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Cécile Desprairies

Auteur

21 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par TerverChante57 2023-07-11T23:57:47+02:00

Biographie

Née à Paris en 1957, Cécile Desprairies est germaniste et historienne de l'Occupation en France. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les images de propagande, les lieux et les lois de cette période, notamment Paris dans la collaboration (Seuil, 2009). La Propagandiste est son premier roman.

Source/decitre.fr

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Note moyenne : 5.57/10
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0 Citations 6 Commentaires sur ses livres

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de Cécile Desprairies

Sortie France/Français : 2023-08-18

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par camille80 2023-08-06T12:06:19+02:00
La Propagandiste

Une histoire intéressante d’un point de vue des collabo, ça change. J’ai eu toutefois un peu de difficulté avec le style d’écriture.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2023-08-11T15:45:12+02:00
La Propagandiste

Cécile Desprairies est historienne de formation, spécialisée dans l'Occupation pendant la seconde guerre mondiale. Elle raconte ici sa propre histoire, mais surtout celle de sa mère, de sa grand-mère, de sa tante et sa cousine, pendant cette guerre. C'est un milieu féminin, les hommes passent très vite, on est sous un régime très patriarcal avec Lucie, la mère de la narratrice, très présente et autoritaire. Pendant sa jeunesse, la narratrice assiste à la vie de ces femmes, elles habitent toutes quatre le même immeuble, elles se rendent toutes très souvent chez Lucie. Colline, la narratrice, entend les conversations, les chuchotements, ces mots dits tout doucement qui sont des énigmes pour elle. Devenue jeune adulte, Colline va découvrir ces secrets qui stagnent au-dessus de sa famille. Elle va ainsi se rendre compte que sa mère a eu un premier homme dans sa vie, Friedrich, alsacien, et du côté allemand, médecin, grand, blond. Elle va tout de suite en tomber amoureuse et sera son unique amour, même si plus tard, elle se mariera avec Charles, le père de la narratrice. Lucie va épouser les mêmes idéaux que Friedrich, et faire partie de ces Français qui ont collaboré avec l'ennemi, elle n'aime pas les Juifs, sans savoir vraiment pourquoi, ni les homosexuels, elle ne se rend pas du tout compte de ce qu'il se passe autour d'elle, elle fait surtout celle qui ne veut pas voir... 

On va suivre cette femme et sa famille pendant la guerre et après celle-ci, au moment de la débâcle, quand les noms des collaborateurs vont tomber. Lucie, en chef de famille, dirige sa famille pour que celle-ci ne se fasse pas arrêter, que les femmes, dont elle, ne soient tondues. Lucie a un fort caractère, elle dirige sa famille d'une main de maître. Les hommes sont aussi présents, mais beaucoup plus en second plan, tout le monde obéit à Lucie. Je ne suis pas arrivé à m'attacher à elle, je pense que c'est juste dû à sa personnalité, j'ai cherché à la comprendre, je lui ai trouvé quelques circonstances atténuantes, l'amour rend aveugle comme on dit, et fait faire bien des bêtises... Ses sentiments pour Friedrich lui feront tenir sa position toute sa vie. 

Par contre, je me suis attaché à la  narratrice, qui découvre tout ça. Je me suis mise à sa place et je me demande comment j'aurais réagi si j'avais appris une telle chose sur mes parents. Mon amour pour eux m'aurait certainement aidée à leur pardonner, comme le fait la narratrice avec sa mère. Un autre personnage que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est la tante de la narratrice, très drôle et fantasque, elle amène des touches d'humour qui allègent parfois l'ambiance d'une scène. Je me suis surprise à sourire alors que le sujet est tout de même sérieux. 

Je découvre donc Cécile Desprairies, j'ai beaucoup aimé son style et sa façon de narrer une histoire. On sent derrière ses mots sa fonction de fille,  et à quel point ce qu'elle écrit la touche, et on sent également son statut d'historienne. Tout est très bien décrit, les personnages, les lieux, les faits. Ceux-ci sont vrais, ont réellement existé, certains personnages aussi. Je me suis amusé à aller sur le net pour voir, et j'ai en effet pu retrouver les informations. Et pour moi, cela rend le récit encore plus fort. Les personnages que j'ai suivis, les faits, se sont réellement passé et cela donne une plus grande dimension au texte. J'ai été encore plus émue et bouleversée.

Le style de l'autrice est très bon, c'est un plaisir en tant que lecture. Une très belle fluidité dans les phrases, celles-ci défilent sans se rendre compte. Quand j'ai feuilleté le livre au début, j'ai eu une petite appréhension en voyant qu'il n'y avait que 7 chapitres pour 216 pages, chacun d'eux est très long, j'ai eu peur des longueurs. Et en fait, pas du tout. Aucune longueur, aucun ennui, tout s'est lu très facilement. Le texte est très bien construit, pas de retour au passé incessant, la chronologie est respectée. Le vocabulaire est précis, sans difficulté, ce qui rend ce livre adapté à tout public de lecteurs. C'est vraiment bien, car cela rend l'Histoire accessible à tous.

