Mervyn Peake
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Note moyenne : 7.17/10Nombre d'évaluations : 29
0 Citations 17 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Foisonnant et vivant, ce deuxième tome nous fait replonger dans la vie de Gormenghast. Il y a les personnages déjà découverts dans le premier tome, mais aussi de nouveau. Eh oui, Titus grandit (on le suit de ses 7/8 ans jusqu'à ses 17 ans), étudie et veut être libre.
Les situations et les personnages sont toujours aussi atypiques, voire amusant. Difficile de s'attacher à eux pourtant, leur "folie" qui les rend si intéressants, les mets aussi à l'écart de notre monde. Le seul au final compréhensible, c'est le vil Finelame, anti-héros par excellence du roman. Un rôle d'autant plus facile que le héros est un enfant.
Afficher en entierLa galerie des personnages tous plus atypiques les uns que les autres s'élargit : Titus est parti. Il a quitté Gormenghast et s'est perdu en chemin jusqu'à arriver à des villes très modernes. Il y a des voitures, des avions, ... Bref, une rupture totale avec le monde surranné et fantastique de Gormenghast.
C'est aussi un livre sur la quête d'identité : avant il était le comte, maintenant il n'est plus rien. Personne ne le connaît et Titus va devoir composer avec. Un livre qui ne clôt malheureusement pas totalement la trilogie puis l'auteur avait prévu d'en écrire un autre (lors de la rédaction de celui-ci il a eu les prémices d'un Parkinson) et ça se sent à la fin.
Afficher en entierUn peu surréaliste, très loufoque, ce livre m'a fait passer un très bon moment avec mes enfants. Et ça ça vaut tous les best sellers du monde.
Afficher en entierJ'ai lu quelque part une indication comme Tolkien et Rabelais réunis. Comme c'est bien trouvé quand on cherche à faire court.
Pas d'intrigue à la Tolkien, mais un univers et ses protocoles qui se plaquent dans un monde empli de personnages et de lieu plus étranges les uns que les autres.
Je n'ai lu que le premier, je me réserve pour les autres. Afin de ne pas me transformer en ogre d'enfer qui pourrait regretter ensuite d'avoir lu trop vite
Afficher en entierLe personnage principal est le château-monde de Gormenghast, on l'explore et le parcourt sans arriver à le délimiter. et on rencontre ses habitants, avec leurs émotions et leurs désirs. Tour à tour émouvant et cruel, terrifiant et poétique, tragique et pantagruélique. Très visuel et onirique.
Afficher en entierLe tome qui ne m'a pas plu, car on perd ce que j'avais adoré : le château de Gormenghast, ses coins et recoins, et ses habitants. C'est un livre beaucoup plus décousu, l'auteur était malade.
Afficher en entierPeut-être encore plus beau que le premier, car encore plus imaginatif, avec de nouvelles parties du château et de nouveaux personnages toujours aussi extraordinaires au sens propre.
Afficher en entierJ'ai commencé ce livre sans avoir aucunes idées de ce que j'allais y découvrir, et je doit dire que ça a été une très bonne surprise ! :)
Malgré quelques longueurs, notamment vers la fin, j'ai passé un très bon moment ! les personnages, tous plus au moins atteins de folie douce et de mélancolie, sont attachants et mystérieux; j'ai particulièrement apprécié Fushia, Nanie Glu et Finelame.
Le château de Gormengasth est immense, j'aimerais tellement pouvoir entré dans les pages du livre, et aller me perdre dans les salles et les couloirs innombrables ^^ (et aussi sur les toits et dans les greniers ! ^^); par contre j'ai eu un peu de mal à imaginer l'extérieur du château... certains endroits on l'air désertique (le village des Sculpteurs), tandis qu'à côté ce trouve la forêt humide et un peu plus loin les montagnes.... on dirais que l'auteur n'a pas réussi à ce centrer sur une ambiance, du coup je n'ai pas trop compris la géographie du lieu ^^'
Même si il y'avais pas mal de longueurs, certaines passages étaient fascinant, et j'avais du mal à lâcher le livre ! beacoup de ces passages se passe soit avec Finelame, soit avec Fushia maintenant que j'y pense Spoiler(cliquez pour révéler)le moment où Finelame s'évade et se perd sur les toits, pour finir dans le grenier secret de Fushia... ou bien le passage de l'incendie, bref, je lirais le tome 2 avec plaisir ! :)
Afficher en entierUn huis-clos dans un château gothique, une ambiance particulière, une galerie de personnages hauts en couleur, des manipulations pour obtenir le pouvoir...
