Alice De Poncheville
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Note moyenne : 7.15/10Nombre d'évaluations : 46
0 Citations 35 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un bon romans avec des personnages attachants mais l'histoire traine un peu...
Afficher en entierC'est mignon ! Quel excellente petite histoire à lire et à relire, allégorie de la différence (une saucisse en doudou ? Inimaginable et pourtant si drôle !) et de l'amitié (soutien mutuel entre les doudous). Que du bonheur ! Les dessins sont également légers et colorés, amenant un aspect ludique à ce très bon roman pour les jeunes débutants !
Afficher en entierNous voici dans un monde ou les espèces animales ont principalement disparus tué par les humains à cause d’une épidémie, un monde ou les rares animaux suscitent la peur et la haine avant d’être tué. Pour le coup, je trouve que le thème de ce livre est bien inscrit dans l’actualité avec hélas le nombre d’espèces en voie de disparition qui augmentent par la faute de l’être humain.
Ce qui m’a beaucoup plus dans ce livre c’est l’originalité. Le thème de la disparition de tous les animaux n’est pas courant. Ce livre est une très bonne découverte. Les trois personnages principaux sont très intéressants, j’avais un peu peur au début car c’est vrai qu’ils sont assez jeunes mais contrairement à ce que je pensais ça passe très bien. On s’attache facilement à eux.
Ce livre apporte également son petit lot de mystère, on ne peut pas s’empêcher de se demander si tous les animaux ont vraiment disparus ou non. De plus, il y a tout le mystère qui entoure Vive, quelle sorte de vie c’est ? D’où vient-elle ?Spoiler(cliquez pour révéler)J’ai bien aimé le fait qu’on n’ai pas vraiment de réponses à ces questions et qu’au contraire avec toutes les Vives à la fin le mystère est plus grand. Ca nous permet de nous faire notre propre idée sur le sujet.
On y trouve également dans l’histoire son lot de joie, de tristesse Spoiler(cliquez pour révéler)quand on voit comment les héros orphelins sont traités…
Je trouve que c’est un livre accessible à un public très varié que se soit des jeunes adolescents aux adultes, je pense que tout le monde peut réussir à trouver son compte et à apprécier cette histoire.
Afficher en entierJ'ai bien aimée se livre surtout les personnages !
Afficher en entierJe l'ai découvert grâce au club lecture. Je n'ai pas compris comment c'est possible, mais plusieurs très bons lecteurs n'ont aimé ce livre . Pire encore : ils n'ont absolument pas accroché et même pas lu la moitié pour certains !
MOI JE LE CONSEILLE VIVEMENT MAIS ATTENTION TOUT DE MÊME : IL Y A MALHEUREUSEMENT UN RISQUE DE NON ACCROCHAGE.
Afficher en entierUn livre découvert grâce à mon abonnement à l'école des loisirs, franchement sympa ;)
Moitié science-fiction, moitié dystopie, l'histoire est à la fois totalement fictive et à la fois inspirée de la réalité des régimes totalitaires. Un beau mélange qui pourrait sembler brouillon, mais qui est plutôt homogène!
Le style est agréable, naturel, on n'a pas l'impression de lire mais de vivre l'aventure, c(est très bien!
Petit bémol au niveau de l'histoire: elle ne semble pas aboutie, la fin est bâclée, c'est vraiment dommage.
Je n'ai pas non plus apprécié les passage où Oska est seule avec les enfants sauvages, je n'arrive pas à apprécier ces mômes, surtout Lisbeth me semble très antipathique alors qu'elle est sensée être un "bon" personnage.
Le début et la fin ne concordent pas en ce qui concernent le docteur Fury, qui tout d'abord rend volontairement Vive amorphe et docile (donc lui veut du mal) et tente à tout prix de la récupérer, et ensuite qui la laisse totalement tranquille et se montre adorable. Je pense que l'auteur a changé d'idée en cours de route, et ça ne concorde pas. Bref...
Globalement assez addictif tout de même, ce bouquin, je vous le conseille si vous souhaitez lire pour vous détendre!
Afficher en entierJ'ai trouvé dommage que le "don" d'Adèle n'est pas été plus développé et exploité dans le livre, surtout au niveau de l'enquête :/ Par contre, j'ai beaucoup aimé tout le côté "secrets de famille" :D
Bref, je suis assez mitigée. J'ai tout de même passé un bon moment lecture.
Afficher en entierAdèle possède un don que j'aimerais bien avoir parfois : lire dans les pensées des gens ! Du coup , elle va mener une enquête dans le Jura et dans sa famille .
J'ai beaucoup aimé la forte relation qu'elle entretient avec sa meilleure amie , Prudence.
C'est un roman adolescent assez agréable à lire car bien construit et l'écriture est belle .Mais le don d'Adèle aurait pu être plus exploité !
