Émile Zola
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Note moyenne : 7.08/10Nombre d'évaluations : 5 549
10 Citations 2 789 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
"Thérèse Raquin" est en effet un roman profondément sombre et captivant, qui explore les profondeurs de l'âme humaine dans toute sa cruauté et sa noirceur. Zola nous plonge dans un monde où les personnages sont pris dans un engrenage infernal après avoir commis un meurtre, nous confrontant ainsi à des thèmes complexes tels que la culpabilité, la passion et la folie.
La description détaillée des événements et des émotions des personnages peut parfois être difficile à supporter, en particulier dans les passages les plus morbides. Cependant, cette brutalité contribue à créer une atmosphère intense et immersive qui maintient le lecteur captivé jusqu'à la fin.
Les personnages de Thérèse et Laurent sont particulièrement fascinants dans leur descente aux enfers, passant de manipulateurs à des êtres complètement dépassés par leurs propres actions. Leur psychologie complexe et leur évolution au fil de l'histoire ajoutent une dimension supplémentaire à ce récit déjà riche en émotions.
La fin du roman, bien que dérangeante, offre un certain soulagement après le tumulte émotionnel traversé tout au long de la lecture. Cependant, elle laisse également une impression durable, rappelant au lecteur la profondeur des tourments humains décrits par Zola.
En fin de compte, "Thérèse Raquin" est une œuvre puissante et dérangeante qui laisse une marque indélébile sur ceux qui s'y plongent, explorant les recoins les plus sombres de l'âme humaine avec une intensité saisissante.
Afficher en entierJe n'ai pas été emballée par l'œuvre. Mais cela reste un sujet magnifique et très bien écrit. C'est juste et fin mais pour moi il y a trop de descriptions (typique de l'époque) mais qui assèche le texte.
Afficher en entier"Thérèse Raquin" de Zola, c'est un peu comme entrer dans un tunnel sombre où les émotions te secouent jusqu'aux tripes. T'es avec Thérèse, coincée dans un mariage sans amour, jusqu'à ce qu'elle rencontre Laurent et là, c'est le feu. Mais attention, pas le genre de feu qui réchauffe, plutôt celui qui consume tout sur son passage. Zola nous embarque dans un tourbillon de passion, de trahison et de remords, où les personnages sont pris au piège de leurs propres désirs. C'est intense, bouleversant, et ça te laisse pas indemne.
Afficher en entierImagine-toi dans un village paumé du Midi de la France, là où même le soleil semble brûler tout sur son passage. Serge Mouret, le prêtre du coin, vit enfermé dans sa petite église, emporté par sa foi et les rituels de son boulot. Mais un jour, après une maladie et une amnésie, il découvre un vrai petit coin de paradis, le Paradou, avec tout ce qu'il y a de plus beau : amour, nature luxuriante, le package complet. C'est comme une renaissance, mais ça finit par le mettre en cavale loin de ce petit coin de bonheur. Zola nous livre une réécriture naturaliste de la Genèse, avec un mélange de lumière et d'ombre, de vie et de mort, qui te prend aux tripes et te fait réfléchir sur la condition humaine. C'est pas juste un bouquin, c'est une expérience.
Afficher en entierBien que le film ait reçu des éloges de la part de nombreux critiques, personnellement, je l'ai trouvé un peu long. Les scènes semblaient parfois traîner en longueur, ce qui m'a fait perdre un peu l'intérêt. De plus, certains passages auraient pu être abrégés sans nuire à la compréhension globale de l'histoire. En somme, bien que le film ait ses qualités, sa longueur m'a empêché de pleinement apprécier l'expérience cinématographique.
Afficher en entierBien que "Au Bonheur des Dames" soit souvent louangé pour sa représentation réaliste du monde du commerce au XIXe siècle, je dois avouer que j'ai trouvé le roman un peu long. Les descriptions détaillées des transactions commerciales et des rivalités entre les magasins peuvent devenir monotones à certains moments. De plus, certains passages semblent s'étirer inutilement, ce qui a eu pour effet de ralentir le rythme de ma lecture. Bien que l'œuvre soit indéniablement riche en détails historiques, j'ai trouvé que cela nuisait parfois à la fluidité de l'intrigue et à mon propre intérêt pour l'histoire.
Afficher en entierUne bonne surprise. Je l'ai pris juste parce que je dois renforcer ma culture littéraire. Je ne m'attendais à pas grand chose mais le livre vaut la peine d'être lu..
