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Mouloud Feraoun

Auteur

Né(e) le 1913-03-08
1962-03-15 ( 49 ans )
264 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par ninanina 2009-08-26T14:19:41+02:00

Biographie

Mouloud Feraoun est né le 8 Mars 1913 , dans un village du Djurdjura de 2000 habitants .

Son nom est Aït-Chabane, Feraoun étant le nom attribué par l'état-civil français.

Entré à l’école primaire de Tizi Hibel dès 7 ans , il obtint une bourse à l’E.P.S (collège) de Tizi Ouzou où il prépara le concours d’entrée à l’Ecole Normale d’instituteur de Bouzaréah.

Instituteur en 1935 , il obtint sa première direction d’école à Taourirt Moussa en 1945 .

Lorsqu’en 1952 , il dut exercer à Fort National afin de pouvoir scolariser des enfants qui allaient entrer au collège , il vécut cela comme un exil . Mais le véritable déracinement pour lui , fut sa nomination à Alger .

En 1953 , il reçoit le Prix du roman populiste pour son roman "La terre et le sang".

Il resta trois années à l’Ecole de la Cité Nador où il prit la direction en Octobre 1957 .

C’est en Octobre 1960 que Mouloud Feraoun rejoignit les Centres Sociaux Educatifs qui avaient pour mission de mettre en place un projet destiné aux populations les plus défavorisées d’Algérie ( cours d’alphabétisation , d’agriculture , d’hygiène , de santé , etc..)

C’est la , alors qu’il participait à une séance de travail , qu’il fut assassiné le 15 mars 1962 avec cinq de ses compagnons ( deux musulmans et trois européens ) par un commando de l’OAS qui les cribla de balles .

___________________________

C’était le 15 mars 1962 que l’écrivain Mouloud Feraoun et cinq de ses collègues inspecteurs de l’éducation nationale furent lâchement assassinés. La sociologue Germaine Tillon avait écrit le 18 mars 1962 dans le journal le Monde : «Mouloud Feraoun était un écrivain de grande race, un homme fier et modeste à la fois, mais quand je pense à lui, le premier mot qui me vient aux lèvres, c’est le mot bonté (…), cet homme qui était bon, cet homme qui n’avait fait de tort à quiconque, qui avait consacré sa vie au bien public, qui était l’un des plus grands écrivains de l’Algérie, a été assassiné.

Non par hasard, non par erreur, mais appelé par son nom, tué par préférence…» Le Dr J. P. Ould Aoudia a publié un très bon livre en forme d’enquête où il relate le complot de cet assassinat de Mouloud Feraoun, de Robert Aimard, de Marcel Basset, d’Ali Hammoutene, de Max Marchand et de Salah Ould Aoudia.

Mouloud Feraoun est né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel (Tizi Ouzou). Son nom : Aït-Chaâbane, Feraoun étant le nom attribué par l’état civil français. Il fréquenta l’école de Tizi Hibel à partir de l’âge de 7 ans. En 1928, il fut boursier à l’école primaire supérieure de Tizi Ouzou.

Il entra à l’Ecole normale de Bouzaréah en 1932 où il fit la connaissance d’Emmanuel Roblès. En 1935, il fut nommé instituteur à Tizi Hibel où il épousa sa cousine Dehbia dont il aura 7 enfants. En 1946, il fut muté à Taourirt Moussa.

En 1952, il fut nommé directeur du cours complémentaire de Larbâa Nath Irathene (ex-Fort-National). En 1957, nommé directeur de l’école Nador à El-Madania (ex-Clos-Salembier). En 1951, il fut en correspondance avec Albert Camus et le 15 juillet termina la Terre et le Sang récompensé en 1953 par le Prix populiste.

En 1960, il fut inspecteur des centres sociaux à El-Biar. Mouloud Feraoun a commencé son premier roman autobiographique le Fils du pauvre en 1939. Il ne fut publié qu’en 1950 à compte d’auteur. Ce n’est qu’en 1954 que les éditions du Seuil le publièrent expurgé de 70 pages relatives à l’Ecole normale de Bouzaréah.

Les éditions du Seuil publièrent en 1957 les Chemins qui montent, la Terre et le Sang, la traduction des Poèmes de Si Mohand étant éditée par les éditions de Minuit en 1960. Le Journal, rédigé de 1955 à 1962, fut remis aux éditions du Seuil en février 1962 et ne fut publié qu’après sa mort.

Un roman inédit de Mouloud Feraoun intitulé la Cité des roses vient d’être publié aux éditions Yamcom L’éditeur de cet ouvrage estime, dans la présentation de ce roman, que «cette histoire d’amour reflète la passion enivrante qui lia les deux pays, l’Algérie et la France.

Mouloud Feraoun raconte son Algérie, celle qui s’affranchit de la France avant de rompre définitivement avec elle».

