Friedrich Nietzsche
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Note moyenne : 7.4/10Nombre d'évaluations : 224
15 Citations 70 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Avec une voix impitoyable, arrogante, hautaine, vociférante et agressive et en utilisant des métaphores brillantes (soleil, lune), des pastiches (le sermon sur la montagne) et des poèmes, Nietzsche crie sa colère et sa déception immense dans l'humanité à cause du manque de courage de ses membres.
Certains de ses points de vue (l'extermination des faibles, sa misogynie, son culte de la guerre) sont tout de même totalement inacceptables.
Néanmoins, `Ainsi parlait Zarathoustra' est un grand texte, un cri pour la liberté, une attaque frontale contre les chaînes imposées par la religion et l'Etat. Il a eu (et a encore) une énorme influence sur la philosophie occidentale, sur des mouvements politiques et aussi dans la littérature.
Afficher en entierJ'ai eu du mal à lire ce livre. Il ne me parle absolument pas. Je trouve que les idées de Nietzsche reste juste la perception bien écrite d'un homme torturé.
Afficher en entierAlors la accrochez a vos chapeaux et à vos lunettes. Soyez vierges, oubliez vos préjugés et ce que vous croyez savoir. Nietzsche détruit ce que l'on vous a appris et si vous le suivez il vous apprend comment vous devez pensez. Un seul mot cet homme était un génie
Afficher en entierSi vous voulez passer de l'autre côté du miroir et devenir un peu plus libre. Vous devez lire Nietzsche et le comprendre, il vous explique la manipulation, la morale, comment vous croyez que vos pensez sont les votres. Un livre et un auteur qui vous change
Afficher en entierIl en a des choses à dire Friedrich encore un livre qui fait réfléchir. Le seul soucis c'est qu'il écrit tout ce qui lui passe par la tête et il s'en passe tellement. C'est toujours très intéressant mais c'est certainement pour ça qu'il est si difficile de comprendre Nietzsche et que chacun y trouve ce qu'il veut
Afficher en entierLa compréhension de ce texte n’est pas évidente : ses références bibliques, son aspect parodique et ses longueurs sont propices à perdre le lecteur; malgré tout j’ai apprécié cette lecture (du moins ce que j’ai pu en comprendre) et le cheminement qu’elle nous propose. Une œuvre philosophique complexe à tenter si vous en avez le courage.
Afficher en entierAvec Nietzsche, on s'attache facilement à des citations. Cet ouvrage nous en donne quelques une : "Il n'y a pas d'erreur plus dangereuse que de confondre l'effet avec la cause: j'appelle cela la véritable perversion de la raison." "L'égalité appartient essentiellement à une civilisation descendante." "Tout ce qui est bon est héritage, ce qui n'est pas hérité est imparfait, n'est qu'un commencement." Et pour finir en beauté: "La morale est la négation de la vie."
Tout un programme, ce que Nietzsche ne voulait pas justement.
Afficher en entierUn auteur qui n'a pas hésité à regarder en face le déclin d'une civilisation prête à sombrer dans un nihilisme, qui ,par définition, ne peut être que destructeur.
Afficher en entierj'ai commencé la litérature phylosophique avec ce livre grâce a ma mère, je l'ai dévoré comme rarement j'ai dévoré un livre il est plein de bon sens selon moi (méfiez vous je suis tres, spécial XD) ce livre est tres drole pour peu que vous aimiez l'ironie !
je n'ai que rarement autant aimé un livre il fait parti des meilleurs lecture de ma vie a recommandé vivement a n'importe qui vraiment
Afficher en entierDeux mots : fort et profond !
Afficher en entierOn parle de Friedrich Nietzsche ici :
2016-02-19T19:44:39+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Friedrich Nietzsche
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Editeurs
Gallimard : 17 livres
Flammarion : 9 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Hachette Litterature : 3 livres
Robert Laffont : 2 livres
Denoël : 2 livres
Les Editions Noir Sur Blanc : 1 livre
Allia : 1 livre
Biographie
Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche se lie d'amitié avec Richard Wagner avec lequel il finira par se brouiller.
Sa pensée philosophique est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).
En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra" (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme aliéné se libère du fardeau de la transcendance divine et de ses exigences morales et métaphysiques. Nietzsche constate cependant que l'homme, qui a tué Dieu, n'en a pas tiré toutes les conséquences en se contentant de transformer le christianisme en humanisme ou en se tournant vers un athéisme religieux.
L'oeuvre de Nietzsche est une lutte pour la sauvegarde de l'homme devant le danger de la faiblesse et du nihilisme de la culture occidentale, produit par le christianisme qui détruit la vie en voulant la sauver. L'effort permanent pour surmonter le pessimisme doit transformer l'homme en "surhomme", être exceptionnel, libre de toute servitude, qui saura assumer sa finitude. Par sa finesse d'analyse psychologique, Nietzsche peut être considéré comme un précurseur de Freud.
A partir de 1879, sa santé ne lui permet plus de travailler. Nietzsche vit seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombre dans la démence à partir de 1890. Après sa mort, ses propos, notamment dans "La Volonté de puissance", sont déformés par sa sœur, qui voudrait y faire apparaître, à tort, des prémices aux idées du national-socialisme.
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