Tanguy Viel
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Note moyenne : 6.24/10Nombre d'évaluations : 85
0 Citations 47 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai longtemps repoussé la lecture de ce roman parce que j'ai lu autre chose de lui que je n'ai pas vraiment aimée. Erreur de ma part ! Celui-ci est épatant de par sa construction, sa psychologie, et même son suspens. Comme le titre le fait penser, un homme se trouve devant un juge pour avoir balancé par-dessus bord un escroc immobilier. Sa vie va se dérouler, là devant nous, et devant un tribunal. Un roman sur la manipulation, le tourisme et la différence de classe avec, en toile de fond, la mer et les bateaux, Brest, la Bretagne.
Afficher en entierJe suis restée sur ma fin...
Afficher en entierL’intrigue se déroule dans notre monde montrer brute, tel qu’il est. L’originalité réside donc dans le fait que le roman peut faire écho à toutes les femmes et à tous les pères du monde. Les descriptions permettent de bien ancrer le récit dans les villes nommées qui prennent littéralement vie sous nos yeux et leur font parfaitement écho pour que le lecteur s’y retrouve, pour peu qu’il y soit déjà allé. Elle transporte la totalité du récit le rendant épais, avec un peu moins d’attrait.
L’intrigue et le récit sont poignants et s’ouvrent d’abord sur des sous entendu qui aiguillent le lecteur, qui voit plus tard ses soupçons se confirmer. L’intrigue prend à la fin une tournure originale et intéressante qui semble bluffer le lecteur. La narration est assez brouillon avec dans un premier temps des va-et-vient qui peuvent déstabiliser le lecteur et les actions ne s’accélère qu’à la fin du roman.
D’un réalisme fou, les caractères prennent d’autant plus les lecteurs aux tripes. Mais les personnages sont peu attachant malgré leur développement, ils ont parfois des réactions étranges qui permettent la réflexion du lecteur. Les relations mises en place sont aussi réalistes et mises en scène d’une façon attrayante et originale. Elles attisent d’une certaine façon la curiosité du lecteur dans ses grandes lignes et ses évolutions.
L’atmosphère est lourde ce qui s’accorde parfaitement au roman. Elle apporte beaucoup à la tension qui accompagne le récit la renforce. Malgré cela, elle reste trop continue et n’a aucune variation. Les messages sont très forts, on sent une vraie volonté de dénoncer une chose aussi horrible que le viol sans jamais décrire l’acte mais plutôt ses conséquences. La dimension de la famille abordée dans ce roman est assez intéressante, puisqu’elle va au cœur du lecteur.
Bref, une lecture violente mais engagée qui fait trembler notre société.
Afficher en entierDeux fois de suite! No Luck! Mais comme je disais pour « L'arrêt du cœur », que ce soit bon ou mauvais, il faut le dire.
Bien sûr, vous trouverez ici une critique très light, n'aimant pas m'attarder sur les œuvres que je n'ai guère apprécié.
Trop de descriptions au début et une accroche quasi inexistante. Et moi, la boxe, ça ne me parle pas tellement… Il y a 3 ou 4 pages à la suite consacrées à ce sport de combat, alors que ce n'est en aucun cas le thème annoncé dans le synopsis.
« Bonjour, vous allez bien? » Laissez-lui le temps de se réveiller avant d'attaquer les questions… (lol!)
Sympa la référence aux étudiants en psycho. Et à l'addiction au tabac.
Cela dit, je trouve le livre ardu et peu accessible. Voir ennuyant, parfois. Souvent, en fait. Perte d'intérêt…
Après, ça part en témoignage de viol, c'est plus intéressant mais trop tard j'ai décroché pour de bon…
Belle journée! : -).
C&S Phoenix
Afficher en entierJ'ai reçu ce livre dans une boxe Kube.
Déjà en lisant le résumé j'avoue que je n'ai pas été très emballée... Et je ne me trompais pas, je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture.
Dès les premières lignes on assiste au meurtre, et le reste du livre c'est l'assassin qui raconte au juge comment il en est arrivé à faire ça. Je n'ai pas aimé du tout comment c'est écrit, c'est brouillon, ça part dans tous les sens... Bon, je suppose que c'est pour que ça fasse réaliste mais j'ai vraiment pas aimé du tout ! Cependant, par curiosité, j'ai tout lu. Mais j'ai eu envie d'arrêter à plusieurs reprises, et si le livre avait été plus long ( 174 pages) je n'aurais certainement pas fini ma lecture...
Je n'ai pas non plus apprécié l'écriture, la tournure des phrases, etc.
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce livre, mais je ne peux pas dire que je ne le recommande pas parce que je pense qu'il peut plaire.
Afficher en entier« La fille qu’on appelle » est le premier livre que j’ai lu pour le Goncourt auquel je participe pour mes études. J’ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans à cause du style d’écriture de l’auteur. Cependant, une fois que j’étais rentrée dans l’univers, au alentour du 5ème chapitre, l’auteur a su provoquer chez moi des réactions virulentes face aux différents événements qui se déroulent.
