Graham Joyce

Lorsque le monde des contes est féerique et effrayant.

Il y avait quelque chose d'envoûtant jusque dans sa fin.

Histoire très originale à mon goût. J’ai bien aimé les profils psychologiques que l’auteur semble manier de main de maitre. Ce livre nous amène au bord du réél dan s’un huit clos de personnages auxquels on s’attache. Son déroulement nous amène à plusieurs souvent à nous demander ce que l’on doit croire ou ce que l’on espère dans le dénouement.

Comme un conte est un livre de littérature blanche avec une pointe de fantastique. Attention donc, cela peut déconcerter certains lecteurs qui se seront attendus à un roman fantastique.

Pour moi la richesse de ce roman c'est le style narratif du récit. A travers les points de vue de plusieurs personnages, nous apprenons non seulement les événements que Tara dont Tara se souvient, mais également la façon dont ses proches ont vécu sa disparition puis, dans le présent, nous découvrons la répercussion de ce retour et les réactions face à l'histoire invraisemblable qu'elle leur sert.

C'est toute cette partie psychologique, menée par la belle plume de l'auteur, qui m'a accaparée malgré les longueurs de l'histoire.

Je n'ai pas réussi à être transporté par ce roman. On va suivre 3 gamins dès leur 7 ans jusqu'à leur majorité, ils vont être confrontés à toute sorte de drame dans leur vies. Parallèlement à ça, Sam, l'un des garçons voit là fée des dents "Quenotte". Je suis resté assez perplexe quand à la personnalité de Quenotte, qui n'est pas du tout une gentille fée. Mais je n'ai pas compris ce qu'elle était au final.J'ai fini ce livre avec beaucoup de difficultés, il ne fait pas partie de ceux que j'avais hâte de retrouver à la fin de mes journées de travail. En clair il ne restera pas bien longtemps dans ma mémoire et sur mes étagères.

Une très belle découverte, tout d'abord l'écriture, très fluide, très belle elle nous transporte dans le ressenti du personnage. J'ai beaucoup aimé les thématiques à savoir la confrontation entre le monde d'avant et la modernité. Un sujet très bien traité avec le personnage principal profane en la matière qui soulève les incohérences de cette société. L'autre thématique qui concerne l'émancipation était très intéressante également. Comment faire face au monde quand on perd un parent qui était notre unique repère, comment on est obligé alors de forger sa propre vision du monde. Beaucoup de questionnements féministes aussi. Un livre très intéressant facile à lire qui en plus m'a permis d'en apprendre plus sur les années 60, une période pour laquelle je n'ai pas grand intérêt et que je n'aurais pas creusé de moi-même.

En lisant ce "roman", j'ai tout simplement perdu mon temps. Alors que je pensais m'orienter vers un semblant de thriller se déroulant à la montagne, je me suis retrouvée confrontée à l'une des pires choses qu'il m'ait été donné de lire dans ma vie. Les personnages sont profondément inintéressants, et même si l'auteur a tenté de leur donner de la consistance en racontant brièvement leur passé et leurs relations avec leurs parents, cela a royalement raté, et je n'ai pas ressenti le moindre attachement à leur égard. Qui plus est, ils sont inutilement vulgaires, en permanence, et les insultes au sein de leur couple semblent normales et sans conséquences, ce que je n'ai pas réellement compris. L'auteur a jugé bon d'écrire des scènes de sexe inutiles à l'histoire, crues, vulgaires (à nouveau), et beaucoup trop nombreuses. A l'heure actuelle, j'ignore encore pourquoi il pensait qu'il s'agissait d'une idée pertinente, et qu'elles permettraient de faire avancer cette histoire sans intérêt.

L'auteur, dont la plume est déplorable (ce qui a permis, malgré tout, d'achever ce livre rapidement, puisque les phrases n'étaient d'aucune complexité), a tout simplement gâché l'idée de base, qui aurait pu donner lieu à un roman acceptable, peut-être même bon.

Sans trop savoir où l'auteur souhaitait nous emmener, je me suis laissée porter par l'histoire de cette famille. On y trouve quelques pointes de fantastique par ci par là et des personnages étonnants auxquels on s'attache. Agréablement surprise par cette lecture !

Un très beau roman, qui nous entraîne dans un univers et un état d'esprit unique et original.

J'ai beaucoup aimé la lecture, le style de l'auteur et la fin.

Je la trouve logique.

L'histoire très intéressante d'un couple qui se retrouve seul face à lui-même, dans un quasi huis-clos au premier abord idyllique - avec ses paysages de montagnes enneigées, un hôtel chaleureux et tout confort... - qui devient au fil des pages de plus en plus oppressant, pesant.

Cette avalanche a déclenché des événements et un contexte vraiment intéressant, auquel je ne m'attendais pas ; les divers indices des premières journées post-avalanche nous amènent bien à penser que la situation va se révéler plus particulière qu'elle ne le semble, mais c'est un twist qui m'a tout de même surprise.

En revanche la forme dessert ce récit pourtant prometteur. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou si le texte original comportait déjà ces quelques couacs, mais un bon nombre d'éléments d'écriture nous sortent relativement souvent du récit. On rencontre par exemple de nombreuses répétitions, j'ai à plusieurs reprises eu l'impression de retomber quasiment mot pour mot sur une scène précédemment lue. De plus, certains passages sont écrits dans un style qui soudainement dénote avec l'ambiance et les scènes que l'on vient de passer ; ceci concerne notamment pas mal les scènes d'amour, dont le style est tout à coup relativement cru et pressant - je veux bien que l'on retranscrive le sentiment d'urgence qui ressort de ce contexte angoissant, mais à force cela devenait un peu redondant et moins crédible, et cassait l'ambiance mise en place jusque là. De plus, le vocabulaire rencontré dans ces moments ne varie vraiment pas des masses.

Les personnages ont du mal à se rendre attachants, malgré leurs bons côtés et leur détresse - ce qui est un peu dommage dans la mesure où ils ne sont que deux... Jake est le plus touchant des deux, bien plus patient et posé, faisant tout son possible dans cette situation désespérée ; il est le "mur porteur" qui leur permet à tous les deux de tenir, malgré sa propre terreur. Zoé est bien moins sympathique, assez souvent agressive envers son mari sans même prendre la peine de s'excuser par la suite, et profite beaucoup de sa gentillesse pour se défouler sur lui.

Ce fut donc une bonne lecture tout de même, avec du suspens et de l'émotion, un contexte très intéressant, mais qui perd malheureusement de son intérêt à cause de quelques soucis d'écriture et un co-personnage principal très agaçant.