Anne Ancelin Schützenberger
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Note moyenne : 6.29/10Nombre d'évaluations : 24
0 Citations 13 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je ne suis pas spécialement emballée par ce livre. Je le trouve un peu "léger" sur le sujet.
Afficher en entierDans ce livre, l’auteure déplie les bases de la psychogénéalogie et ses notions clés telles que le syndrome anniversaire, les loyautés invisibles, l’impact des secrets et non-dits, les liens au sein d’une famille (dans leur équilibre et déséquilibre), comment notre place dans la famille est comme surdéterminée, etc… L’hypothèse étant que les places et fonctions que chacun occupe dans une famille ne sont pas anodines mais dépendent de multiples facteurs dont certains sont à chercher dans la généalogie, la lignée, la culture familiale, ses règles, ses mythes…
Dans le livre sont aussi abordés les traumatismes collectifs et comment ils impactent souvent plus fortement les générations suivantes, qui ne l’ont pas vécu dans le réel, que les personnes qui l’ont vécu.
L’idée est que nous sommes chacun un maillon de la chaîne, et que nous sommes imprégnés, déterminés à reproduire certains comportements, accidents, maladie, à mettre en œuvre des sabodages pour éviter de quitter les habitus familaux ( névrose de classe qui amène à rester au niveau d’étude du père par exemple), etc..
Bon, il est évident que cela n’est pas défendu comme une règle générale car ce que développer chacun est aussi dépendant de sa subjectivité, mais l’auteure met en évidence des répétitions signifiantes de différentes choses, et comment il est possible de faire changer certains schémas en les mettant en évidence.
L’ouvrage aborde également les bases de la constitution d’un génosociogramme.
Bon, je n’ai pas l’illusion ici de faire un résumé succinct de tout ce qui est abordé dans le livre que j’ai trouvé riche par la diversité de ce qui est développé assez simple d’accès pour tous malgré des références (parfois) à des auteurs psychanalytiques qui peuvent parfois rebuter ceux qui ne s’y entendent pas. Je suis séduite par la simplicité de lecture ( je l’ai lu en 48h) mais frustrée car s’il y a beaucoup de choses, certaines ( et notamment les situations cliniques) sont multiples mais succinctes et pas forcément vraiment analysées, juste décrites. Je ferai à ce livre un reproche que j’aurai fait aussi à « ces enfants malades de leurs parents » de la même auteure, le fait de cumuler les exemples cliniques devient à force assez lourd par sa répétitivité et le peu de commentaires et d’analyse plus poussée relativement à une ou plusieurs notions. D’une certaine manière le livre me ferait l’effet d’une mise en bouche.
La psychogénéalogie est un thème que je trouve intéressant, ce livre ne répond néanmoins pas à des questions qui restent pour moi à creuser : qu’est ce qui fait support à cette transmission ? Comment peut-on la penser ? Mais , sauf erreur, trouver les raisons de ces transmission reste encore au moins en partie en cours de recherche ….
Afficher en entierLivre passionnant, écrit de manière très fluide, parfait pour s'initier à la psychologie systémique, je recommande.
Afficher en entierC'est un livre constitué d'exemples, de cas très divers et ne se limitant pas seulement à quelques aspects récurrents. La courte mais nécessaire introduction nous met parfaitement en connaissance du contenu qui sera proposé et la conclusion est très pertinente autant que humble. Entre les deux, les témoignages permettent une compréhension aisée des hypothèses soulevées ainsi que d'illustrer les techniques mises au point pour répondre aux souffrances des enfants comme des parents. L'écriture est très fluide et les histoires de patients sont fascinantes, ce livre je l'ai dévoré avec un plaisir de curiosité accrue à chaque page que je n'aurais pas soupçonné. Je le conseille vraiment à tous ceux qui se questionnent sur la place de l'héritage «émotionnel» de nos ancêtres proches et moins proches. C'est un document complet, et clair dans ses intentions de rendre accessible cette individualité qui est nôtre mais qui ne se construit pourtant pas à partir de rien.
Afficher en entierUn livre très intéressant qui donne de nouvelles pistes dans la recherche du « soi ».
Afficher en entierpour les initiés en psychogénéalogie
Afficher en entierJ'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sociale créée au sein du département.
Je voulais le lire depuis longtemps et surtout aujourd'hui où je me lance dans le métier d'écrivain et de biographe familial.
Edité la première fois en 1993, cet essai fut une véritable nouveauté dans le domaine de la thérapie : nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous "payons" ou revivons les dettes du passé de nos aïeux.
Il a le mérite de rappeler les études de Freud, notamment, de la découverte du "syndrome d'anniversaire" et du génogramme (arbre généalogique complété des faits importants et des liens significatifs)
Freud parlait déjà "d'âme collective" et Jung d'"inconscient collectif", tandis que Joséphine Hilgard parle de "syndrome d'anniversaire" et que l'origine de l'étude du génogramme remonte à une conférence de Murray Bowen en 1967.
