Michèle Perret
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Note moyenne : 8.29/10Nombre d'évaluations : 17
1 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre de vulgarisation très apprécié des spécialistes et des étudiants, dont je viens de lire la 4° édition. L'histoire commence avec la préhistoire (les indo-européens, et même, en encart, le rift africain d'où serait venue la langue mère commune). Puis, du bas latin à l'ancien français, du français classique aux plus amusantes inventions du parler "djeune", il aborde la façon dont le français est devenu langue nationale, langue majoritaire, langue internationale, à travers l'histoire des institutions juridiques, de la littérature, de la religion, de l'enseignement. On découvre aussi la façon dont une langue change, les besoins d'expressivité, de brièveté, de régularité qui la travaillent, l'évolution du lexique, de l'orthographe, de l'expression du temps etc. Sans parler d'encarts amusants, comme les mots bannis par les puristes du XVII° siècle ou la façon (assez surprenante) dont s'exprimaient les rois de France. Un livre très sérieux dont le charme est qu'il ne se prend pas au sérieux.
Afficher en entierExcellent texte . tres different de tout ce que j ai lu sur le sujet.Livre admirable qui vous prend aux tripes.
Afficher en entier"Les arbres ne nous oublient pas"... un récit attachant, troublant, d’une sincérité bouleversante. Une composition claire, aérée qui subtilement accompagne les émotions crescendo vers le dernier chapitre, celui de l’adieu accompagné d’un murmure aimant et poignant. Michèle Perret est allée rejoindre ses amis en Algérie, le cœur ouvert, le regard curieux et amical. Elle rencontre un pays jeune, à la population ardente, gourmande... je vous renvoie aux pages 78/79, magnifiques passages du retour enfin, à la maison du père, au ralenti et tellement visuel que l’on voit avec les yeux de Michèle Perret – des yeux recouverts de buée - , avec elle nous arrivons là où les arbres ne nous oublient pas. « Ils meurent. » Comme nous.
Afficher en entierMichèle Perret nous livre ici son carnet de voyage en Algérie, retour tardif au pays perdu de son enfance. D'une rive de la Méditerranée à l'autre, d'une époque à l'autre, de celle de l'Algérie française de jadis à celle de l'Algérie indépendante d'aujourd'hui, elle évoque au fil du voyage ses découvertes et redécouvertes, avec émotion et sensibilité lorsqu'il s'agit des reliques du passé et une bienveillante curiosité pour les transformations du présent. J'ai peu connu ce monde disparu, quelques semaines de vacances étant enfant, par ci par là, mais j'y reconnais les souvenirs de ma famille maternelle, dont les voix sont aujourd'hui presque toutes éteintes, et leur amour pour cette terre qu'ils avaient dû quitter. Je connais encore moins l'Algérie d'aujourd'hui où l'auteure a été si chaleureusement accueillie par ses amis, mais cette évocation lucide et apaisée, parfois émouvante, toujours juste, est de celles que je voudrais faire lire à mes enfants...
Afficher en entierJe sais qu'un livre n'est jamais entièrement mauvais mais si je le case dans "poubelle" et non pas "je n'ai pas apprécié" c'est qu'il me sert vraiment de poubelle! Ou comme papier de brouillon ou bien encore pour caler un meuble par exemple....
Oulah! Oui c'est extrême !
Je n'ai pas apprécié ce livre car je ne suis pas arrivée à me plonger dedans.Je l'ai trouvé fade et sans grand intérêt au niveau des personnages et le l'histoire. Je me suis perdue entre les nom ...
