Juliette Fournier

Un univers et un bestiaire extrêmement riche qui vous fera rire du début à la fin. Sans parler des illustrations juste magnifiques et du pied de nez à l'univers de Pokémons. D'ailleurs, un petit bonus nostalgique attend les fans de Pokémons de la première heure :)

Un ressentit un peu perplexe sur ce livre. Les graphismes sont justes magnifiques, pleins de couleurs et nous emmènent dans un autre univers. Mais l'histoire en elle-même me semble incomplète. Il me manque plein d'informations sur l'origine de Aaran et Norodji ce qui est un peu frustrant pour un one shoot.

J’ai découvert cette BD par le plus grand des hasards. Connaissant assez bien l’univers de Pokémon j’ai tout de suite vu le lien ! Quelle joie de découvrir une BD parodiant cet univers que beaucoup de personnes connait ! Ce premier tome raconte le départ en voyage « légèrement » forcé de notre personnage principal qui pas de chance s’est fait nommer « Crétin » dès le début de son aventure. Et, oh pas de chance ! C’est trop tard pour pouvoir changer de nom ! Cette BD est de l’humour en barre ! Je l’ai adoré du début à la fin et je compte bien acheter la suite ! Une vraie pépite qui saura faire rire tous les connaisseurs de l’univers Pokémon ! Ma note : 19/20 Une parodie qui m’a fait mourir de rire avec tous ses références à l’univers Pokémon ! Une vraie pépite pour se changer les idées !

#Frimousse

Cette BD est sympa et réserve quelques surprises intéressantes. J'ai hâte de lire la suite.

J'ai préféré ce second tome au premier, certainement parce que l'univers m'était déjà connu et l'héroïne aussi. Je recommande cet ouvrage.

L'univers est riche et recherché, cela a contribué grandement à l'attrait que j'ai ressenti pour cette BD. Le dessin est agréable, bien réalisé et dans un style que j'aime tout particulièrement. Il est vraiment dommage que ce livre n'ai pas eu plus de succès car il l'aurait grandement mérité.

Toujours autant d'humour et de WTF pour nous régaler. Une créativité et des références juste extra. Sans parler de travail d'illustrations et de couleurs juste remarquable!

Bakamon est malheureusement une bd pas assez connu! Alors partagez la autour de vous ♥

Une chouette surprise ! Après passé la surprise du titre et de comprendre que cette BD est une parodie de Pokemon avec un dessin qui attire l’œil, j'avoue que je n'attendais rien de cette lecture, et finalement j'ai passé un très bon moment !

Il y a de belles idées avec un humour mordant qui me rappelle avec plaisir les heures que j'ai passé dans ce monde, et les Bakamon et leurs attaques sont variés et c'est une joie de les découvrir au fil d'une aventure qui se tient et qui nous fait redécouvrir d'un nouvel œil un parcours bien connu des dresseurs de pokémons.

Un deuxième tome toujours aussi drôle à lire, les aventures de Crétin sont loin d'être finies s'il veut devenir un grand dresseur de Bakamon, et la fin du tome annonce peut-être de grands bouleversements pour la suite ! Vivement le prochain tome.

Le titre et la couverture m’ayant intriguée, j’ai embarqué avec moi cette BD lors de l’une de mes (trop) nombreuses visites à la bibliothèque. Et je dois dire que j’ai été bien inspirée, ayant adoré cette histoire parfois un brin étrange, mais toujours captivante.

On y découvre une fillette et son acolyte, un loup-homme, tous les deux chassant et récupérant des créatures appelées chimères pour le compte d’un Professeur. Un travail à tout le moins intéressant, mais non dénué de dangers et de compétition ! D’ailleurs, nos deux protagonistes vont devoir faire face à quelques complications dans leur quête du smiling fish… Une chimère qui semble attiser les convoitises !

J’ai tout de suite adoré ce duo atypique et surprenant sur lequel on se pose beaucoup de questions et que l’on prend grand plaisir à suivre. Au fil des péripéties, Juliette Fournier nous fait entrer dans son univers, un univers où la matière zéro permet de donner vie à des créatures fantastiques et variées. Mais, surtout, un univers étrange dans lequel des papillons avec un œil en leur centre virevoltent autour d’une jeune héroïne qui s’interroge sur son passé et sa nature. Pourquoi n’a-t-elle aucun souvenir de sa petite enfance et d’avant sa rencontre avec le Professeur ?

Une belle aura d’étrange et de mystère imprègne cette histoire qui exerce une emprise indéniable sur le lecteur qui se pose de plus en plus de questions à mesure qu’il tourne les pages. Qui est ce grand créateur de chimères anonyme que l’on nomme Grand Sphinx contre lequel notre Professeur mène une compétition acharnée ? Que cache justement ce Professeur qui se comporte parfois étrangement avec Morphine comme s’il voulait la tenir à l’écart ? Les réponses se dévoilent à nous progressivement, parfois évidentes, parfois un peu moins, nous permettant de remettre en ordre les pièces du puzzle et de réaliser la profondeur de l’intrigue.

Je n’ai pas été surprise par la grande révélation, ayant lu différentes BD reprenant peu ou prou le même procédé, mais j’ai adoré la manière dont l’autrice nous y emmène. Elle le fait en y intégrant une bonne part d’étrange et de fantastique, à la limite de l’horrifique. Quant à l’épilogue qui aurait pu servir de prologue, il répond, non sans une certaine sensibilité et étrange poésie, à une question qui m’a taraudée tout au long de ma lecture…

À travers cette histoire envoûtante et étrangement fascinante, l’autrice évoque différents sujets et soulève quelques réflexions d’ordre éthique et moral. Elle interroge notamment le rapport entre la créature et son créateur, les contours moraux entourant la création, ce qu’on est prêt à sacrifier au nom de la vie, mais aussi la notion de différence et la manière dont elle peut être source de rejet comme de richesse…

Au-delà de ces thématiques, j’ai apprécié le rythme de l’intrigue : entre l’action, le mystère, les questions qui m’ont accompagnée durant toute ma lecture et les découvertes, je n’ai pas vu les pages défiler. L’ambiance graphique, quant à elle m’a beaucoup plu, autant en raison des traits des personnages qui font penser à des personnages de dessin animé que la gestion des couleurs ou du dynamisme avec lequel les scènes sont découpées. Un art du découpage qui m’a donné le sentiment que ce livre avait tous les prérequis pour faire un excellent film d’animation. Mais rien d’étonnant si l’on se réfère à la quatrième de couverture et de son très alléchant : Quand Miyazaki rencontre David Lynch ?

Il

En conclusion, porté par un duo atypique et une intrigue qui se dévoile à nous progressivement, tout en gardant une part d’inaccessible, Morphine offre une expérience littéraire atypique, entêtante, et mystérieuse, à mi-chemin entre le mignon, l’étrange et l’horrifique. Une expérience visuelle intéressante dans laquelle les apparences sont parfois trompeuses, et le processus créatif poussé dans ses extrêmes, suscitant des réflexions à la portée quasi-philosophique ou du moins morale… Une BD différente qui ne manquera pas de vous fasciner mais aussi de vous divertir, Juliette Fournier possédant un art certain de la mise en scène, et la faculté indéniable de vous immerger totalement dans son imaginaire.

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/03/16/morphine-juliette-fournier/