J'ai passé un moment très fort et intense avec ce roman. Je suis très contente d'avoir découvert Cécile Desprairies et son premier roman qui est pour moi une réussite. Je vais la suivre de près, et je lirai son prochain roman si elle en écrit un. J'ai quitté à regret cette histoire, j'ai trouvé la fin appropriée à tout le reste, très émouvante, avec un geste fait par la narratrice qui m'a beaucoup touchée. Je garderais en mémoire ces femmes hors du commun. J'aimerais beaucoup rencontrer l'autrice pour l'entendre parler de ce livre et de sa famille. J'ai déjà lu plein de livres sur cette période de notre Histoire, mais pas du côté Occupation, et ce fut très instructif.

Je ne peux que vous recommander ce roman, si vous aimez les histoires vraies, si vous aimez les personnages féminins forts, ce livre est fait pour vous. 

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Commentaire ajouté par Christele-1 2023-08-14T11:13:39+02:00
La Propagandiste

Cécile Desprairies est historienne spécialiste de la période de l'occupation en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a, à ce titre écrit de nombreux ouvrages sur le sujet. La propagandiste est son premier roman, il mêle histoire familiale et fiction. Le personnage principal nommée Lucie est la mère de l'auteure, le récit se base sur sa vie. Elle était une grande propagandiste, si ce terme ne vous parle pas sachez qu'elle travaillait auprès des autorités nazies. La propagande nazie était un outil puissant utilisé par le Parti nazi pour promouvoir son idéologie, diaboliser ses ennemis et maintenir le culte de la personnalité autour d'Adolf Hitler. Elle a joué un rôle crucial dans la montée au pouvoir des nazis en Allemagne et a eu des conséquences tragiques pendant la Seconde Guerre mondiale. On découvre à hauteur des yeux de l'enfant qu'elle était, les souvenirs qu'elle a gardé de cette époque. On revisite à ses côtés les thèmes de la famille, de l'identité mais aussi le côté historique d'une famille française pro-nazi à la fin de la guerre, au moment où l'épuration fait rage. C'est aussi l'histoire d'un grand amour entre Lucie et Friedrich (l'alsacien) qui perdurera même après que la dame ce sera remariée. Une période trouble que Lucie traversera sans jamais remettre en question ses croyances. Veuve à 24 ans elle vivra encore de nombreuses années dans l'illusion de ce monde révolu. L'histoire se déroule à Paris pendant la période de croissance économique après la Seconde Guerre mondiale, elle est racontée par la fille de Lucie, entre souvenirs, prise de conscience des choses qu'elle était trop petite pour comprendre et qui prennent sens une fois adulte. Un roman qui permet de se poser les bonnes questions sur la place de sa propre famille à cette époque et de saluer le courage de l'auteur d'ouvrir à tous les regards son intimité familiale. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/07/31/39980389.html

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Commentaire ajouté par kadeline 2023-09-04T16:17:36+02:00
La Propagandiste

Entre roman, travail d’historienne et autobiographie, il n’est pas évident de définir où s’arrête l’un et où commence les autres. Dans la propagandiste, la narratrice revient sur son enfance et le mystère qui entoure sa mère qu’elle tentera de résoudre.

Le premier chapitre est long, très long. Il se concentre sur le gynécée qui a lieu chez sa mère pendant toute son enfance. On y découvre des femmes dont le comportement est tout ce que je déteste : la méchanceté gratuite élevé au rang d’art. Avant même de savoir leur conviction nauséabonde, je ne les appréciais pas. Ce troupeau exécrable est décrit d’une manière très déroutante. Il y a un décalage entre la narration et l’âge théorique de la narratrice. Ce n’est pas clair si c’est l’enfant qui parle ou l’adulte qui se rappelle. Dans les deux cas, le sentiment est déconcertant. Les femmes sont toutes plus horribles les unes que les autres et pourtant elles ont comme un totem d’immunité. Le ton est neutre mais à la limite de l’attachement ce qu’on n’a clairement pas envie de lire pour une telle thématique.

La suite du roman est axé sur « Lucie ». J’ai préféré ces passages là. J’ai trouvé intéressant de suivre l’embrigadement de « Lucie » avec le terreau pour faciliter celui-ci et les éléments qui l’ont entretenu. Le fait que la conviction puisse atteindre un point de non retour qui crée un aveuglement définitif et un appui pour permettre à Lucie de continuer sa vie est très bien amené. Ces chapitres bien que plus intéressants ont un soucis de forme. On est plus avec une succession d’éléments, empilés sans lien apparent que dans un récit construit. Ca donne un récit haché qui n’est pas fluide à lire donc peu agréable à suivre.

