient s’ajouter à sa liste déjà bien entamée. Le Miroir des Alices, une série également en deux tomes, raconte l’histoire d’Alice, une jeune femme qui se retrouve dans un univers d’héroic-fantasy après un terrible accident qui l’a plongée dans le coma. Le Miroir des Alices est un monde parallèle et technologiquement avancé où tout est possible pour faire plaisir à ces habitants qui, loin de la réalité humaine, profitent de leur nouvelle chance pour se créer une vie hors du commun. Alice ne supporte pas cette existence et va tout essayer pour sortir de ce pays des merveilles aliéné. Kara, en plus de ses magnifiques dessins et de ses personnages attachants, nous apporte une vision de l’humanité et de l’esprit humain tout en finesse et philosophie, nous donnant des pistes de réflexion sur la recherche du bonheur et nous confrontant à nos propres pensées. Avec ce diptyque, l’auteur n’offre ainsi pas une lecture si aisée et accessible à tout le monde. Il faut savoir lire entre les bulles.

Sa trilogie du Bleu du ciel, en est un autre exemple. La réflexion est poussée encore un peu plus loin, frayant même avec la religion et mettant en scène le Diable, personnifié en femme, venant annoncer la fin de l’humanité à Dame Lilith, une vampire aux pouvoirs singuliers qui ne craint pas la lumière. Lilith fera tout ce qui est possible pour empêcher Dame Lucifer de mettre fin au genre humain. Cette trilogie détonne par ses personnages charismatiques, perdus dans leurs quêtes personnelles, se cherchant et voulant sauver l’humanité, dans un univers au style manga, toujours aussi magnifique et coloré. Le manichéisme est absent de cette série et tout est fait pour que le lecteur réfléchisse et se questionne sur sa propre vie. Kara aime pousser ses lecteurs à se dépasser et à sortir grandis par ses écrits ou, du moins, plus enclins à la réflexion et au dépassement de soi.

La Guerrière innocente est un diptyque plus simple d’accès que ces précédentes œuvres. L’auteur s’est lancé dans une aventure de fantaisie plus ou moins classique, peu enclin à détailler les pensées et les quêtes des personnages mais s’intéressant davantage à l’intrigue, à ses rebondissements et à ses scènes de bataille majestueuses. L’univers de cette série est particulièrement magique. Les déplacements se font par l’intermédiaire de vaisseaux incroyables, d’inspirations steampunk, rappelant l’époque victorienne, aux allures et designs plus grandioses les uns que les autres. Mélange de grands voiliers, de machines à vapeur, de navires de guerre, ces bâtiments peuvent atteindre la taille d’une ville et transporter des centaines de personnes. D’ailleurs, les villes sont immenses, à la fois modernes et anciennes, technologiquement avancées et vestiges d’un lourd passé visible dans les ruines et sites archéologiques. Dans les nuages, au sein d’immenses forêts, par-delà de grands canyons ou dans d’arides déserts, la civilisation s’est disséminée partout. Chiens, chats, humains et autres créatures étranges peuplent ce monde.

Malgré cette vision de rêve, un drame terrible a eu lieu. 90 % de la population masculine a disparu. La Peste des Innocents a décimé le monde avant le début de l’histoire et semble s’être à présent calmée. Gunhild, la pirate des cieux, la mélomane des airs, et Clothilde Darneguerre, la mercenaire amnésique, vivent sur cette planète et se livrent de terribles batailles. Gunhild a une magnifique chevelure rousse, un œil en moins et une ceinture brillante, tandis que Clothilde est habillée de bleu, est un peu plus discrète, porte une tenue moins outrageuse et des cheveux souvent nattés. Leurs personnalités sont opposées mais leurs soifs de justice, de respect et de paix sont leur source principale d’énergie.

Au début du premier tome, Gunhild s’attaque à un bâtiment noble, transportant Raphaël de Judicaël, maître de cérémonie des grandes enchères des concessions territoriales qui auront bientôt lieu au sénat de Lutécia, capitale de Gallia. Les différents pays vont en effet se partager les territoires inoccupés après la disparition de la plupart des habitants, et remodeler leurs frontières pour une meilleure gestion et de plus justes jugements. Clothilde, toujours prête à défendre la cause des plus faibles, combat la pirate et l’empêche de faire du mal au maître de cérémonie et à son équipage. Raphaël propose alors à Clothilde un travail qui va l’intéresser : protéger les ambassadeurs des différents pays venus pour les grandes enchères et permettre qu’ils rentrent chez eux sains et saufs.

