Sophie Herfort
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Note moyenne : 7.8/10Nombre d'évaluations : 15
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Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre permet d'en savoir plus sur les relations amoureusesde Léonard de Vinci, notamment avec Salaï et de voir quelles influences cela a sur ses tableaux. On y parle plus précisément des mystères que cache la Joconde.
Pour ma part j'ai vraiment apprécié ce livre dans lequel je me suis vite plongé et qui m’a instruite.
Afficher en entierJe suis partagé, d'un coté, on ne se lasse pas de mener et remmener cette enquête mais d'un autre le titre est mensongé car nous n'avons toujours aucune certitude sur l'identité de Jack l'éventreur. Mais peut entre est ce mieux comme ca.... Que le mystère demeure...
Afficher en entierJe n'ai pas tellement l'habitude de lire des pièces de théâtre, même si comme tout bachelier, j'ai étudié les textes classiques de Molière et Racine, entre autres. Le sujet pourtant m'attirait suffisamment pour que je me lance dans l'aventure. Et je n'ai pas été déçue, ça se lit déjà très facilement. Quant à la réponse apporté, l'un des nombreuses théories liée à l'affaire, elle se tient. Bref, si ce n'a pas été pour moi un grand moment de littérature, j'ai tout de même passé un très agréable moment et j'ai maintenant très envie de voire cette pièce jouée sur scène pour comprendre enfin ce que les jeux de mises en scènes voulait réellement signifier. Je reste une néophyte !
Afficher en entierSophie Helfort, forte de son succès, transpose ici son enquête au théâtre avec la collaboration de sa soeur Florence, psychologue clinicienne et auteur dramatique, formée à la criminologie et à l'expertise psychologique. Robert Hossein les gratifie d'une superbe préface et "appose sa crédibilité" en tant qu'homme de théâtre rompu à mettre en scène de grandes affaires criminelles comme Dominici ou Seznec.
Je n'ai jamais été particulièrement fan de ce genre de lecture que mes profs m'imposaient dans le cursus scolaire, pourtant j'ai pris un réel plaisir à me plonger dans celle-ci, à visualiser scènes, décors et personnages. Le bagage de ces deux soeurs, utilisé avec intelligence et finesse, brio et humilité aussi, fait des merveilles. Excepté la mise en forme propre à ce genre, on pourrait aisément se croire dans un roman, l'auteur ne nous polluant pas le récit de longues didascalies, nous présentant avant les 3 coups, les scènes en flash back qui seront insérées à la pièce.
5 personnages font évoluer l'intrigue, Lady Albertconway baronne et actrice qui se produit sur scène et a invité 3 hommes à venir séparément la rejoindre dans sa loge où ils sont introduits par sa costumière et confidente. Elle les interroge suite à la lecture des mémoires de son père, Melville Macnaghten, usant d'un fin prétexte pour les pousser à déterrer leurs souvenirs concernant l'affaire de l'East End en 1888, alors qu'ils travaillaient tous pour Scotland Yard. Sir Robert Anderson, Sir Charles Warren qui démissionna de son poste de commandement après avoir été tourné en ridicule par le tueur et qui fut remplacé par James Monro. Tous les trois cachent des secrets que Lady Albertconway compte bien découvrir, et qui font que la tension s'accumule entre les protagonistes.
J'ai trouvé l'originalité de la démarche fort plaisante, bien moins rébarbative qu'un exposé de faits ou déroulement d'une longue enquête avec son lot d'investigations.
Résoudre une énigme en ne faisant parler que des personnages, de manière précise et concise est attrayant. Répondre aux principales questions qui se posaient sur le sujet, nommer le criminel, ses motivations, son mobile, l'élément déclencheur de ses actes, la montée en puissance de ses mises en scène, dresser son profil psychologique sans en avoir l'air et au compte compte, tout en se servant des codes d'une pièce de théâtre est passionnant à suivre. Je l'ai lu d'une traite et adhéré à ce qui nous est proposé, le mot de la fin restant à Robert Hossein: " à chacun de soulever le rideau rouge de son règne sanglant pour mieux le refermer".
Afficher en entierSophie Herfort aurait-elle bel et bien répondu à cette vieille énigme qui a plus de 100 ans ? 126 ans, même.
C'est en tout cas ce qu'elle va tenter de nous démontrer… et je demandais à voir ! Voilà qui est fait.
Doit-on classer cette affaire pour autant ? Est-elle vraiment définitive ? Peut-on retourner à nos petites affaires maintenant que le voile est levé sur l'identité du tueur de Whitechapel, prénommé "Jack The Ripper" ??
Nous allons tenter de répondre à tout cela ! En tout cas, moi, j'étais curieuse de savoir ce que l'auteure allait nous proposer comme coupable et comme théorie, mobile, preuves…
Petits bémols en ce qui me concerne : j'avais regardé dernièrement deux documentaires sur l'Éventreur (merci le Net !) et l'auteure, en tant qu'invitée, avait parlé de "son" coupable, des ses motivations et parlé de quelques preuves, faits troublants… Oups, j'aurais dû lire le livre plus vite, moi.
