Kris
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Note moyenne : 7.36/10Nombre d'évaluations : 149
0 Citations 68 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme mais l'histoire, si. C'est une belle histoire d'amitié, racontée avec subtilité
Afficher en entierUn document sur un épisode méconnu des luttes sociales en France: en 1950, dans Brest en totale reconstruction, des milliers d'ouvriers disent leur soif de dignité, réclament une meilleure paie. Les autorités soutiennent le patronat, la police tire: un mort, des blessés, des mutilés.
Un cinéaste militant, René Vautier, avec des moyens dérisoires, filme cette lutte et permet à la population une prise de conscience.
Un magnifique poème de Paul Eluard est utilisé (faute de magnétophone pour enregistrer les interviews!) comme bande-son improvisée pour les séances militantes. Merci aux auteurs d'avoir intégré cette oeuvre à une BD, genre généralement jugé étranger à la poésie.
Ne manquez pas ls dernières pages du livre: un dossier complet sur les évènements de 1950, mais aussi la longue quête des auteurs pour retrouver traces et témoignages, puisque la seule copie du film a été détruite. Un document très intéressant sur l'écriture et le travail de transcription.
Afficher en entierCette BD nous embarque dans une histoire originale et très chouette à lire. Comme pour chaque tome, on aimerait rester plonger encore plus longtemps dans les aventures de nos héros.
Bien que Chesterfield et Blutch répètent sans cesse le contraire, on le sait qu'au fond, ils s'apprécient énormément.
Encore un excellent moment passé en compagnie des Tuniques Bleues. Vivement le prochain tome.
Un grand merci au site "NetGalley" et aux éditions "Dupuis" pour cette lecture.
Afficher en entierJ'ai lu "Un sac de billes" de Joseph Joffo quand j'étais ado, je l'ai relu il doit y avoir trois ans quand je l'ai retrouvé dans une boîte à livres. La même lecture avec environ vingt ans d'intervalle, avec un regard différent, mais qui n'a rien perdu de sa poigne. Alors quand je suis tombée sur l'adaptation graphique, je n'ai pas hésité longtemps.
Kris et Vincent Bailly reprennent là l'histoire de Joseph et de son frère Maurice, deux jeunes garçons parisiens et juifs qui ont passé les années de guerre à fuir et à se cacher des Allemands. Jo raconte les trajets d'un endroit à un autre, la peur de se faire prendre, la façon dont ils ont dû renier leur véritable identité, leur enfance volée. Mais il raconte aussi leurs débrouillardises, les retrouvailles, les histoires que leur père leur racontait le soir, des petites anecdotes qui mettent le sourire aux lèvres, les petits boulots et trafics, les personnes qui les ont aidés en pleine connaissance de cause ou à leur insu.
Kris et Vincent Bailly nous offrent ici une très chouette adaptation. Je n'étais pourtant pas fan des dessins au début, que je trouvais un peu trop surchargés, avec des coups de crayons un peu brusques, qui manquent parfois un peu de précision et qui débordent. Mais finalement, j'ai appris à les apprécier au fil des pages : la colorisation (faite à l'aquarelle je suppose), les jeux d'ombre et de lumière, les contrastes, les nombreux traits apparents dénotent bien un travail fait main, et illustrent de manière réaliste l'ensemble des événements.
Quant à l'histoire, je l'ai trouvée extrêmement fidèle à l'originale. Il y manque tout de même la plupart des ressentis de Joseph, mais en ce qui concerne les événements, tout est là (on s'y attarde moins évidemment). Un peu moins émouvante donc, mais qui n'en reste pas moins percutante, pertinente. Et je suis toujours époustouflée de constater à quel point ces deux gamins sont débrouillards. Je suis bien consciente que les circonstances ne leur ont pas laissé le choix, ils sont également souvent tombés sur les bonnes personnes, mais quand même ils m'épatent... Honnêtement, je ne vois pas mon fils de bientôt 12 ans à leur place...
Le petit plus de cette adaptation, c'est que je la trouve accessible à de plus jeunes lecteurs que le livre d'origine, à partir de 11-12 ans peut-être, à peu près l'âge de Joseph quand il débute son histoire finalement. Les événements racontés sont terribles, mais pas racontés de manière violente ou choquante.
Cette adaptation graphique pourrait être une manière pour nos jeunes de comprendre un peu la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Une manière également de se rendre compte du destin des "Youpins" que les nazis leur réservaient, de la persécution des Juifs à cette époque. Une manière peut-être aussi de voir, qu'à leur âge, on peut accomplir de grandes choses indépendamment des adultes.
Afficher en entierUn tome agréable à lire, quel plaisir de retrouver nos héros !
Petit bémol, j'ai trouvé quelques planches moins travaillées et certains dessins plus "brouillons".
Afficher en entierBel ouvrage. Si on peut voir une légère différence dans l'écrit par rapport à Raoul Cauvin, bien que peu perceptible finalement, cela ne perturbe en rien la trame narrative.
L'histoire en elle-même est émouvante, bien écrite et très bien dessinée. L'espace est bien pris, et on découvre ainsi religion, traditions, famille et généalogie, amitié entre divers pays.
Afficher en entierEn soi, le tome est assez vivant.
On ne remarquerait quasi pas le changement de scénariste tant Kris s’est parfaitement imprégné de l’esprit de la série.
