Thomas Schlesser

Partie romancée plutôt gnangnan mais guère touchante : une petite fille ayant eu un court accident de la vue, le grand père en thérapeutie emmène Mona au musée pour présenter des tableaux et discute avec cette fille de 10 ans, des oeuvres présentées mais ces œuvres sont en italiques très descriptives et le jeu de questions réponses très candides. Quant à l’histoire intercalaire, elle est inutile et inintéressante. Livre sur l'art banal qui ne l'avoue pas ...Les oeuvres décrites sont archi connues et en plus auraient mérité des reproductions de meilleure qualité que ces vignettes microscopiques? Très décevant . Je n'ai pas eu le courage 'aller jusqu'au bout .

Ce livre a été pour moi une expérience immersive et enrichissante qui explore à la fois le monde de l'art et les profondeurs de l'âme humaine. Un vrai coup de coeur

1. Exploration de l'art: "Les Yeux de Mona" offre une plongée fascinante dans l'histoire de la peinture, en particulier à travers les visites de musées et les rencontres avec des chefs-d'œuvre célèbres. L'auteur guide le lecteur à travers les plus beaux tableaux de l'histoire de l'art, révélant des secrets cachés et des interprétations inédites qui enrichissent notre compréhension de ces œuvres emblématiques.

2. Réflexion sur la perception et le regard: Le roman médite sur le pouvoir du regard - celui de l'artiste, de son sujet et du spectateur - et sur la manière dont notre perception façonne notre compréhension du monde. En explorant la relation entre l'art et la vision, l'auteur invite le lecteur à réfléchir à la manière dont nous percevons la beauté et la signification dans l'art et dans la vie.

3. Relations intergénérationnelles et exploration de soi: Au cœur de l'histoire se trouve la relation entre Mona et son grand-père, Dadé. Leur voyage à travers le monde de l'art devient une exploration profonde de soi et de la vie, où Mona découvre non seulement la richesse esthétique du monde qui l'entoure, mais aussi les émotions et les valeurs fondamentales qui façonnent son identité.

4. Thriller intellectuel et mystère artistique : En entrelaçant habilement le mystère et la connaissance, le récit crée une tension narrative captivante qui maintient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Les révélations inattendues et les interprétations nouvelles des œuvres d'art célèbres ajoutent une dimension de suspense et d'excitation à l'exploration intellectuelle et émotionnelle du roman.

En résumé, "Les Yeux de Mona" est un roman puissant et évocateur qui célèbre la beauté de l'art et la richesse de l'expérience humaine à travers les yeux d'une jeune fille et de son grand-père.

Un beau livre avec une complicité magnifique entre un grand père et sa petite fille ! Les descriptions des oeuvres sont très scolaires et je ne m'attendais pas à autant d'oeuvres ... 52 semaines aurait dû me mettre la puce à l'oreille 🤣

Bravo Mr Schlesser, cet ouvrage est une merveille, il m'a transportée à chaque page, ce qui devient de plus en plus rare au fil du temps. Un vrai bijou qui change notre regard sur l'Art ou tout simplement l'approfondie.

Un magnifique roman qui entremêle à sa narration, une documentation importante en Histoire de l'art.

L'histoire de Mona, cette petite fille qui risque la cécité, et de son grand-père qui veut lui faire découvrir la beauté du monde à travers l'art est une sublime fresque humaine. L'écriture est douce, pleine d'émotions et d'une grande justesse, elle se construit sur une beauté des mots et un vocabulaire élaboré. J'ai aimé le soin porté à l'écriture et la mise en forme du récit. Chaque chapitre étant divisé en trois étapes, la première mettant en scène la vie de Mona, ses moments à l'école, sa relation avec ses parents, ainsi que ses visites médicales pour comprendre sa maladie. La deuxième et troisième étapes se déroulent au musée, entre Mona et son grand-père, Henri ; l'une étant leurs discussions sur l'œuvre observée, et l'autre étant un descriptif détaillé de l'œuvre par l'écrivain, dans une mise en page qui se distingue du reste de la narration (italique).

De plus, les épisodes de cécité de Mona qui semble liés à un problème psychique plus que physique, ainsi que l'ombre planante de sa grand-mère décédée, Colette, apporte un certain mystère à l'histoire.

J'ai adoré me plonger dans cette lecture, qui m'a aussi replongée dans mes études passées d'art. Je recommende ce roman entre littérature et essai d'histoire de l'art.

Livre très bien écrit. Il nous permet de nous pencher sur des œuvres connues et d’en comprendre les rouages. La description des œuvres reste sommaire. Il est intéressant de lire le livre, avec sur le côté, une image de l’œuvre dont le chapitre fait l’objet.

L’attachement du grand-père et de sa petite fille fait plaisir à lire.

L’histoire parallèle à la découverte des œuvres d’art nous permet de faire une pause dans la complexité des chapitres expliquant les œuvres.

Les explications fournies ne sont, cependant, pas à la portée de tous les lecteurs. Le livre est difficile d’accès.

Bonne lecture à vous

Envie de revoir les œuvres présentées et de faire une tournée des musées

Très belle initiation à l'histoire de l'art, mais surtout très bon roman. J'ai été séduit par l'histoire émouvante de Mona. Si les passages au musée sont, à mon goût, trop nombreux et trop ressemblants les uns aux autres (si bien qu'on a plus l'impression de lire un ouvrage de référence qu'un roman), ce sont les passages centrés sur Mona qui m'ont convaincu de poursuivre ma lecture. Et je n'ai pas été déçu, car le dénouement de son histoire est magnifique.

Un bémol est la structure du roman, qui se borne du début à la fin à alterner entre l'histoire de Mona et les visites au musée : cette structure piège l'histoire de Mona et l'empêche parfois de se déployer comme elle le mérite.

Malgré cela, j'ai apprécié.

Faut-il se méfier des livres surmédiatisés ?

Peut-être !

En tous cas avec celui-ci je n'ai pas matché.

J'étais d'avance emballée par le thème, moi qui adore l'art et flâner dans les musées.

J'ai bien aimé le début avec cette construction particulière.

Malheureusement cela devient répétitif car chaque chapitre est bâti de la même manière.

Alors une vingtaine de tableaux ça peut le faire mais 52 ... j'ai baissé les bras, lassée.

En plus j'ai trouvé les 2 personnages principaux improbables.

Un grand-père en maître de chaire loin de sa fonction de papy. Je ne lui ai pas trouvé beaucoup d'humanité, juste fier d'étaler ses connaissances.

Quant à Mona, ses réflexions sont en total décalage avec son âge.

Même si j'ai appris quelques petites choses sur les œuvres, mon intérêt à vite perdu de sa flamme face à une narration trop répétitive et un manque d'empathie.

J'adore le fait qu'il y ai les tableaux dans la couverture et ça rend l'art accessible