J’ai été énervée par Laura qui ne réagissaient mais lorsque je me suis demandée comment, moi, j’aurais réagi, je ne suis pas sûre que j’aurais fait beaucoup mieux qu’elle. J’ai ressenti de la pitié pour Max qui apprend la terrible vérité d’un coup sans s’y attendre. Et j’ai été répulsée par le maire, cette personne en qui beaucoup de gens ont confiance et qui a finalement profité de la faiblesse d’une de ses citoyennes.
Au final, ce livre a su me faire réfléchir sur mes propres réactions dans cette même situation et a sû me faire prendre compte, encore plus que je ne l’étais déjà, de l’état de notre monde actuel, dans lequel on ne peut plus faire confiance à personne.
C’est un livre que je vous conseille franchement et qu’il ne faut pas abandonner au début car même s’il semble ennuyant au premier abord, c’est en réalité un véritable ouvrage de remise en question de notre société !
Note : ⭐⭐⭐⭐
Afficher en entierJ'ai l'impression de lire tout ce court roman quasiment sans respirer, tant j'avais l'impression d'assister au monologue d'un bipolaire en phase maniaque. Je n'ai donc pas été capable d'avoir le moindre ressenti face au protagoniste, si ce n'est une vague impression d'injustice et de pitié un peu condescendante.
Afficher en entierUn style bien trop bouillon pour moi, une écriture peu attachante pour une histoire plutôt plate et banale, en tout cas, qui ne m'a absolument pas accroché. Terne et sans intérêt.
Afficher en entierQue dire de cette lecture... Eh bien, tout d'abord, peut-être de ne pas se fier à la quatrième de couverture, qui dissimule bien ce qui se cache entre les pages de ce livre.
On parle de Max, le père de Laura, le boxeur, le chauffeur du maire, mais c'est bien sa fille qui va faire avancer l'histoire, si tant est qu'on puisse dire que les choses avancent dans ce roman. Car les 174 pages de La Fille Qu'on Appelle ne tiennent qu'au style de l'auteur - qui s'étale, s'entortille, s'emmêle dans une tentative de poésie qui perd le sens et noie les mots - et non à l'histoire elle-même qui se résume à cela : Spoiler(cliquez pour révéler)une jeune femme est abusée par le maire de la ville (de trente ans son aîné) qui devient ensuite Ministre et échappe donc à toutes sanctions.
Le thème choisi pourrait être judicieux car actuel, faisant écho à la situation de nombreuses personnes - oui, il pourrait l'être s'il n'était pas si mal traité. De bout en bout, l'histoire est crasse, et si je comprends parfaitement la volonté de montrer la noirceur crue de certains événements, il me semble que décrire à répétition des scènes d'abus, sans que cela n'apporte rien à l'histoire - qui, je le répète, est absente - n'est ni plus ni moins qu'une grossière erreur.
Spoiler(cliquez pour révéler)Car Laura est sans visage, sans personnalité, qualifiée à loisir d'idiote, de femme sans volonté, sans ambition ; personnage sans profondeur qui laisse l'histoire en surface. Mais c'est le cas pour tous les - rares- personnages féminins : Hélène n'est que mention, bien qu'elle ait l'occasion, contrairement à Laura, de se montrer au moins un peu utile en mettant Max au courant de la situation que vit sa fille.
Les seuls personnages dignes d'intérêts sont justement ce boxeur de père et Franck, directeur d'un casino et proxénète - le maire n'étant présent que pour les besoin de l'histoire (l'auteur ne nous faisant grâce que de quelques lignes à la fin du roman pour décrire la personnalité de cet homme répugnant). Néanmoins, entre l'archétype du boxeur abruti et celui du mafieux proche des hommes de pouvoir, on est servi.
L'histoire n'est ici qu'une façade qui sert la volonté de style d'un auteur qui se laisse entraîner dans un excès de zèle : il aurait tout aussi bien pu parler d'autre chose, cela n'aurait rien changé. Et c'est là le principal reproche qu'on peut faire à ce livre : traiter d'un sujet aussi grave, dans l'actualité brûlante d'aujourd'hui, avec des personnages aussi creux, avec une telle violence envers le personnage principal, Laura, qu'on considère comme coupable, tant à travers les deux policiers qu'à travers le regard de l'auteur, c'est un manque de réflexion flagrant.
Je ne conseillerai pas ce livre, et si j'ai réussi à lui mettre quelques points, c'est qu'il faut tout de même reconnaître que dans l'abrutissante longueur des phrases, il y a une certaine recherche stylistique qui, pour la peine, mérite salaire.
Afficher en entierLivre étudié en classe par mon fils et donc raison pour laquelle je l'ai lu.
J'ai trouvé la première partie assez difficile, longue, très descriptive.
C'est mieux par la suite : la lecture devient plus fluide et k'histoire prend vraiment forme.
Je n'ai pas été enthousiasmé par ce livre
Afficher en entierOn parle de Tanguy Viel ici :
2011-11-01T13:40:55+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Tanguy Viel
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Les Editions de Minuit : 10 livres
À vue d'œil : 1 livre
Points : 1 livre
La Fabrique éditions : 1 livre
Biographie
Tanguy Viel est un romancier français né en 1973 à Brest. Il a vécu un moment à Tours.
Il a été pensionnaire de la Villa Médicis en 2003-2004[1].
Il a obtenu en 2009 le prix de la Ville de Carhaix pour son roman Paris-Brest.
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