Effectivement, des complots font rage. Les nobles ne sont pas aimés ni respectés par le peuple. Ce dernier s’est senti abandonné lors de l’apogée de la Peste, quand les nobles se sont barricadés et protégés dans leurs demeures, refusant toute venue extérieure et laissant les plus pauvres mourir dans d’atroces souffrances. Clothilde est partagée entre les souhaits du peuple et les images de son passé qui refont surface. Raphaël lui a rendu espoir avec ses idées de renouveau et de changements. Doit-elle croire à ce qu’il dit ? Doit-elle chercher à le défendre à tout prix ? Pourquoi Gunhild voulait-elle le tuer ? Les enchères se déroulent comme prévu dans un sénat qui rappelle fortement le sénat intergalactique de la saga Star Wars avec ses compartiments concentriques, placés en pyramides, et accueillant chacun un pays unique.

Après un terrible attentat fomenté par la pirate sur l’immense navire ramenant les ambassadeurs après la vente aux enchères, Gunhild se fait capturer et torturer, au début du second tome. La pirate mélomane a tout de même encore réussi son coup : voler et détruire le document attestant de la nouvelle possession de Raphaël, une concession sur les terres du désert de Hourna-Nizat. Ce désert regorge de ruines du passé, nous rappelant les images de l’Egypte Antique, avec ses statues monumentales, ses humains mi-divins mi-animaux, ses colonnes joignant les cieux et ses sphinx à l’image de boucs. Que cache ce désert ? Qu’y cherche Raphaël ? Le passé perdu de Clothilde finit par la rattraper et Gunhild paraît en savoir beaucoup plus sur elle et ses liens avec la Peste des Innocents. Ce qu’elles vont découvrir dans ce désert vont changer leur vie, leur passé et leur vision de l’avenir. L’origine de la Peste des Innocents finira même par être divulguée.

Cette série, par ses rebondissements, ses personnages, ses dessins fabuleux, ses inspirations multiples et sa conclusion inattendue, est agréable à lire et donne envie d’en apprendre plus sur le passé des personnages, leurs motivations et leurs faiblesses. Rapide à lire, ce diptyque est tout de même plutôt destiné à des adolescents, car mettant beaucoup moins en avant des réflexions poussées sur le genre humain et leur psychologie que les autres séries auxquelles Kara nous avait habitués. L’intrigue se termine sur une note positive et les cheminements secondaires se voient également résolus avec succès. Clothilde se redécouvre, son passé lui revenant à l’esprit, quand Gunhild apparaît moins cruelle, ses motivations expliquées et dévoilées au grand jour.

On passe ainsi un bon moment, sans trop réfléchir, même si les retournements de situation nous étonnent, nous accrochant et nous tenant en haleine jusqu’à la fin. La nouvelle série de Kara, destinée à un public plus large, est ainsi tout de même une réussite. Il aurait cependant été agréable d’en apprendre plus sur les personnages, de les voir se développer davantage, de voir évoluer le monde suite aux découvertes des deux jeunes femmes et de les suivre dans leurs prochaines aventures.

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Le Bleu du ciel, Tome 2 : Les Ombres de Jérusalem

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=36555

J'ai mis la note de : 18.5/20

Mon avis sur la série complète : Le bleu du ciel est une trilogie incroyable pour plusieurs raisons : les dessins sont d’une beauté à couper le souffle, tout en formes, couleurs vives et détails impressionnants ; l’histoire allie éléments surnaturels, religions et légendes ; les personnages sont beaux aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur ; et le discours, loin d’être moralisateur, sublime une idéologie intéressante avec des arguments et exemples dignes d’un livre philosophique. L’auteur Kara marque ici une œuvre grandiose mais bien particulière qui ne plaira pas à tout le monde.

