Benoît Broyart

Une succession de neuf nouvelles "écolo" qui donnent à réfléchir, même si elles ont plus de 15 ans, elles sont presque toutes encore d'actualité. La dernière est celle qui a le plus mal vieillie mais dans le bon sens, puisque les sacs plastiques ont quasiment tous disparus...

Ma nouvelle préférée est "Je suis la vigie et je crie " qui est glaçante et, malheureusement, toujours aussi vraie.

Un premier tome sympa mais j'en attendais un peu plus de profondeur. J'espère que le personnage de la grand-mère sera un peu plus développé dans les tomes suivants. Sinon j'ai trouvé l'idée de parler des phobies assez originale et j'ai appris des choses !

Une encyclopédie répertoriant toutes les peurs humaines et analysant leurs essences… En voilà l’œuvre de toute une vie dont l’intrépide et peu amène Clara Baldamore peut être fière ! Enfin, si son chien Raspoutine n’était pas passé par là, transformant son titanesque travail en un livre gruyère. Heureusement, tout n’est pas perdu. Et si finalement, la visite surprise de sa petite-fille, qui l’avait prodigieusement agacée, était LA solution à son épineux problème ?

Non sans humour, Benoît Broyart nous permet ainsi de faire la connaissance d’une grand-mère autoritaire, qui tyrannise son fidèle et bien courageux employé, et d’une jeune fille qui se serait bien passée de devoir cohabiter avec cette femme qu’elle n’avait jamais rencontrée. Une femme qu’elle trouve d’ailleurs particulièrement désagréable, Lili n’ayant pas reçu un accueil très chaleureux, ni même poli. Le duo petite-fille/grand-mère est plutôt savoureux, chacune ayant plutôt un fort caractère, mais pas aussi savoureux que les sempiternelles gaffes du pauvre Raspoutine qui commet bêtise sur bêtise.

Mais je vous rassure, celui-ci nous prouvera qu’il peut se révéler aussi fort utile dans la mission de Lili qui a accepté de recueillir l’essence des différentes peurs pour le compte de son aïeule. Et ça première mission la conduira à Mexico sur la piste de l’achluophobie, la peur du noir. Pour ce faire, elle devra utiliser deux inventions dont l’une que je testerais fort volontiers, du moins après quelques précautions d’usage. Arrivée dans un pays étranger et dans une ville où elle ne connaît personne, Lili va devoir faire preuve d’une certaine audace, tout en pouvant compter sur sa chance et Raspoutine qui s’est invité à la fête…

La grand-mère est antipathique au possible, mais j’avoue que son côté caricatural m’a beaucoup amusée, tout comme j’ai apprécié la personnalité de Lili qui se révèle être digne de son aventurière de grand-mère. Débrouillarde et courageuse, elle ne se laisse pas impressionner facilement et encore moins faire, ce qui laisse espérer de tonitruants échanges avec sa tyrannique aïeule !

Ce premier tome permet de poser les bases de l’histoire mais n’en demeure pas moins riche en action. J’ai pour ma part, hâte de découvrir la deuxième mission de notre jeune aventurière qui pourra de nouveau compter sur l’aide de Raspoutine. Quant à savoir si c’est une bonne chose pour elle…

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/04/27/mini-chroniques-en-pagaille-49-train-fantome-aventure-et-shojo/

Un premier tome intéressant, l’histoire de base est cool, mais il y a quelques facilités prises qui sont vraiment dommage (par exemple la machine à téléportation, puis le fait qu’elle puisse te rendre bilingue). Autrement, le rythme est très bon, on va à l’essentiel et les dessins sont plaisants à regarder.

Après, j’ai trouvé la grand-mère exécrable, j’aurais clairement préféré qu'elle soit sage et qu’elle apprenne à connaître sa petite fille avant de l’envoyer en mission. Elle va même jusqu’à être violente physiquement avec son chien puis verbalement avec son domestique. Les personnages ne sont pas forcément abouti et certaines de leurs réactions sont franchement bizarre. Je vais lire la suite pour l’intrigue même si certains détails sont assez dérangent.