De plus, après avoir "travaillé" en juin sur le tueur de Whitechapel dans le but de réaliser des petits articles sur les meurtres, après avoir lu des tas d'articles, regardé des documentaires, fouillé le Net et lu "Le livre rouge de Jack l'Éventreur" de Bourgoin, j'avais un peu l'overdose des faits de 1888 dont l'auteur nous sert en début de son livre !
Je vous rassure de suite, les conditions de vie de l'East End, les récits des meurtres et de l'enquête se déroule sur 85 pages très bien écrites (du mieux que l'on peut avec des faits historiques), ne laissant pas place à l'ennui, sauf si vous connaissez tout cela et que tout est encore frais dans votre mémoire. Mais même, j'ai relu avec plaisir.
Alors, son enquête ? Elle commence à la page 91, elle est clinique, précise, fouillée, travaillée. Je suis sciée.
Si Patricia Cornwell donnait l'impression dans son livre "Jack l'éventreur : Affaire classée" d'avoir réuni tous les indices qui pouvaient incriminer le peintre Sickert afin qu'ils collent à sa théorie, ici, ce n'est pas le cas.
L'étude de Herfort semble plus sérieuse et bien moins onéreuse ! Son enquête semble avoir tout d'un "vraie" car elle a compulsé des tas d'ouvrages, sans oublier toutes les lettres anonymes reçues par Scotland Yard en 1888 et 1889. du moins, toutes celles qui n'ont pas brûlées durant le Blitz de la Seconde Guerre Mondiale.
Les coïncidences entre le tueur de Whitechapel et son coupable sont étranges, troublantes, nombreuses…
Melville Macnaghten (je ne spolie rien, son nom se trouve dans la table des matières en première page du roman) est un personnage trouble et les preuves à charge sont nombreuses, les questions aussi.
Les coïncidences sont même trop nombreuses pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche !
Malgré tout, je ne prendrai pas ce roman pour parole d'évangile car un bon enquêteur-écrivain pourrait faire de Sherlock Holmes le tueur de Whitechapel… Il suffit d'un peu de talent et de faire parler les preuves ou les faits troublants dans le sens que l'on veut.
J'avoue que l'auteure a ouvert une porte et que le tout est cohérent, bien que pour certaines choses, il puisse y avoir d'autres explications…
Je sais, je chicane, mais je n'ai pas du tout envie que l'on me prouve par A+B l'identité du tueur. Laissons planer un peu de mystère, c'est tellement plus exquis.
Au final ? On est face à une recherche précise, à un travail d'enquêtrice énorme, bien fourni, facile à lire, pas embêtant du tout, intéressant, comportant un index est bien chargé en fin de volume.
Celui qui était ignorant ne le sera plus. Celui qui en savait déjà beaucoup en apprendra un peu plus… le prologue est déjà éclairant.
Quant au préfet Sir Charles Warren, il va en prendre plein son grade ! Oui, il était incompétent…
À vous de voir si vous voulez cet homme comme coupable ou si vous préférer faire comme si ce n'était pas lui afin d'entretenir le mystère qui est bien plus attractif.
Afficher en entierUn livre que j'ai adoré et avais dévoré en quelques jours.
C'est très bien écrit, et appuyé par des photos d'archives, remises à l'auteur-historiennes, qui s'est consacrée, pendant plus de 20 ans, à élucider enfin ce mystère.
Je vous laisse le découvrir...
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Dédicaces de Sophie Herfort
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Editeurs
Editions Tallandier : 2 livres
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Biographie
Sophie Herfort, née le 2 mai 1977 à Mantes-la-Jolie1, est une romancière et essayiste française. Elle est notamment connue pour son essai paru en 2007 consacré à Jack l'Éventreur, dans lequel elle affirme que le tueur en série (dont l'identité est restée une énigme de l'Histoire) serait Sir Melville Macnaghten, devenu par la suite chef du département d'enquêtes criminelles de Scotland Yard.
D'une manière générale, l'autrice se passionne pour la criminologie1 et cherche à résoudre de grandes énigmes identitaires : après avoir cherché l'identité de Jack l'Éventreur, elle a publié en 2011 un essai cherchant à établir l'identité du modèle ayant permis à Léonard de Vinci de peindre La Joconde. Son premier roman, Club (2008), est quant à lui lié à la thématique du crime organisé1.
Les thèses mises en avant par Sophie Herfort dans ses essais sont diversement appréciées, notamment pour leur aspect volontairement « polémique » (Jack l'Éventreur serait un très haut fonctionnaire de Scotland Yard, le modèle de La Joconde serait un amant du peintre). Certaines preuves avancées par l'auteure sont fortement critiquées par des historiens, notamment par Bernard Oudin2.
Sophie Herfort a par ailleurs reçu en 2011 le prix de l'histoire du Guesclin (prix spécial de la Mairie du 8e arrondissement de Paris), un titre honorifique obtenu pour son ouvrage Le Jocond, paru aux éditions Michel Lafon.
source : wikipedia
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