Anne Wiazemsky
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Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 46
0 Citations 27 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai beaucoup aimé ce livre, qui raconte l'histoire des parents de l'auteure et de sa naissance. Elle raconte également la 2e guerre mondiale, ce qui se passe à Paris et à Berlin, l'après guerre à Berlin et les difficultés à y vivre où y survivre. Livre addictif ++. Se lit très facilement
Afficher en entierLe père Deau, professeur de français d’Anne Wiazemsky au lycée à Caracas au Venezuela revient dans sa vie en l’entendant sur les ondes dans une de ses interviews. Lui-même revenu en France depuis peu, il ose reprendre contact avec la narratrice, son ancienne élève devenue actrice et auteure connue. Lors des rencontres ponctuelles qui en découlent, ils se remémorent leur lointaine relation amicale entre lui jeune prêtre et Anne adolescente, une complicité de naguère basée sur l’écriture et la vie.
La spiritualité ou la religion n’est pas au cœur de leur relation mais le respect et l’écoute des convictions de l’un ou de l’autre demeure. Le père Deau soutient Anne dans ses tensions familiales quant au devenir de la demeure de son ancêtre François Mauriac ou lors de dédicaces houleuses ; tandis que lui fait abnégation de ses problèmes de santé.
Un exemple d’une belle rencontre que l’on peut avoir dans notre vie… des êtres proches et sincères et qui pourtant observent une distance de courtoisie dans l’intimité de l’autre.
MON AVIS
J’ai découvert l’auteur avec cet hommage à ce « saint », le père Deau.
C’est le dernier livre d’Anne Wiazemsky décédée en octobre 2017 après une bibliographie fournie d’une quinzaine d’ouvrages (source : Wikipédia) débutée en 1988 avec une nouvelle : des filles bien élevées et un roman « mon beau navire ».
Cette femme suit un destin particulier : petite-fille de l’écrivain François Mauriac, épouse d’un réalisateur de renom Jean-Luc Godard (de 1967 à 1970), actrice de théâtre et cinéma, réalisatrice et écrivain jusqu’à ses dernières heures. Elle a tutoyé des notoriétés et pourtant, Anne, par le respect qu’elle lui doit, ne peut pas appeler le père Deau par son prénom comme celui-ci lui suggère. J’aime bien cette distance respectueuse qui s’impose mais qui ne freine pas la sincérité et la profondeur des échanges.
Un bel hommage : Cet ouvrage « un saint homme » s’apprécie avec une autre approche lorsque l’on sait que c’est le dernier de l’auteure, décédée peu après. Comme une sorte de gratification et de reconnaissance à une relation sincère basée sur leur goût de l’écriture, elle rend hommage à son ancien professeur de français, instigateur et exhausteur en la matière qu’elle saura mettre en exergue. Le père Deau avait décelé en elle ce don, l’a encouragée et a su la soutenir quand nécessaire. Une belle leçon d’abnégation et de vie de la part de cet homme d’église façonné de sérénité, de générosité et de spiritualité qui ne s’épanchait pas sur ses propres problèmes. Sa générosité, sa foi, et son écoute attentive redore le blason des hommes de foi dont l'actualité nous rappellent que certains ont trahi leur valeur.
Le travail de l’écrivain : Le poids du passé familial et touchant dans le récit de l’auteur. Anne Wiazemsky confie au père Deau, et à ses lecteurs la complexité de se livrer dans l’écriture où la part de la vie privée s’enchevêtre avec le travail de l’écrivain ; ce qui peut amener confusion et conflit avec ses proches. La séance de dédicaces où le prêtre la défend avec une certaine sérénité et philosophie des hostilités d’un public partisan est émouvante.
Sans avoir adorer ce livre, j’en ai néanmoins apprécié le contenu et l’écriture agréable. Une belle leçon de tolérance dans les croyances (ou non) de son prochain. Cependant, je doute du même succès auprès de l'éditeur si un quidam avait écrit le même texte.
Afficher en entierTrès bonne autobiographie qui nous plonge dans les coulisses des années 60. L’atmosphère persiste une fois le livre achevé.
Afficher en entierAgréable lecture, très fluide, les pages se tournent toutes seules sans effort. Même si le nombre des personnages rend quelque peu compliqué l'histoire à suivre, une fois qu'on a intégré les personnages tout est plus facile. Anne Wiazemsky décrit très bien la période, ses doutes, espoirs et peurs. Elle nous plonge vraiment dans le regard du personnage et on a l'impression de vivre les événements qui se déroulent. Le point de vue est très intéressant, aborder la révolution russe à travers une famille noble est une idée pertinente qui permet de comprendre ce qui se passe autrement que la description habituelle.
Afficher en entierTrès bonne biographie qui ne traite que la partie de sa vie sur son histoire d'amour avec Jean Luc gaudard. Mignonne histoire d'amour, qui a surmonté les critiques et les jugements
Afficher en entierExcellent ! Impossible de lâcher cette histoire d'une famille à l'aube de la révolution russe. Beaucoup d'émotions
Afficher en entierUn très bon moment de lecture !
Afficher en entierPour en connaître un peu plus sur la vie de l autrice
Afficher en entierMagnifique récit
Afficher en entierUn magnifique moment de lecture !!!
Afficher en entierOn parle de Anne Wiazemsky ici :
2012-03-17T14:21:31+01:00
2012-03-01T21:57:57+01:00
2012-01-13T16:55:20+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Anne Wiazemsky
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 12 livres
Folio : 1 livre
Du May : 1 livre
Sélection du Reader's Digest : 1 livre
Biographie
Née le 14 mai 1947
Rare écrivain ayant un passé d'actrice, Anne Wiazemsky a pourtant été à bonne école. Petite fille de l'illustre François Mauriac, elle débute en 1966 dans le film 'Au hasard de Baltazar' de Robert Bresson, sorte de conte sur la vie d'un âne maltraité par les hommes. La jeune fille fascine le réalisateur âgé de 64 ans, qui succombe à son charme. Mais le hasard lui fait rencontrer Jean-Luc Godard, qui l'épouse en 1967. Leur association à la ville se fait également à l'écran avec 'La Chinoise', 'Week-end', 'Sympathy for the Devil' et 'Vents d'Est' en 1969. Elle tourne aussi pour Serge Moati, dans le 'Train' de Pierre Granier-Deferre, pour Robert Enrico ou dans 'Rendez-vous' d'André Téchiné en 1985. En 1988, après son dernier film, 'Ville étrangère' de Daniel Golsmith, la passion pour l'écriture la rattrape et elle publie son premier recueil de nouvelles, intitulé 'Des filles bien élevées', puis un premier roman, 'Mon beau navire' en 1989. Suivent 'Marimé' et 'Album de famille'. La première vraie reconnaissance vient avec 'Canines', récompensé par le prix Goncourt des lycéens, et elle reçoit cinq ans plus tard le Grand Prix du roman de l'Académie française pour 'Une poignée de gens', adapté au cinéma sous le titre de 'Toutes ces belles promesses', dont elle signe le scénario, en 1996. Elle publie encore 'Sept garçons', 'Aux quatre coins du monde' en 2001 et 'Je m'appelle Elisabeth'. En 2003, elle réalise un documentaire, 'Les Anges de 1943, histoire d'un film', et signe encore 'Marc Bodard, un destin'. En 2007, Anne Wiazemsky revient sur son passé avec 'Jeune fille', roman autobiographique dans lequel elle raconte le rapport de force qui l'opposa au cinéaste Robert Bresson.
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