Les secrets, les blessures développés par les ancêtres déterminent les contributions des individus aux comptes de la famille : une répétition sans arrêt des mêmes attitudes, les ressentiments. Les non-dits font tache d'huile et entrainent des zones d'ombres de plus en plus grandes.
Comme si la composition et la structure de la famille étaient répétitives et héréditaires, psychologiquement héréditaires, comme des règles non écrites que chacun suit dans son esprit et dans son corps.
Nous sommes tous les héritiers de cette tradition et de cette histoire.
La lecture fut laborieuse entre des développements sur la psychologie et les différents cas cliniques abordés, mais elle m'a confirmée de cet effet de répétition au sein de ma famille suite à mes recherches généalogiques que je vais décliner en biographie.
Peut-être qu'après les découvertes de l'épigénétique dont je vais publier le compte rendu prochainement, les révélations de ce livre semblent dépassées, centrées sur la psychologie et sans solution d'avenir outre qu'entreprendre une psychothérapie, ou une prise de distance géographique.
Un sentiment de malaise lorsque l'auteur s'improvise "historienne" et écrit de grossières erreurs…
Afficher en entierJe suis très intéressée par ce sujet à la base, cela me rappelle une constellation familiale que j'ai effectuée au cours d'un stage de professionnalisation, on peut dire que ça dépoussière un peu les bagages émotionnels des générations précédentes et que l'on se sent plus légers après ça !
Ceci dit, j'ai très peu accroché à ce livre, qui possède des termes assez techniques et, bien que je sais pertinemment qu'il ne s'agit pas d'un roman, j'ai décroché assez vite et les propos choisis ne m'ont pas fait d'effet, l'information n'est pas restée... ce qui est dommage car le sujet est très intéressant, et tout le monde devrait faire un travail sur soi concernant des comportements qu'ils ont récupéré à leur insu des générations précédentes, car Dieu sait que nous en avons récupéré ! C'est un bon livre pour se renseigner sur le sujet, mais il faut s'accrocher un peu pour ceux qui n'ont pas l'habitude de ces termes techniques.
Afficher en entierJ'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sociale créée au sein du département.
Je voulais le lire depuis longtemps et surtout aujourd'hui où je me lance dans le métier d'écrivain et de biographe familial.
Edité la première fois en 1993, cet essai fut une véritable nouveauté dans le domaine de la thérapie : nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous "payons" ou revivons les dettes du passé de nos aïeux.
Il a le mérite de rappeler les études de Freud, notamment, de la découverte du "syndrome d'anniversaire" et du génogramme (arbre généalogique complété des faits importants et des liens significatifs)
Freud parlait déjà "d'âme collective" et Jung d'"inconscient collectif", tandis que Joséphine Hilgard parle de "syndrome d'anniversaire" et que l'origine de l'étude du génogramme remonte à une conférence de Murray Bowen en 1967.
Les secrets, les blessures développés par les ancêtres déterminent les contributions des individus aux comptes de la famille : une répétition sans arrêt des mêmes attitudes, les ressentiments. Les non-dits font tache d'huile et entrainent des zones d'ombres de plus en plus grandes.
Comme si la composition et la structure de la famille étaient répétitives et héréditaires, psychologiquement héréditaires, comme des règles non écrites que chacun suit dans son esprit et dans son corps.
Nous sommes tous les héritiers de cette tradition et de cette histoire.
La lecture fut laborieuse entre des développements sur la psychologie et les différents cas cliniques abordés, mais elle m'a confirmée de cet effet de répétition au sein de ma famille suite à mes recherches généalogiques que je vais décliner en biographie.
Peut-être qu'après les découvertes de l'épigénétique dont je vais publier le compte rendu prochainement, les révélations de ce livre semblent dépassées, centrées sur la psychologie et sans solution d'avenir outre qu'entreprendre une psychothérapie, ou une prise de distance géographique.
Un sentiment de malaise lorsque l'auteur s'improvise "historienne" et écrit de grossières erreurs…
Afficher en entierUn livre écrit avec légèreté qui retrace la vie de l'autrice, ainsi que certaines de ces leçons de vie. Anne Ancelin Schützenberger a écrit avec optimisme ce livre que j'ai lu d'une traite.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Anne Ancelin Schützenberger
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Payot : 7 livres
Desclée de brouwer : 2 livres
Lizzie - Univers audio : 1 livre
payot et rivages : 1 livre
Biographie
Anne Ancelin Schützenberger est née en 1919, mais ne souhaite révéler ni la date exacte ni le lieu de sa naissance par crainte des astrologues[2].
Elle grandit à Paris (France) où elle y suit ses études des petites classes à l'université : Bac maths et philo, math géné, début d'études scientifiques (suspendues en 1937) puis Licence en Droit, Doctorat en Psychologie et Doctorat ès Lettres.
Pendant la seconde guerre mondiale de 1940-1945, elle participe à la Résistance : sa maison est brûlée par les Allemands le 6 juin 1944 dans le centre de la France, probablement par la division Das Reich.
