Stephen Greenblatt

Cet ouvrage au travers du récit des aventures du Pogge, nous rappelle o combien était la sagesse des Grecs Anciens et de leur savoir que seulement aujourd'hui nous démontrons scientifiquement. Il met en exergue aussi l’étroitesse de vue de la plus part des religions afin de garder le contrôle des masses. n'en n'est-il pas toujours de même au vu de l'actualité???

Ce livre nous raconte l'aventure du Pogge pendant sa recherche de textes antiques, il fiinira par faire une découverte incommensurable en retrouvant dans une bibliothèque de monatère le texte de Lucrèce De Natura Rerum.

Toujours s'est posée la question : comment est-on passé du Moyen-Age à la Renaissance?

Et si ce passage était lié aux livres ? et plus spécialement à un livre ?

Si l'on fait un retour en arrière vers cette époque il faut se rappeler que l'imprimerie n'est pas encore inventée et que les manuscrits tiennent le haut du pavé. L'art de la copie est difficile, entaché d'erreur, seuls sont copiés les manuscrits qui se vendront bien.

Avec Quattrocento (traduction un peu déconcertante du titre original "The Swerve", le tournant, l'embardée), lecteurs et lectrices plongent dans l'univers des bibliophiles humanistes de la Renaissance. Sur les traces d'un Poggio Bracciolini, alias le Pogge, avide d'exhumer les manuscrits oubliés de la littérature latine classique, c'est tout un monde de lettrés que l'on découvre, avec ses grandeurs et ses mesquineries. Parfaitement documenté sans sombrer dans une lourdeur d'érudit spécialiste, le livre de Stephen Greenblatt offre un récit fluide et vivant. On se passionne pour les pages admirables sur l'historiographie de la conservation des livres, sur le rôle du commerce du papyrus en Méditerranée et des copistes, sur l'émergence du concept de bibliothèque publique, sur l'action salvatrice des moines et sur l'apparition du parchemin. Je devais avoir dix ou douze ans quand j'avais été voir "Le nom de la rose" au cinéma. Je n'oublierai jamais le commentaire d'un spectateur à la rangée juste devant moi : "C'est bien beaucoup d'histoires juste pour un livre !" Oui, que d'histoires pour un livre, en l'occurrence également. Mais quel livre... ! Le manuscrit du "De natura rerum" de Lucrèce n'a probablement pas changé le monde. Mais il a profondément transformé celles et ceux qui l'ont lu et ont ainsi contribué à modifier la conception du monde héritée des temps médiévaux et à transmettre une pensée authentiquement matérialiste (au sens philosophique du terme).

Un essai/document qui m'a d'abord attiré par sa magnifique couverture, si bien que je l'ai acheté sans savoir de quoi il parlait, et alors que j'ai peu d'affinités avec les essais/documents. Néanmoins, ce fut une bonne surprise car non seulement la plume est agréable, mais le thème est aussi très intéressant. C'est vrai qu'on ne se pose pas assez souvent la question de comment/par quels moyens nos ancêtres sont sortis d'une époque (ici le Moyen Âge) pour entrer dans une autre (ici la Renaissance). Une lecture inattendue qui m'a donné envie d'ouvrir mes lectures-plaisir à ce genre que je gardais jusqu'alors pour les études.

Ayant emprunté à la forme romanesque voici un excellent livre d'histoire, érudit mais pas pedant, captivant. Aux lecteurs qui s'intéressent à l'Antiquité, la Renaissance, à la transmission des savoirs à travers le temps que ce soit par le biais matériel (papyrus, codex, livre) ou au travers des représentations mentales de telle ou telle époque (la nôtre comprise, ce qui ajoute encore à l'intérêt de ce livre) , cet ouvrage est un bonheur, de ceux qui nous font dire que nous ne mourrons pas idiots, du moins pas complètement!

"De Rerum Natura"C'est le titre du chef d'œuvre de Lucrèce,qui est pour les érudits un sommet de la poésie latine et une œuvre visionnaire dans la lignée de Democrite et d'Epicure.Le livre de Stephen Greenblatt est lui même érudit mais l'effort de vulgarisation est louable et réussi mettant ce sujet ardu au service de tous.L'auteur se sert de l'ouvrage de Lucrèce pour nous décrire de fort belle façon la transition entre le Moyen Âge et la Renaissance,la vie quotidienne des serviteurs de l'Eglise La construction est pertinente et fait traverser les époques sans heurts; le style est simple, juste et élégant. Un chef d'oeuvre.

Les textes antiques sont au centre du livre l’auteur raconte de leur écriture, leur redécouverte et de leur conservation au fil des siècles, c’est le parcours d’un homme qui faisant parti d’un mouvement humaniste dans l’âge sombre des hommes aux moyen-âge recherche d’ancien texte de l’antiquité pour que leur connaissance l’éclaire et pour les préserver. Ce n’est pas le livre d’un romancier mais celui d’un érudit qui partage son savoir avec le lecteur. C’est un livre d’histoire presque philosophique le lecteur donc être attentif à chaque phrase pour ne rien manqué.

Un très bon ouvrage pour qui veut découvrir mieux le personnage de William Shakespeare et les éléments qui ont inspiré son oeuvre. Le style est parfois un peu décousu.

Une très très intéressante analyse de l'histoire d'Adam et Eve avec ses répercussions sur notre vision du monde et de l'humain

En me fiant à la couverture de ce livre j'imaginais me plonger dans une histoire du type "Le nom de la rose", donc j'ai été surprise de le tournure de ce roman. Je n'ai pas été passionnée, loin de là !