Afficher en entierAprès plusieurs années de « faux départs », l’heure du déménagement semble enfin avoir sonnée pour de bon : au moment où j’écris ces quelques lignes, cela fait une bonne dizaine de jours que nous enchainons remplissage de cartons sur démontage de meubles, intensivement, compulsivement presque. Jour après jour, la maison se vide de son âme de foyer pour se remplir de labyrinthes de cartons : c’est à la fois éprouvant, car c’est assez difficile de se dire que nous allons bientôt quitter « pour de vrai » cette demeure dans laquelle nous avons passé quatorze années de notre vie, et plutôt excitant, car nous allons enfin concrétiser un rêve datant de presque dix ans … Autant vous dire que je trouve rarement le temps et l’énergie pour me plonger dans un roman : chaque minute de notre journée est consacrée à ce déménagement imminent, et le soir, je n’ai plus la force de me concentrer sur quoi que ce soit. Il m’a donc fallu pas mal de temps pour venir à bout de ce magnifique petit roman, mais le côté positif, c’est que j’en ai amplement profité !
Comme tous leurs camarades de la 16ème Maison des Enfants, Linka et sa jeune sœur Oska ont perdu leurs parents au cours de la terrible épidémie qui déferla sur le monde quelques années auparavant. Entre les murs de cet orphelinat dirigé d’une main de fer par la terrifiante Mme Loubia, la jeune fille a bien souvent le sentiment d’étouffer : elle doit sans cesse veiller à ne pas laisser sortit les idées qui s’agitent dans ses pensées, s’assurer qu’elle ne laisse rien filtrer de la révolte qui grandit peu à peu en elle. Car Linka ne supporte plus le quotidien monotone et rigide de la 16ème Maison, elle rêve de spontanéité et de liberté, elle rêve d’inconnu et d’inattendu … Son rêve va être exaucé par la découverte d’une drôle de bestiole qui change de forme à volonté, et qu’elle décide de garder au mépris des règles et du danger. Mais l’apparition de Vive dans sa vie marque aussi le début de toute une série de bouleversements auxquels Linka, Oska et leur ami Milo n’étaient pas préparés …
Qu’il est difficile de trouver les mots justes pour parler de cette dystopie post-apocalyptique pas tout à fait comme les autres, qui n’hésite pas une seule seconde à sortir des sentiers battus pour nous offrir une histoire d'une beauté et d'une puissance à couper le souffle ! Le postulat de base reste pourtant assez classique : une terrible épidémie propagée par les animaux qui décime un tiers de la population humaine, la réaction immédiate des autorités qui décident de noyer le poisson dans l’œuf en abattant sans sommation tous les animaux pour stopper le virus, la mise en place d’une nouvelle société plus aseptisée pour rebâtir l’humanité … De la même manière, nous retrouvons le « cliché » de la jeune orpheline un peu rebelle qui refuse de se laisser endoctriner par la propagande bien-pensante de ses professeurs et éducateurs … Mais faites-moi confiance, au bout de quelques pages à peine, vous aurez complétement oublié que ce schéma a déjà été exploité à de nombreuses reprises auparavant : l’autrice a vraiment su sublimer ces codes du genre pour offrir à son lectorat un récit profondément innovant et poignant, original et génial.
Contrairement aux autres auteurs du genre qui se sentent souvent obligés d’en « faire des tonnes » pour poser le contexte du post-apocalyptique ou de la dystopie, en nous présentant tantôt un monde qui tombe totalement en déliquescence, tantôt une société si réglementée que cela en devient absurde, Alice de Poncheville a tout misé sur la sobriété, la simplicité, et cela rend ce récit autrement plus crédible, plus tangible. On s’y croit vraiment. Il n’y a qu’un tout petit pas à franchir pour passer de notre réalité à ce futur qui a tout de probable, de plausible, de possible. La surexploitation des terres agricoles pour alimenter l’élevage intensif, l’utilisation grandissante des produits phytosanitaires pour augmenter le rendement, les conditions déplorables dans lesquelles « vivent » et meurent les animaux d’élevage … Voilà ce qui est à l’origine de l’effondrement dépeint dans cet ouvrage, et c’est quelque chose que nous n’avons pas besoin d’imaginer car nous savons tous pertinemment que c’est la sombre réalité de notre monde, une vérité que l’on tente pourtant à tout prix d’oublier pour ne pas avoir à changer nos habitudes. Mais viendra un jour où nous n’aurons plus le choix : c’est dans la douleur que s’opérera ce bouleversement, et il sera bien plus radical. Ce futur, c’est le nôtre. Dans un avenir pas si lointain que cela.