Il va être question de collaboration active, d’antisémitisme et de volonté d’ascension sociale à tout prix. Ce n’est pas un angle que l’on a l’habitude de lire et c’est la raison pour laquelle j’ai postulé à la masse critique privilégiée babelio. Malheureusement ça n’a pas fonctionné avec moi. Je m’attendais soit à des personnages banals limite attachants qui sombrent du mauvais côté soit à des personnages détestables sans tentative de les excuser. Et bien, j’ai eu un mélange des deux qui ne me convient pas même s’il était prévisible au vu de l’aspect autobiographique. Ca arrive, je reste persuadée qu’il trouvera son public.

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Commentaire ajouté par Matatoune 2023-10-10T19:06:24+02:00
La Propagandiste

L’histoire de Lucie, La Propagandiste, permet à Cécile Desprairies de raconter l’histoire de ces Français ordinaires qui ont collaboré avec les nazis et ont continué à servir la France bien après la fin de la guerre, au prix d’un silence intense sur leurs agissements passés. Mais, ces deux parents étant décédés, La Propagandiste entoure de fiction le vécu de la mère de l’écrivaine et de son second mari, son père, mélangeant souvenirs et interrogations sur la réalité de son ressenti.

Il semblerait que la Collaboration soit remise au goût du jour en France, en cette rentrée littéraire, alors autant lire le premier roman de l’historienne Cécile Desprairies, spécialiste de cette période, pour en avoir une vision réaliste.

Le roman commence par le récit du gynécée auquel participe chaque matin sa mère accompagnée des femmes de la famille. À mots couverts, elles s’expriment néanmoins, l’enfant essaye d’y trouver sens. Et cette quête l’amènera toute sa vie à s’interroger sur la véritable implication de sa mère dans le processus de la Collaboration.

Brins d’histoire

Pendant la seconde guerre mondiale, Lucie, ambitieuse, a profité de l’Occupation pour se voir confier la propagande hitlérienne dans la presse, au niveau des affiches et du cinéma. Tâche qu’elle a accomplie avec beaucoup de talent ! Elle n’est pas trop fréquentable cette parentèle, comme, elle l’appelle. Et, on comprend très vite le vertige ressenti auquel, par cette forme romanesque, Cécile Desprairies cherche des réponses.

Car, dans ce jeu des 7 familles, “sa famille nazie” comporte ” l’amour de sa mère” pour un “savant fou alsacien, la mère collabo, le grand-père “Pépé F”, la grand-mère droguée à la morphine, “la fillette perturbée et le fils dépassé. ” Les détails racontés au fil des pages sont glaçants. Aucun ne peut être choisi comme exemple tellement au fil de la découverte de cette famille, l’antisémitisme décomplexé et l’attirance pour le régime hitlérien se font jour. Heureusement, Céline Desprairies a l’humour facile ce qui permet de faire passer le malaise d’une pirouette et continuer la découverte de l’ignominie et de la décomplexion la plus débridée.

Cette Lucie est un génie du “als ob”, du comme si, sauf lorsqu’il s’agit de l’amour d’une vie, pour ce Friedrich, même si Charles, son second mari, qui lui a fait 4 enfants, comme une bonne famille hitlérienne. Friedrich, le scientifique, était promu à de si belles découvertes qui pouvaient tellement changer le monde, comme le pensait Mengele avec qui il était en contact. Pour blanchir cette période, Lucie utilisa, sans vergogne, un subterfuge qui la fit paraître plus propre que propre.

En résumé

Cécile Desprairies montre comment Lucie fut un stratège hors norme en forçant ses relations et sa propre famille à se taire à jamais sur ce passé où ils avaient été. Le vertige de l’enfant puis de la chercheuse apparaît au fil des pages. Spécialiste de cette période, le lecteur perçoit le défi que fut pour elle la compréhension d’une époque à partir des archives et des sources et l’explication de ses ressentis, des silences, expressions détournées, etc. que ses souvenirs comportaient.

La Propagandiste est un témoignage bouleversant sur une époque où on ne peut réduire la Collaboration avec une quelconque attirance sexuelle, une révolte adolescente et une suite d’un traumatisme vécue. Cécile Desprairies ne se confie pas. Elle applique à sa propre famille et à ses souvenirs, la froide analyse de son métier. La Propagandiste m’a passionnée et terrifiée à la fois.

Un roman qui je l’espère sera récompensé.

La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/10/10/cecile-desprairies/

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