De 1944 à 1946, elle est secrétaire régionale du M.L.N. pour le Languedoc-Roussillon (Montpellier)
En 1948, elle épouse Marcel-Paul Schützenberger à Londres.
En 1950, elle reçoit une bourse Fullbright pour se spécialiser en psychologie sociale et dynamique des groupes aux États-Unis pendant trois ans.
De 1951 à 1952, elle participe à plusieurs stages à l'Institut Moreno (Beacon, NY).
Elle obtient le diplôme américain "T.E.P" (Trainer Educator and Practitioner) et le diplôme "Director of Moreno Institute".
Elle entreprend à Paris une psychanalyse classique de longue durée avec l'anthropologue Robert Gessain, puis avec Françoise Dolto et se forme :
* au psychodrame avec Moreno (Beacon, New York) et Jim Enneis au St. Elizabeth's Hospital - Washington DC - puis à Paris pendant une année entière, lorsqu'il est venu ensuite y enseigner, invité par Anne en collaboration avec le Pr. Juliette Favez-Boutonnier : travail avec les malades psychotiques et leurs familles (Clinique Femme de l'Hôpital Sainte Anne - Paris),
* à la communication non verbale avec Erwin Goffmann, Shefflen, et Ray Birdwhistell et l'école de Pennsylvanie (USA),
* à la thérapie brève d'urgence avec Diana Everestine,
* à la psychanalyse par Robert Gessain (aussi anthropologue et directeur du Musée de L'Homme à Paris) et Françoise Dolto,
* la group-analyse par Sigmund Heinrich Foulkes (Londres et stages), et Eduardo Cortesão (Lisbonne),
* à la dynamique des groupes par les élèves de Kurt Lewin : Leon Festinger, Ronald et Rosemary Lippitt, Dorwin Cartwright, Alvin Zander (Université du Michigan, Ann Arbor - 1950-1952)
* au T-group (N.T.L. de Bethel - Maine-USA - [Première européenne] - 1951)
Elle travaille avec Carl Rogers, Margaret Mead et Gregory Bateson, et un peu avec le groupe de Palo Alto, Paul Watzlawick, etc.
Elle participe comme stagiaire puis comme chercheur aux recherches du C.E.R.P (Centre d'Études et Recherches Psychotechniques) dépendant du Ministère du Travail (ANIFRMO) et du C.N.R.S
Elle crée avec Gérard Milhaud et quelques étudiants le Bulletin de Psychologie des Étudiants de l'Université de Paris (1947-48), qu'elle avait animé, et dont elle avait assumé les fonctions de rédacteur en chef avec André Kirschen, puis seule jusqu’à son départ en Amérique.
Elle participe à l'organisation du Council pour la création d'une association internationale de psychothérapie de groupe, depuis 1950, puis co-fonde l'Association Internationale de Psychothérapie de groupe (IAGP). Première secrétaire générale, puis vice-présidente, et depuis 2003 "archiviste honoraire".
En 1964, elle organise le "Premier Congrès International de Psychodrame" à la Faculté de Médecine de Paris, avec comme président Paul Sivadon et comme président d'honneur Moreno.
Elle devient à la fois Professeur d'Université (titulaire de chaire et s'occupant d'un laboratoire de recherches), group-analyste et thérapeute de groupe, et aussi consultant pour les Nations Unies.
Dans les années 1970, elle commence à s'intéresser aux méthodes complémentaires de soins aux malades atteints de cancer et d'aide psychologique aux malades et à leurs familles.
En 1985, elle publie "Vouloir guérir" et commence à aider des malades atteints de cancer en phase terminale, dont certains vivent encore. Elle participe à la "Consultation Nationale sur le cancer".
Professeur émérite de l'Université de Nice où elle dirigeait depuis 1967 les recherches du laboratoire de psychologie sociale et psychologie clinique, elle anime depuis des séminaires et des formations à travers le monde dans les cinq continents.
En 2002, elle participe au nouvel "Institut La Source" (Paris, Lausanne, Bruxelles, Sherbrooke au Québec) et elle y enseigne le psychodrame en groupe de longue durée, sous sa propre responsabilité comme formateur international TEP.
Par ailleurs, elle avait créé avec Armelle Thomas Benesse l'École Française de Psychodrame, (administrée par l'I.F.E.P., Paris) Elle continue l'enseignement et le perfectionnement au psychodrame et aux méthodes de groupe.
En 2002, son livre « Aïe mes aïeux ! » (1998) devient un best-seller.
En 2004, elle enseigne le transgénérationnel en Australie, Argentine, Suède et Portugal. Elle publie deux nouveaux livres « Le Psychodrame », et avec le Docteur Ghislain Devroede, « Ces enfants malades de leurs parents ».
En 2006, elle diminue ses voyages, cesse d'enseigner à l'Université. Elle étend sa formation sur la clarification des liens transgénérationnels, les secrets de famille, la loyauté familiale invisible et des deuils non faits de pertes diverses personnelles et familiales.
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