Constance De Salm
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Note moyenne : 8/10Nombre d'évaluations : 12
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ce n'est peut-être pas l'avis de tout le monde mais un prof de français de 4ème ne dvrait jamais faire lire CA à ses élèves!
du moins si il ne veut pas que ses élèves se pendent avant la fin!
Afficher en entierJe termine "Vingt-quatre heures d'une femme sensible".
Il est de ces auteurs qui conservent l'élégance de la langue dans toutes les circonstances d'un sentiment destructeur.
Constance de Salm traite de la jalousie comme d'un sentiment puissant qui fait passer l'âme du désordre à l'impuissance, de l'abandon au déchirement, de la vengeance au désespoir tout en conservant la beauté de la raison, de l'intelligence et l'attrait de l'écriture.
Une oeuvre plaisante à lire, une sorte de féminisme avant l'heure dans un siècle qui vit naître tant de bouleversement.
Alors, certes, il est nécessaire si ce n'est utile de lire ces pages et de s'inspirer de sa morale.
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On nage des états d'âme amoureux de la narratrice: désespoir, souffrance, colère, doute, jalousie... Tous ses états sont s'y bien décrit que je me suis tout à fait reconnu. Un roman épistolaire poignant et prenant. Je l'ai en une nuit. Les amoureux de Zweig tel que moi apprécieront. Et vu le titre, il a dû vouloir lui faire un clin d'oeil. A lire absolument
Afficher en entierConstance de Salm m'a convaincu avec un roman épistolaire touchant entre euphorie et désespoir amoureux
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Biographie
La princesse Constance de Salm, née Constance de Théis, naquit à Nantes le 7 novembre 1767, deux ans avant Napoléon Bonaparte qui influera si fort sur sa vie.
Son père Marie Alexandre de Théis (1738-1796) occupait le poste de juge-maître des Eaux et Forêts de la ville et comté de Nantes. Il a donné à ses deux filles et à son fils une éducation naturelle et raisonnée à la Rousseau, solide et brillante.
D’une intelligence précoce, Constance à quinze ans parlait plusieurs langues, pratiquait les mathématiques et manifestait une véritable vocation poétique. Grâce à l’abbé de Fontenay, elle se fit connaître dès l'âge de dix-huit ans par des poèmes publiés dans l’Almanach des Muses, notamment une romance intitulée « Bouton de Rose », qui eut un succès durable. Dès lors, elle ne cessa, jusqu'à sa mort, d'écrire des poèmes.
Constance épousa en 1789 un jeune maître en chirurgie, Jean-Baptiste Pipelet, dit de Leury (1760-1823). Elle quitta la capitale sous la Terreur en 1793, pendant environ un an, qu'elle mit à profit pour étudier les mathématiques.
Sa tragédie mêlée de chants, Sapho (1794), sur une musique de Martini, obtint un énorme succès. En revanche Camille (1800), drame en vers, ne réussit pas. Elle fut surnommée par Marie-Joseph Chénier, « la Muse de la Raison », et également surnommée « le Boileau des femmes ». Première femme admise au Lycée, elle y lut plusieurs éloges en prose, notamment ceux de Sedaine (1797), de Gaviniès (1802) et de Lalande (1809).
Elle publia des Poésies parmi lesquelles on remarque des Épîtres, notamment l'« Épître aux femmes » (1797), les six « Épîtres à Sophie » (1801) et l'« Épître sur l’esprit et l’aveuglement du siècle » (1828) ; un roman remarqué et loué par Beyle comme un « petit bijou » : Vingt-quatre heures d'une femme sensible (1824) rééd. en 2007 par les éditions Phébus ; un recueil de « Pensées » (1829)
En 1802, les époux Pipelet divorcèrent et l'année suivante, Constance épousa Joseph Maria Franz Anton Hubert Ignaz, comte de Salm-Reifferscheidt-Dyck.
Le comte et la comtesse de Salm-Dyck s'installèrent en 1809 dans l'hôtel de Ségur, 97 rue du Bac. La comtesse y tint jusqu'en 1824 un salon littéraire très brillant l’un des mieux fréquentés de Paris où elle recevait Alexandre Dumas, La Fayette, Talma, Jussieu, Alexander von Humboldt, des artistes comme Girodet, Grétry, Houdon, Augustin Pajou, Pierre-Narcisse Guérin, Carle Vernet, etc. Très mélangé, son salon était ouvert aux Idéologues comme aux libéraux de La Décade philosophique, le faubourg Saint-Germain y croisait la noblesse d'Empire, et beaucoup de francs-maçons de la « loge des Neuf Sœurs » s'y retrouvaient.
Ce fut dans « Mes soixante ans », où elle relate son parcours littéraire et politique, que Constance fit ses adieux à la vie. Elle s’éteignit le dimanche 13 avril 1845 au domicile conjugal au n°3bis de la rue Richer. Son tombeau se trouve au cimetière du Père-Lachaise à Paris (26e division, chemin Monvoisin). Le prince lui survécut quinze ans, mourant à Nice le 05 avril 1861.
(Prélevée du blog: Un Autre Regard)
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