Effectivement, les actions se font rares au fur et à mesure des tomes qui mettent plutôt au premier plan la religion et des paroles philosophiques sur l’humanité et ses croyances. Ce rythme n’est pas du tout dérangeant tant l’intrigue principale est captivante, donnant sans cesse de multiples révélations pour sustenter le lecteur avide. Le tome 3 est celui qui est le plus prenant, le tome 2 est une vraie transition et frustre tant on veut savoir la suite alors que le tome 1 est une belle mise en place.

Le premier tome nous présente les personnages principaux : Lilith, une vampire maladroite et attachante, curieuse, immortelle, qui s’est intéressée à l’histoire dans son ensemble et qui a participé à certains faits historiques majeurs ; Tristan, l’assistant de Lilith qui est prêt à la suivre dans ses entreprises les plus folles et qui d’une drôle de nature ; Déborah, rien de moins que le Diable et Salomé, une démone qui l’accompagne. L’arrivée du Diable est magique et introduit le thème de la trilogie : le jugement dernier. L’humanité passera-t-elle les tests et survivra-t-elle ? Kara traite des humains avec beauté et parle d’eux avec amour. De plus, la féminité est mise en avant dans cette trilogie et d’une magnifique manière. Les personnages sont intelligents, loin des clichés des créatures surnaturelles que l’on rencontre habituellement et font montre d’une grande sagacité.

Le tome 1 se termine par de belles scènes de bataille contre des femmes à l’allure d’amazone accompagnées d’armes immenses, bien plus grandes qu’elles. Les armes de cet univers sont tout simplement uniques et semblent féeriques. Cela donne à l’univers une dimension davantage fantasmagorique et totalement folle, à l’image de l’épée de Zack dans les jeux vidéo Final Fantasy. Les derniers cadres de ce tome révèlent un aspect de Tristan auquel le lecteur ne s’attend pas. Le suspens est à son comble !

Le tome 2 s’intéresse davantage au passé de Lilith qui a frayé du côté de Jérusalem à l’époque où les débuts de la religion chrétienne faisaient rage dans le monde romain. L’auteur a réinventé l’Histoire, notamment celle de Jésus, et ce, d’une belle manière, en liant sa vie à celle de notre vampire et donnant à cette dernière un rôle non négligeable dans la mise en place de son mythe. Les sujets abordés sont complexes, liés à la foi, à l’utilité de la religion, aux desseins de l’humanité et à la dualité Diable/Dieu. Un esprit ouvert est nécessaire pour apprécier pleinement ce tome.

Le tome 3 conclue la trilogie avec grâce et fougue. On en apprend davantage sur le passé tumultueux de Lilith qui a participé à des expériences proches de celles du bien tristement connu docteur Frankenstein ; on en apprend également davantage sur les desseins de Dieu, qui est une femme ; on en découvre plus sur le passé du Diable qui a voulu aider les Hommes en s’exilant aux Enfers et on comprend pourquoi Salomé souffre et quelle est sa quête. La conclusion de ce tome est belle, pleine d’espoir et peut-être même utopique. Le titre de la trilogie prend tout son sens à la dernière page, laissant au lecteur un sentiment de plénitude et d’apaisement bienvenue qui lui permettra de réfléchir et de penser à tout ce qu’il vient de lire tranquillement.

Le bleu du ciel n’est pas à mettre entre n’importe quelle main. Elle demande une ouverture d’esprit indéniable de par les sujets abordés, et une curiosité prononcée étant donné les réflexions abordées et les points de vue intéressants de l’auteur. Cette trilogie est un savoureux mélange entre plusieurs styles, en passant par du fantastique, du féérique, du presque-steampunk, du religieux, du philosophique, et de l’aventure. Une belle lecture qui ne laissera pas non plus indifférent visuellement. Le style de dessin de Kara se rapproche de la culture japonaise, rajoutant un côté manga qui sied bien à cette trilogie.