"Titus d'Enfer" est à la hauteur des grands romans fantastiques traditionnellement reconnus.
Afficher en entierHoula... Si comme moi vous êtes fan de George Martin ou David Gemmel par exemple, passez vite votre chemin. Je suis fier d'avoir tenu cent pages mais il m'est (lourdement) tombé sur les orteils. Il n'y a pas à ce moment le moindre début d'intrigue ni d'enjeu dramatique. C'est une déambulation dans un château gigantesque où l'on rencontre des personnages pittoresques mais très caricaturaux et dénués de substance. Le style est joli et original mais, à mes yeux, ça ne suffit pas à faire un roman. Adieu Garmenghast, je me casse!
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Mervyn Peake
et autres évènements
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Editeurs
Phébus : 5 livres
Points : 3 livres
Joëlle Losfeld : 2 livres
Denoël : 1 livre
Casterman : 1 livre
Omnibus : 1 livre
Stock : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Biographie
Mervyn Peake est né en Chine en 1911, seulement trois mois avant la révolution et la création de la République Populaire de Chine. Après des études dans une école d'art, il commence à exposer en 1935 à la Royal Academy. Son premier livre, une histoire de pirates pour enfants Captain Slaughterboard Drops Anchor, paraît en 1939, et une maison d'édition lui commande un autre livre. Il publie ensuite des recueils de poèmes nonsensiques.
En 1921, alors qu'il réside avec ses parents dans la ville de Tien-Tsin, Mervyn Peake, âgé de 10 ans, écrivit sa première nouvelle, méconnu du grand public et introuvable (car non publié) The White Chief of the Unzimbooboo Kaffirs. On y retrouvera comme dans la plupart de ses oeuvres, l'influence de la culture chinoise.
En 1940, il demande à être peintre de guerre employé par l'armée. Il réalise plusieurs dessins, mais l'armée ne sait que faire de lui, et il commence à écrire Titus Groan. On refuse de le prendre comme peintre de guerre et il plonge dans la dépression.
Entre 1943 et 1948, il illustre plusieurs œuvres littéraires comme Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, les Contes de Jacob et Wilhelm Grimm, Le Dit du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Louis Stevenson.
Envoyé par un journal en France et en Allemagne en 1945, peu après la fin de la guerre, il est l'un des premiers à voir les camps de concentration. Cette expérience le marque durablement. Il publie Titus Groan (Titus d'Enfer) en 1946.
En 1946, sa famille emménage à Sark. Il publie en 1948 les Letters from a Lost Uncle (from Polar Regions), puis la suite de Titus d'Enfer, le roman Gormenghast, en 1950. Ces romans sont centrés sur un immense château dont les recoins semblent sans limites. Leurs personnages étranges et surdimensionnés furent comparés à ceux d'auteurs aussi différents que François Rabelais ou John Cowper Powys.
Il enseigne à la Central School of Art et son père lui laisse à sa mort sa maison du Surrey. En 1956, sa femme et lui voyagent en Espagne, mais sa santé décline déjà. Sa longue nouvelle Boy in Darkness (Titus dans les ténèbres) paraît dans un recueil avec des nouvelles de John Wyndham et William Golding.
Atteint de la maladie de Parkinson, il perd peu à peu ses capacités de dessinateur. Titus Alone (Titus errant), le dernier volet de sa trilogie, paraît en 1959. Il illustre encore les Contes drôlatiques d'Honoré de Balzac, et son poème The Rhyme Of The Flying Bomb en 1962, puis doit s'arrêter. C'est après sa mort qu'il est redécouvert.
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