Afficher en entierLe débuts du commerce de masse, au travers du grand magazin "Au bonheur des dames" et de son patron octave Mouret; Et sa passion pour Denise une petite vendeuse...un tableau foisonnant de tissus, de couleurs, et d'or...! Palais de la tentations où les femmes tombent dans leur folie acheteuse...
À lire , ou relire...!
PS: Spoiler(cliquez pour révéler)Un des rares romans qui se termine sur l espoir d'un heureux futur!)
Afficher en entierJ'apprécie énormément la façon dont Zola rétabli la vérité sur cette affaire. On le sent profondément touché par ces fausses accusations auprès d'Alfred Dreyfus.
Afficher en entierUn tome très interessant et bien écrit. Il y a moins de descriptions qu'à l'accoutumé et cela m'a plut. Par contre, trop de personnages m'ont perdus par moment
Afficher en entierOn parle de Émile Zola ici :
2019-01-15T19:02:33+01:00
2018-07-28T13:16:24+02:00
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 118 livres
Gallimard : 66 livres
Flammarion : 53 livres
Pocket : 37 livres
Editions Famot : 20 livres
Editions Fasquelle : 13 livres
Hatier : 12 livres
France Loisirs : 12 livres
Biographie
Premier grand écrivain issu de l’immigration, Émile Zola (1840-1902), orphelin à sept ans, rencontre au collège d’Aix-en-Provence le futur peintre Cézanne, puis monte à Paris. Il se passionne pour la littérature romantique, mais échoue au baccalauréat.
Il entre, en 1862, comme chef de publicité aux éditions Hachette. Il y rencontre des écrivains célèbres (Lamartine, Michelet, Sainte-Beuve, etc.) et publie des écrits encore marqués par le romantisme, tels les Contes à Ninon (1864). Avec Thérèse Raquin (1867), il s’engage dans le naturalisme qu’il définira en 1880, dans Le Roman expérimental. L’Introduction à l’étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard (1865) l’aide à théoriser sa conception littéraire. Ses romans montreront comment les phénomènes humains sont déterminés par l’hérédité et le milieu. Comme Balzac avec La Comédie humaine, il les regroupe sous un titre générique : Les Rougon-Macquart : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Malgré sa création prolifique, Zola ne rencontre qu’un maigre succès.
En 1877, il triomphe avec L’Assommoir. Le « maître » a ses disciples (Huysmans, Maupassant, etc.) avec lesquels il compose Les Soirées de Médan. Nana (1880) le fait renouer avec le succès… et le scandale. Les misères des courtisanes choquent autant que celles des ouvriers, d’autant que Zola stigmatise la bourgeoisie. De 1882 à 1884, parallèlement à son œuvre théorique (Le Roman expérimental ; Écrits sur l’art), Zola s’intéresse au petit commerce menacé par le capitalisme avec Pot-Bouille et Au Bonheur des dames. Son ancienne pauvreté, son athéisme, ses idées républicaines et son scientisme lui font concevoir le déterminisme économique comme moteur de l’existence, destructeur des valeurs humaines. En 1885, Germinal révèle le milieu méconnu des mines et semble justifier la révolte des damnés de la terre : Zola est consacré. La Bête humaine (1890), dont l’intrigue rappelle Thérèse Raquin, marque l’apogée des Rougon-Macquart. En vingt-quatre ans, Zola a publié vingt romans, avec plus de 1200 personnages. Cependant, lassé d’une critique qui lui reproche constamment sa noirceur, il envisage de nouveaux romans, proposant des remèdes aux maladies de la société.
Dès 1894, Zola projette une trilogie – Les Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris – dont le héros passe du séminaire à un athéisme serein et fécond. Mais, quand il apprend, fin 1897, que le capitaine Dreyfus est condamné à la déportation, Zola analyse les minutes du procès et se convainc de son innocence. Sa lettre au président Félix Faure, J’accuse, publiée en janvier 1898 dans L’Aurore, fait basculer l’opinion, mais Zola est condamné à un an de prison. Pourtant la justice triomphe : Dreyfus est gracié (1899), puis réhabilité (1906).
Zola envisage une suite aux Trois Villes : Les Quatre Évangiles, mais il meurt asphyxié en septembre 1902. Parmi une foule immense, une délégation de mineurs scande ses obsèques d’un solennel « Germinal » et Anatole France prononce son éloge funèbre. En 1908, les cendres de Zola sont transférées au Panthéon.
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