Eric Frank Russell

Un petit roman de SF sans prétention, mais qui se lit facilement et avec un plaisir certain. Je l'ai lu à un moment où j'avais besoin de me changer les idées d'un quotidien difficile et je n'ai pas regretté que ce soit ce livre-là qui ait atterri entre mes mains : quand je l'ai achevé, ce fut avec le sourire aux lèvres. :-)

Le ton reste léger et le récit ne se prend pas trop au sérieux. J'ai notamment beaucoup aimé le prologue qui annonce de suite la couleur ! ^^

J'aurais apprécié une fin un peu plus développée, mais cela m'est tout personnel (et puis, à l'époque où il a été écrit, ça ne se faisait pas autant que maintenant) !

Bref, si ce livre avait été un film, j'aurais dit "très bon divertissement". Je le recommande à qui veut passer un agréable moment sans prise de tête dans un univers de SF ! ;-)

Un livre plutôt pas mal dans l'ensemble. J'ai trouvé que le rythme était plutôt inégal. On a des pointes d'humour géniales au début et à la fin mais le milieu est plutôt faible. Même chose pour le scénario. Par contre, j'ai adoré la fin. Je suis donc assez mitigée sur ce livre mais je ne regrette pas de l'avoir lu.

Eric Frank Russel possède cette capacité de tourner à la dérision les situations les plus scabreuses.Les deux romans figurants dans ce livre en sont l'expression la plus flagrante.Un humour décapant une critique sociale ou corporatiste ciblé.Un éventuel raisonnement par l'absurde.Tout cela pour dire que malgré une écriture vieillissante ces romans peuvent vous faire rire.

C’est par le plus grand des hasards que je suis sur ce livre. Même si j’avais déjà lu deux romans mineurs de l’auteur, je n’avais plus souvenir d’aucun d’eux, ni de l’écrivain lui-même. C’est donc en quelque sorte d’une page blanche que je me lance dans ce récit et sans aucun jugement.

Étonnant et captivant sont les deux superlatifs qui me viennent à l’esprit, même si j’ai mis une plombe pour arriver jusqu’au bout. L’être humain a colonisé son système solaire et s’est implanté sur ses deux planètes voisines – Vénus et Mars. Cependant, sa nature dominatrice et guerrière a donné un nouveau conflit opposant, cette fois-ci, l’alliance Vénus/Mars à la Terre. Il faut dire que les colons ont développé de nouvelles aptitudes. Ainsi, ils ont acquis toute une panoplie d’aptitudes psychiques, mais chacun d’entre eux n’en dispose que d’une seule. Le salut terrien repose sur un mutant du nom de Raven.

Très bon livre, immersif, qui ne présente pas ou peu de temps morts. On suit avec délectation l’odyssée de Raven pour sauver l’humanité. J’ai doré le personnage secondaire Kayder, un être spécialisé dans l’interaction avec les insectes et arachnides.

« Sentinelle de l’espace » m’a réconcilié avec l’auteur. Ce space-opéra se lit avec facilité. Dommage que j’ai été dans un état second, j’aurais apprécié à sa juste valeur ce roman. Je pense que j’irai vers d’autres récits de l’écrivain.

Ha ha, ce mec est tellement culotté, c'est jouissif ! Spoiler(cliquez pour révéler)Sa façon de se sortir du pétrin juste par un bluff fou et une chance monstre, c'était extra.

Bon après son caractère culotté me l'a parfois rendu assez antipathique (surtout dans la première partie, ou à la toute fin : Spoiler(cliquez pour révéler)c'est tellement stupide de jouer les idiots face à ses supérieurs alors qu'il pourrait tous les moucher en se servant de son bluff pour mettre fin à la guerre ! )

Mais dans l'ensemble j'ai vraiment apprécié ma lecture et j'ai pas mal ri des situations assez folles dans lesquelles le héros se retrouve.

Des mutants avec des pouvoirs psy des extra-terrestres des conflits politiques spatiaux. Ajoutez de l'humour, une pincée de second degré , une écriture,un style et vous obtenez cet étonnant roman pleins de qualitees et qui malgré un âge certain reste très agréable à lire.

Le regroupement des meilleures textes de l'auteur.Des textes chargés d'humour ,d'inventivités et d'autres remarquables qualitees.Ce recueil de romans et nouvelles mérite une lecture malgré le décalage technologique lié à la date de l'écriture.

Du rire et un peu de philosophie.

500 ans après la grande explosion. Entendez par là l'essaimage de l'humanité à travers toute la galaxie et plusieurs milliers de mondes, la Terre envoie des vaisseaux en vue de réunir tous ces mondes en un seul empire terrien.

Dans un style expéditif et lapidaire, surtout au début, avant de s'étoffer un peu, l'auteur se paye une bonne tranche de moquerie des armées et de la bureaucratie en général. Un ouvert foutage de gueule qui ridiculise la norme à travers la visite de seulement trois petits nouveaux mondes et surtout le dernier, dont le mot d'ordre est Occupe toi de tes oignons, Liberté et Je refuse.

Ça date de 1962. Avec des clichés à faire hurler un féministe et ravir un raciste. Mais c'est à la fois drôle et réfléchi.

En tout cas, une agréable surprise et un chouette petit moment de SF old school.

Comment ne pas perdre la guerre quand tout est contre vous ?. C'est la question que se pose le personnage centrale de cette histoire. Un livre que j'ai particulièrement apprécié et qui m'a donner quelques fou rires. A lire.