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Le Miroir des Alices, Tome 1 : L'ennemie qui est en moi

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42640

J'ai mis la note de : 18/20

Mon avis sur la série complète : Kara nous offre, une fois de plus, une série aux dessins magnifiques et aux messages forts, qui n’est pas destinée aux enfants. Il n’est ici pas question de religion, comme dans Le bleu du ciel (une histoire en trois tomes, critiquée sur le site), mais de réflexions vastes sur la vie et la mort. Le sujet n’est pas joyeux mais l’univers choisi apporte une part de féerie qui contraste efficacement avec le texte pour mieux nous troubler et nous envoûter. Nombre de personnages sont en apparence mignons, sortant de contes ou de dessins animés. Ce décalage est au départ énigmatique mais l’explication apportée est cohérente et très intéressante pour la suite.

Le miroir des Alices se termine en deux tomes. L’atmosphère y est étrange et quelque peu perturbante. En plus de cette part de magie énoncée plus haut, l’auteur et dessinateur Kara nous a concocté une ambiance également technologique, ponctuée d’intelligence artificielle, et de pouvoirs puissants associant informatique et ésotérisme. Ce mélange savant est génial et est la force de ce monde étrange. On se sent vite happés par tous ces mystères que l’on veut comprendre pour mieux s’imprégner.

Les dessins sont toujours aussi beaux, quoique plus affinés et précis dans le tome deux que dans le tome un. Les pouvoirs spéciaux sont bien mis en valeur grâce à des codes couleurs spécifiques et des mots clés tirés du langage des programmateurs. Il est dommage qu’ils soient systématiquement en anglais alors qu’il en existe des traductions de qualité en français. Cependant, ils ne sont pas essentiels à l’histoire et celle-ci se comprend sans ces différents termes. Pour les connaisseurs, cela apporte une vraie dimension informatique qui donne l’impression de se trouver au sein d’un programme crédible. En dehors de ces capacités aux couleurs plutôt vives, les couleurs sont sombres et témoignent d’une ambiance bien particulière. Ce n’est pas désagréable, au contraire, et cela appuie le message de l’auteur.

On suit l’histoire d’Alice, qui tombe dans ce monde sans l’avoir décidé. Elle prend un peu de temps à s’y habituer et nous découvrons avec elle les lois qui régissent cet entre-deux (vous n’y êtes ni vivant ni mort). Les informations nous sont données au fur et à mesure et permettent une intégration plaisante. Le lecteur comprend plus ou moins rapidement le pourquoi et le comment de l’univers, tandis que le personnage d’Alice reste un vrai mystère. L’héroïne se dévoile un minimum sur son passé et les autres personnages ont du mal à lui faire confiance.

Le tome deux nous en dit bien plus sur elle et ses nouveaux camarades, mais la toute fin nous laisse sur notre faim car tout n’est pas révélé. En effet, le passé d’Alice ne compte pas vraiment étant donné le message que veut faire passer Kara. Cependant, cela est tout de même un peu frustrant. L’histoire s’intéresse aux regrets et remords que l’on peut ressentir alors que l’on fait un bilan sur sa vie. Nous ne pouvons malheureusement pas tout réparer. Doit-on s’acharner à tout arranger ? Est-ce viable pour nos proches ou cela reste-t-il un acte purement individualiste ?

Le miroir des Alices est un lieu où ceux qui y vivent sont en réalité gravement malades, dans le coma ou de vrais légumes. Ce monde alternatif leur permet de ne pas désespérer et de démarrer une nouvelle aventure, jusqu’à ce que leur cerveau ou corps reprenne de la vigueur dans le monde réel. Le miroir des Alices est un endroit où les habitants y sont traités comme des dieux. Tout leur est permis et l’intelligence artificielle prend soin d’eux.

Comment vouloir repartir dans la réalité alors que l’on peut tout avoir ici ? La question est plus large que prévu et ne peut se voir d’une manière générale. Chaque personnalité a ses raisons. Que cela soit égoïste ou non, il n’y a pas de gentils ou de méchants dans cette BD, seulement des gens comme nous qui cherchent leur place et leur bonheur dans cet engrenage qu’est la vie. Les messages et réflexions amenés sont intéressants et nous font nous questionner.

Kara parvient à lier univers fantastique et messages philosophiques, tout en faisant vivre à ses héros une aventure palpitante. L’univers technologique et magique est une bonne invention pour faire passer ses idées, même si le message aurait pu être poussé encore plus loin. Les deux tomes se lisent vite et on aimerait en avoir plus !

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Soleil : 5 livres

Pointe Noire : 1 livre