Afficher en entierRoman historique très bien documenté. L'exil vers l'Algérie, pour y devenir "colons", d'un certain nombre de prolétaires parisiens, à une époque où la France a "exporté sa misère" à coup de promesses mirifiques. On suit dans leur long périple à travers la France, par les canaux de Bourgogne en péniche, en bateau sur le Rhône et en train jusqu'à Marseille quelques familles bien campées, certaines attachantes. On découvre avec eux une décevante terre promise à défricher, irriguer, cultiver. Des populations indigènes qu'ils comprennent mal et la mort, avec la grande épidémie de choléra de 1849. Très instructif, sur les parlers de l'époque, l'état de la France en 1848 et celui de l'Algérie, sur l'attitude de l'armée, le rôle des femmes dans l'oeuvre colonisatrice. Solide travail d'historienne : bibliographie bien documentée en fin d'ouvrage et liste nominative des 850 transportés de ce premier convoi (16 autres suivront jusqu'à mars 1849)
Afficher en entierJe ne connaissais pas cet épisode de l'histoire de l'Algérie, quand la France y "exportait sa misère". Le roman est très agréable à lire mais il est aussi très instructif et semble très bien documenté. J'ai adoré la belle Jeanne Sabour, une personne magnifique, révolutionnaire devenue "colonne". On pense un peu à Casque d'Or.
Afficher en entierExcellent roman historique, précis et très documenté, sur la fondation de la première colonie agricole d'Algérie, la commune de Saint Cloud : après les émeutes de juin 1848, le gouvernement avait décidé d'exporter la misère parisienne en Algérie, terre récemment conquise et "pacifiée" dont il avait été décidé de faire une colonie de peuplement. Agréable à lire, le roman relate, à partir des aventures de deux couple, la misère du peuple de Paris après la fermeture des Ateliers Nationaux, le long voyage des transportés sur les canaux de France et la décevante installation sur une terre aride. Une histoire de pionniers, comme un western, le choléra en plus.
Afficher en entierJe n'ai pas accrocher mais j'en ai besoin pour les cours donc j'espère que je finirai par le lire...
Afficher en entierVoici un très bon roman historique. En ce qui me concerne, un très bon roman (historique) fait oeuvre de littérature, en ce sens que la fiction s'affranchit progressivement de la réalité historique qui la nourrit et la transfigure. La postface m'a confirmé que : « Ni Antoine, ni Jeanne Sabour, ni Léonie, ni Raoul, ni Jeanjean le violeur, ni Louise l'infirmière bénévole, ni Ali, ni Ahmed n'ont existé et leurs aventures, leurs amours et leurs haines sont de pure invention. »
Le travail de la romancière s'appuie certes sur une solide documentation (une bibliographie est d'ailleurs proposée en fin d'ouvrage) et sur un émouvant et nécessaire hommage rendu aux 843 « transportés » de ce premier convoi de 1848 (cf. liste reproduite également en fin d'ouvrage), mais ce qui procure surtout un grand plaisir de lecture c'est précisément que cette histoire prend vie grâce au travail d'écriture romanesque. Ainsi, l'écrivaine va jusqu'à reprendre une romance ancienne (« Plaisir d'amour») chantée par Jeanne Sabour (cf. citation de la page 102).
De puissants portraits de femmes, un style très fluide, un rythme très alerte de la narration, une certaine poésie dans les descriptions de la nature, une réflexion subtile sur la liberté et l'injustice voilà ce que j'ai aimé, à l'image de ce beau passage que je cite pour finir :
« C'est le soir, à nouveau, une de ces longues et belles soirées du début du mois de juin. Antoine et Jeanne sont côte à côte, ils se tiennent par la taille et regardent ondoyer les blés mûrs. Leur première vraie récolte. Plus loin, on a planté de jeunes oliviers. Plus loin encore, les Arabes du douar gardent leurs chèvres. Ont-ils oublié ? Ont-ils pardonné ? Jeanne se sent toujours sourdement coupable, elle pense souvent à toute cette aventure, à tout cet héroïque voyage pour aboutir à ça. ».
On est presque trois ans plus tard et pour découvrir ce à quoi « ça » fait allusion, une seule solution pour vous : lire ce très beau roman, véritable ode à la vie simple.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Michèle Perret
et autres évènements
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Editeurs
Armand Colin : 2 livres
L'Harmattan : 2 livres
Flammarion : 1 livre
Tertium Editions : 1 livre
Biographie
Michèle Perret, née en Algérie, s'intéresse principalement dans son oeuvre littéraire au Maghreb colonial et post-colonial.
Professeur des Universités, linguiste et médiéviste, ses travaux universitaires ont essentiellement porté sur l'histoire de la langue française et sur la promotion, l'édition et la traduction de récits du Moyen Âge.
(source Amazon)
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