Lambil est toujours épatant avec ses dessins ronds et vifs à la fois…
Cependant, ça manque pas mal d’humour par rapport aux débuts…
Quelques confrontations entre Blutch et Chesterfield, pour la forme, mais l’ensemble est assez sérieux, on a de la vraie guerre, du mort…
L’histoire avance, certes, mais plus rude que d’habitude et si c’est agréable de voir qu’on pourra toujours avoir un bon scénariste à la série, ce n’est pas le tome que je prendrai plaisir à relire…
Afficher en entierLire Étienne Davodeau est toujours un bon moment, un moment où l'on sait qu'in va apprendre quelque chose. C'est encore le cas dans cette BD.
Afficher en entierUne belle découverte. De très belles images, notamment celles avec de la pluie (page26).
L'histoire est certes longue à démarrer, mais reste agréable à lire et à découvrir.
Il est regrettable que le personnage du cartographe ne soit pas autant développé que cela.
Afficher en entierIl me restait ce troisième tome à lire, adapté de « Baby-foot » de Joseph Joffo, que j'ai lu en novembre dernier. J'ai laissé passer un peu de temps avant d'ouvrir cette adaptation graphique, comme ça m'arrive souvent, pour m'éviter de trop comparer.
Pour rappel, dans « Un sac de billes », Joseph, dit Jo, est un petit "youpin" qui nous raconte comment il a dû sillonner les routes de France et se cacher pendant l'Occupation allemande, seul avec son frère Maurice, alors âgés tous deux de dix et douze ans. « Baby-foot » en est directement la suite : Après quatre années d'exil, Jo est de retour à Paris. Il vit avec sa mère et son frère aîné Henri, au-dessus du salon de coiffure qu'Henri a repris, leur père n'étant jamais revenu des camps...
Une place au salon lui est automatiquement réservé sitôt que Jo obtiendra son certificat d'études. Mais pour ce dernier, il n'en est pas question : Couper des tifs toute la journée, ça le débecte ! Quant au certif', ils peuvent bien tous se le mettre là où il pense, Jo a bien d'autres choses en tête.
À commencer par vivre et par réaliser ses rêves, dont celui de devenir champion du monde de boxe et connaître la célébrité en Amérique. Jo a donc d'autres chats à fouetter que de faire de l'école une priorité. Il faut bien que jeunesse se passe, comme diraient certains, d'autant qu'on sait que Joseph sera plus tard écrivain et non boxeur, mais aussi et avant tout coiffeur... Mais avant de redescendre sur terre, il profite de la vie et des opportunités qui lui sont offertes : les copains, les filles, le cinéma américain, le baby-foot avec les potes, la boxe, les petits trafics de chewing-gum et de farine avec les soldats américains.
Jo incarne à lui seul la jeunesse de l'après-guerre, en cette année 1946, celle qui peut désormais voir devant soi, et donc avoir des rêves à réaliser et des perspectives d'avenir. Jo a pris comme idéal le modèle américain et voit très loin. Il finira bien par ouvrir les yeux, mais en attendant, il croque la vie à pleines dents et sait nous en faire profiter, à nous lecteurs.
J'ai retrouvé le petit Jo très débrouillard qui m'avait tant touchée dans cet adolescent plein d'entrain, expansif et toujours plein de réparties. Toujours aussi dégourdi et malin, qui sait ce qu'il veut (et ne veut surtout pas), il m'a souvent fait sourire. C'était un réel plaisir que de le rencontrer à nouveau.
Un petit mot sur les dessins, quelque peu "imparfaits" (au sens non péjoratif du terme), avec des décors en fond plutôt approximatifs mais qui recèlent pourtant de menus détails, aux couleurs sobres et aux traits vifs et tout en mouvement qui s'accordent parfaitement avec le tempérament de Jo.
En résumé, j'ai passé un très bon moment grâce à cette BD qui donne libre cours à la jeunesse insouciante et au besoin de vivre à fond.
Afficher en entierOn parle de Kris ici :
2011-08-15T15:32:57+02:00
Les gens aiment aussi
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Editeurs
Futuropolis : 14 livres
Dupuis : 8 livres
Delcourt : 5 livres
Gallisol : 4 livres
Glénat : 3 livres
Petit à Petit : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Belcourt : 1 livre
Biographie
Kris est né en 1972, vit en Bretagne. Étudiant en maîtrise d'histoire et libraire, Kris se lance dans le scénario après sa rencontre avec Obion et la troupe des Violons Dingues. En 2002, avec Julien Lamanda au dessin, il publie Toussaint 66 (Delcourt) et enchaîne avec la série Le Déserteur en collaboration avec Obion. En 2003, il se lance dans l'écriture d'Un Homme est mort qui séduit Étienne Davodeau et paraît chez Futuropolis en octobre 2006. Le livre obtient un succès critique et public et rafle de nombreux prix dont le prix de la bande dessinée d'actualité de France Info. En 2006 encore, il entame une longue collaboration avec Futuropolis avec Le Monde de Lucie dessiné par Guillaume Martinez. En mai 2008 il publie deux récits basés sur son enfance et son adolescence : Coupures irlandaises avec Vincent Bailly et Les ensembles contraires (premier volume), écrit à 4 mains avec Éric T. et dessiné par Nicoby. 2009: Notre-Mère la guerre, tome 1 avec Maël et Les Ensembles contraires, tome 2, aux éditions Futuropolis. 2010: Le Monde de Lucie, tome 3, avec Guillaume Martinez, éditions Futuropolis.
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