Henri Vernes

Pas moyen de lire le texte entier du livre, la vallée de mille soleils?

Je relis les aventures des héros de mon enfance avec plaisir. Cela n'a pas trop vieilli et grâce aux éditions Ananké, on les trouve regroupés dans "Tout Bob Morane" - car il faut dire que les Marabout d'il y a 40 ans partent un peu en pilou.

Une histoire classique de trésor englouti avec raies, requins et pirates...

Pas le meilleur de la saga. Mais c'est toujours agréable de se replonger dans les aventures de Bob Morane.

Je n'ai lu en tout et pour tout qu'une dizaine de Bob Morane, mais celui-ci est de loin mon préféré. Une vie extra-terrestre débarque sur la terre et rien à priori ne semble pouvoir la repousser...

Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai adoré le fait que la créature soit réellement invincible et que la seule survie de l'humanité dépend... de sa mort naturelle ! Cela soulève beaucoup de questions...

Ce n’est pas le meilleur des « Bob Morane » ; d’une part, l’histoire est calquée sur celle du « chien des Baskerville », avec un « dragon » en lieu et place du chien, les marais de Floride plutôt que la lande et Bob Morane dans le rôle de Sherlock Holmes.

A la base, nous avons une vieille légende : au XIème siècle, un terrible dragon se mit à hanter les marais de Fern, en Angleterre. Il dévorait quiconque s’aventurait dans le secteur. De retour de croisade, sir Théobald Fenstone découvrit donc ses terres plongées dans la terreur et l’affliction et, en preux chevalier qu’il était, il s’enfonça seul dans les marais pour abattre le fléau.

Trois jours durant, dit-on, il combattit la bête sans pouvoir prendre l’avantage. Or, Théobald n’était pas seulement un guerrier. Il possédait une voix merveilleuse et chantait comme un ange. Épuisé et voyant se profiler le spectre de la défaite, il entreprit de charmer le dragon par son chant. Il y réussit parfaitement et tout son répertoire y étant passé, l’animal fabuleux s’adoucit et accepta de retourner vivre dans les entrailles de la terre, dont il était sorti, en remerciement du plaisir qu’il avait pris à ce magnifique récital. Le dragon ajouta cependant que si un jour sir Théobal avait besoin de lui, il viendrait sans hésiter.

L’histoire aurait dû s’arrêter là mais hélas ! Théobald avait un frère cadet qui avait bien espéré que son aîné ne reviendrait jamais de croisade, ce qui lui aurait permis d’hériter du titre et du fief. Déçu dans ses attentes, il assassina son frère en déguisant son forfait en accident de chasse. Tout le monde se laissa prendre à son subterfuge. Tout le monde, sauf le dragon. Fou de rage, ce dernier resurgit des profondeurs du monde et traqua l’assassin, qu’il ne tarda pas à tuer. Mais il était si furieux qu’il étendit sa vengeance à tous les descendants mâles du fratricide, dont beaucoup périrent de mort violente et surtout, dans des circonstances mystérieuses.

Évidemment, à l’ère moderne plus personne ne croit à de telles fariboles. Et pourtant ! John Fenstone, dernier du nom, a de bonnes raisons de croire que le dragon ancestral est réapparu. N’est-il pas à la base de la disparition de son frère Richard, dans les marais du Fern ? On a retrouvé des indices… Terrifiés, John et sa femme ont émigré aux États-Unis, où ils sont établis à deux pas des impénétrables marais de Floride, hantés par les caïmans et les moustiques et où peu d’hommes osent s’aventurer. Pas de bol, le dragon décidément bien rancunier à suivi. Plusieurs hommes ont disparu. On a retrouvé des traces de pattes gigantesques armées de terribles griffes. Plusieurs ont vu d’énormes yeux verts perçant les ténèbres. Toujours accompagnés d’un lancinant air de flûte.

Pour Bob Morane, qu’un dragon multicentenaire change de continent et se mette soudain à la musique est quand même très bizarre ! OK, on a compris que la bestiole était mélomane, mais il y a des limites ! Et puis un dragon qui joue de la flûte… franchement… D’autant que Bob Morane, qui a voyagé aux quatre coins de la Terre et dans des endroits très reculés, lui trouve quelque chose de familier, à cette ritournelle.

Bon, dommage que pour garder le mystère jusqu’à la fin, l’auteur ait aligné les incohérences. Sérieux : un de vos potes est en danger, vous avez tout compris, vous savez ce qui se trame, et vous ne lui dites pas ? Non, vous préférez l’insulter pour qu’il sorte tout seul, au lieu de lui dire « Vieux, on va tendre un piège à ton ennemi, faut que tu serves d’appât mais n’ai pas peur, on a alerté la police et on va se le chopper avant qu’il te bouffe » ? Non Monsieur Verne, non ! Désolée mais ça ne tient pas. Donc bof bof bof pour ce coup là.

Le dragon des Fenstone est une bonne histoire, mais pas extraordinaire, le mystère est assez facile à résoudre.

Et Bob Morane et son acolyte qui ressemble un peu trop au duo Sherlock Holmes et Watson dans ce roman.

Forte influence de "Croc-Blanc" pour cet épisode des aventures de Bob Morane. Ce dernier a décidé de passer tout l'hiver en solitaire dans une cabane au fin fond du Canada, en tant que photographe animalier. Bien sûr il tombera sur quelques affreux bien gratinés mais le personnage principal c'est Satan, un chien-loup, qui lui sauvera la mise plusieurs fois.

Bob et son ami Bill en quête de justice se confrontent à des criminels plus filous qu'eux, seule l'arrivée de Jack leur nouvel ange gardien qui va les aider à survivre à toutes les embûches.

Très Bon. La fin m'a surprise.

Le résumé très très court : Bob Morane, un livre et un homme "invisible"

Excellent par sa simplicité, une histoire bien ficelée du début à la fin.