Un deuxième tome intéressant, l’histoire est cool, le rythme est bon et les dessins sont plaisants à regarder. Ce qui est dommage, c'est que l’on n'apprend pas plus que ça à connaître les personnages et que l’on ne voit pas de grandes évolutions ni de leurs valeurs ni de leur personnalité. Autrement, ce deuxième tome est moins problématique que le premier (j’ai développé cela sur ma critique du premier livre.), j’ai bien envie de connaître la suite de cette histoire.

Hier entre deux lectures, j'ai dévoré cette bande dessinée que j'avais achetée lors du festival Quai des Bulles de Saint Malo l'année dernière. J'avais même pu la faire dédicacer par Ewen Blain. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai mis autant de temps à la sortir de ma pal mais j'avoue que la sortie du deuxième tome m'a motivé.

C'est une belle surprise, j'ai aimé me laisser transporter dans l'histoire. Les planches sont très belles. Et j'ai envie de connaître la suite des aventures de nos personnages.

★★★★★

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Dommage que cette BD ne soit pas un peu plus long. Ça va un peu trop vite à mon goût. À la base, je ne lis pas de bédé mais j’avais envie de tenter l’expérience. À voir si je renouvellerai. Sinon l’histoire est sympa on s’attache cependant à cette petite Lili.

Lily débarque chez sa grand-mère qui n’arrête pas de râler après son chien, son domestique. Cette grand-mère acariâtre va se servir de sa petite fille afin de recueillir l’essence de la peur

Très belle histoire qui raconte comment prendre soin de la nature alors que certains sont près à tout pour être riche.

Ce livre décrit bien les problèmes écologiques actuels et dénonce bien comment les hommes sont entrain de donner le coup de grâce à notre belle planète... J'ai adoré, chaque nouvelle est réaliste et bien écrite avec un peu de suspense et d'humour ! Je recommande pour les avides d'écologie !

La nature a des droits. C’est la pensée qui me vient en terminant cette lecture. Travaillant dans une ALEC - Agence Locale de l’Energie et du Climat, je suis sensibilisée à l’écologie. Ainsi, cette histoire m’a vraiment parlé ; d’autant plus qu’elle prend place dans ma région, la Bretagne. Je la trouve accessible, même si elle ne pourra pas convaincre les plus sceptiques.

La transition me semble un peu facile par rapport à notre réalité. Mais j'apprécie les questions que cela soulève. La menace de super-pouvoirs peut-elle vraiment faire bouger les politiques ? Réveiller les humains ? Répéter le schéma - transformer des enfants en mutants qui serviront d'ambassadeurs - dans divers coins de la planète peut-il la sauver ? On est sur un roman graphique qui amène à réfléchir, en douceur, avec des personnages attachants.

Il m’a parfois été difficile de “raccrocher les wagons”, notamment dans l’introduction. Par exemple, Malika, qui est la première à apparaître, m’est sortie de la tête ; quand elle est réapparue j'ai buggé. De même avec Alex dont l’intégration à l’histoire m’a semblé bizarre. D’autres parts, les multiples ellipses m’ont perturbées. Des bulles "plus tard", "un peu après" m'auraient aidées.

En une image, une case, tout bascule. Le manque d'explication sur comment, pourquoi ne me gêne pas. Par contre, l'absence de signe indiquant qu'il se passe quelque chose me perturbe un peu, d'autant plus que la première transformée ne semble pas perturbée. Elle agit comme si de rien n’était. Ensuite, les autres ont une vraie réaction.

J'ai aimé découvrir les enfants et leur environnement. On fait un saut chez chacun une première fois avant d'y revenir ensuite. Si ça ne saute pas aux yeux, on peut identifier les enfants après leur transformation par l'ordre d'apparition qui est le même qu'au début de l'histoire. Malika, Tom, les jumeaux (Valentine et Hugo) puis Alex.

Le discours des animaux peut paraître dur mais il est toutefois réaliste. Ce que j’ai apprécié. Ils parlent d’un tournant qui, s’il n’est pas pris, représenterait le point de non retour ; ce qui est d’actualité.

Côté graphisme, j’adore. Les couleurs ne sont pas agressives. Les illustrations rendent bien compte du non verbal, ce qui n’est pas toujours le cas je trouve. J’ai également aimé les citations d'œuvres classiques et le lien avec les cinq éléments qui, cette fois, ne sont pas tout à fait ceux que l’on connaît. A vous de les découvrir !

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