Et la petite Oska, la jeune Linka, le jeune Milo, c’est toi et c’est moi, ce sont nos enfants ou les enfants de nos enfants : des gamins qui portent sur leurs frêles épaules d’orphelins les erreurs des générations passées, nos erreurs également. Dans ce futur, ce ne sont plus les animaux qui s’entassent dans des bâtiments insalubres, sans jamais voir la lumière du jour, ployant sous la crainte de recevoir un coup s’ils n’avancent pas assez vite. Dans ce futur, ce sont les enfants qui se massent dans des centaines d’orphelinats, à l’emploi du temps implacable et intenable, où le moindre écart est sévèrement puni et où la moindre incartade est durement réprimée. Ces orphelins, ces moins que rien, sont destinés à alimenter le système, à se payer les sales boulots pour que les privilégiés puissent continuer à vivre dans leur petit cocon confortable … Provoquant parallèle avec ces bestiaux nourris aux hormones de croissance pour finir plus rapidement dans notre assiette et faire tourner l’économie. Pauvres innocents, pauvres bêtes et pauvres enfants, qui se confondent progressivement au fur et à mesure que nous découvrons ces fameux enfants sauvages du titre …
Car les enfants sauvages, ces Déserteurs qui ont fui le système pour se réfugier dans les forêts où vivent encore en secret quelques écureuils, quelques oiseaux ayant réussi à échapper à l’abattage systématique, nous rappellent à quel point nous avons besoin des animaux et à quel point ils ont besoin de nous. Ils nous réapprennent cet équilibre brisé, cette harmonie rompue. Ils nous inventent à retrouver cet émerveillement face à l’envol d’un moineau, ce ravissement face au sautillement d’un lièvre, cet enchantement face à la vie qui danse dans le regard de n’importe quel animal. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, alors même que la pauvre Linka lutte contre le reconditionnement, alors même que la pauvre Oska se retrouve seule au monde, alors même que le pauvre Milo hésite à tourner le dos à l’ordre bien établi, c’est un roman incroyablement lumineux que nous offre l’autrice. C’est une petite étincelle d’espérance au milieu de la nuit de la peur, c’est l’insouciance enfantine qui se dresse face à l’intransigeance des adultes. C’est par la douceur qu’Alice de Poncheville délivre son message, bien plus que dans la violence … et croyez-moi, c’est autrement plus porteur !
En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai tout simplement été subjuguée par ce récit profondément poignant, admirablement émouvant, et particulièrement prenant. Avec beaucoup de délicatesse et de simplicité, de tendresse et de sobriété, l’autrice nous fait vivre une aventure bouleversante dont on ne ressort pas tout à fait indemne. C’est une histoire qui coupe le souffle, qui nous serre le cœur, qui nous tire les larmes aux yeux. C’est une histoire désarmante, saisissante, touchante, qui ne peut pas laisser indifférent. Car ce n’est pas seulement une histoire, c’est aussi une lettre d'amour envers le monde animal qui souffre de la folie des hommes, une lettre d'excuse à destination de notre terre mutilée par notre démesure et une lettre d'espoir et de courage pour les générations à venir incarnées dans le lecteur. C’est un livre qui nous rappelle que l’essentiel n’est pas toujours là où on le pense, qu’il peut se cacher dans les toutes petites choses oubliées. C’est un récit qui m’a vraiment beaucoup émue, un récit très beau et profond magnifié par une plume très riche et poétique. Un vrai coup de cœur, que je conseille sans la moindre restriction : c’est une vraie merveille qui devrait vraiment être lue par le plus grand nombre !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/10/nous-les-enfants-sauvages-alice-de.html
Afficher en entierUne lecture intéressante, mais qui ne m'a pas subjugué. Je pense, entre autre que je n'étais pas le public cible de ce livre, qui est, à mon sens, destiné à des ados de 13-17 ans à peu près. Je ne me suis donc pas retrouvé dans les personnages. Et je n'ai pas non plus réussi à m'immerger dans l'univers de ce livre. Je n'ai pas bien compris comment les Bleus et les Pâles étaient différenciés, je pense qu'il manquait d'un peu plus de lore. En revanche, j'ai apprécié la fin, qui apporte pas mal de réponses et permet de comprendre un peu mieux l'histoire dans sa globalité.
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Biographie
Depuis 2003, Alice de Poncheville écrit des livres pour la jeunesse qui sont tous publiés à l’Ecole des Loisirs. Son premier ouvrage « Popa, Moma et Moa » paraît en 2003. Elle signe ensuite « Treize ans porte-malheur »(2003), « Je suis l'arbre qui cache la forêt »( 2004), « « La Fille du loup maigre » (2005) et en 2007 « Calamity Jane avait deux filles », « Grande saucisse et Toute petite chose » et « Thomas glaçon » Passionnée par le cinéma, elle a commencé à écrire des scénarios à 21 ans et a réalisé plusieurs courts et moyens métrages. En 2005, elle a publié le recueil de nouvelles, La Martre, paru aux éditions de l'Olivier. Elle a reçu le prix de la Société des gens de Lettres en 2004 pour son ouvrage « Je suis l’arbre qui cache la forêt » publié à l’Ecole des loisirs.
Angélique Montané, étudiante en licence Professionnelle Métiers du Livre à l’IUT Paris Descartes
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