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Quelques chiffres

Note moyenne : 5.58/10
Nombre d'évaluations : 33

1 Citations 13 Commentaires sur ses livres

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de Mouloud Feraoun

Sortie Poche France/Français : 2011-08-25

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par tayahim 2013-12-07T19:19:23+01:00
L'anniversaire

slt tous le monde svp donné moi un résumé du chapitre l'anniversaire svp svp svp svp svp cet urgent

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Commentaire ajouté par RedBlueMoon 2016-03-21T21:17:36+01:00
La terre et le sang

J'ai eu un peu de mal au début, mais l'histoire est prenante, et j'ai aimé découvrir Ighil-Nezman et ses traditions, la vie dans un petit village où règnent les karouba, la force de la terre et du sang, l'appel de la vengeance, les tourments de l'âme.

http://redbluemoon.unblog.fr/2016/03/21/la-terre-et-le-sang-de-mouloud-feraoun/

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Commentaire ajouté par lalea 2016-04-26T23:13:51+02:00
Le Fils du pauvre

Le fils du pauvre est une mini biographie de l'auteur. On ne pas vraiment le noté comme un roman d'aventure mais son histoire est assez intéressante, on y apprend un peu de culture et un peu de philosophie.

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Commentaire ajouté par SoPh1e 2016-11-27T07:41:53+01:00
Le Fils du pauvre

Dès le départ, nous savons que Fouroulou Menrad, le personnage principal, représente l'auteur et qu'il deviendra instituteur, se hissant à la force de ses méninges hors de sa misérable condition sociale.

Le roman est comme séparé en deux nouvelles, la première, plus longue, racontant l'enfance, la seconde narrant les études et l'obtention des diplômes convoités.

J'ai été gênée, pendant ma lecture, par la présentation très folklorique de la vie au village, dont on sent que l'auteur prend de la distance, se plaçant à un autre plan, sans nul doute plus élevé puisque, je l'ai dit, nous savons qu'il est sorti de cette classe sociale. Il s'agit bien sûr de l'Algérie des années 1950, la société française ne devait pas être beaucoup moins archaïque.

Cependant, bien que la vanité soit mal perçue chez les kabyles, selon les mots de l'auteur, ce dernier affiche fièrement son extraordinaire réussite. Bien sûr, il a de quoi, mais l'écart entre les représentations, d'un côté le village et sa famille, de l'autre son double, Fouroulou, accomplissant le chemin des études, m'a semblé exacerbé. De plus, cette mise à distance est exacerbée par la mise en valeur des appuis coloniaux reçus par Fouroulou, le "fils du pauvre", pour partir étudier à la ville : obtention de bourses, accès à l'école française, logement chez un missionnaire.

J'ai apprécié l'incursion dans la vie typique de cette famille plus que modeste du fin fond de la kabylie, il est bien écrit (mon édition, dont je ne retrouve pas la couverture sur internet, comporte plein de petites erreurs, majuscules manquantes, mais bon, j'étais dans l'ambiance ^^), cependant je n'étais pas pressée de le retrouver, je me suis un peu forcée pour le lire.

A lire sous le figuier.

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Commentaire ajouté par MonBoudoirLivresque 2017-04-03T15:07:32+02:00
Le Fils du pauvre

J'ai relu avec plaisir ce roman dans le cadre du challenge organisé par certaines pages littéraires algériennes.

Il m'est toujours difficile de chroniquer des livres que je chéris beaucoup. J'ai découvert Fouroulou avant Feraoun. Eh oui le personnage avant l'écrivain. J'avais lu des passages, écouté des conversations. Le Fouroulou avec sa djellaba, je l'imaginais tout petit avec un regard malicieux. Fouroulou, surnom tendre. Fouroulou, mon mythe à moi.

Quel plaisir de relire la Kabylie à travers Feraoun !

Le fils du pauvre ! Fils d’un pauvre.

Un livre qui s’étale sur deux périodes : la première, ma préférée ! Je me suis incrustée dans la famille de Fouroulou et j’ai découvert son mode de vie: Modeste, mais atypique. J’ai été scandalisée (ma première lecture) en découvrant le favoritisme (je n’exagère pas) chez les kabyles : C’est toujours cool de naître garçon chez eux ;) mais j’ai compris une chose par la suite : Quand nous avons des terres(ou juste quand nous sommes paysans) et une vie difficile, on doit miser sur le mâle pour nous prêter mains fortes aux temps des labours et pour la gestion du patrimoine familial même s’il est relativement insignifiant.

Passons… au fond de ce roman : Feraoun a écrit avec le cœur cette autobiographie, on le sent à travers les passages descriptifs de sa Kabylie. Il nous transporte à travers des chemins sinueux pour atteindre les sommets des montagnes et découvrir des hameaux livrés aux lois ancestrales et à une vie précaire.

Il nous présente sa famille et les habitants de son village. Des caractères différents mais bien soudés face au désastre causé par le colonialisme. Des personnalités différentes, mais!!! Rebelles & Soumis sont tenus de respecter les adultes et les sages du village. J’ai été impressionnée par tant d'égard à la Djemaa.

Solidarité ! Générosité ! Respect ! J’ai ces mots au bout de la langue à chaque fois que je me rappelle Fouroulou. Je les scande après chaque passage. Je les revendique quand je parle de Feraoun.

L’émotion est omniprésente tout au long de ma lecture. Feraoun fait des clins d’œil incessants aux : pouvoir matriarcal dans les maisons, la grand-mère gère tout d’une main de fer, l’émigration, l’introduction du christianisme, … et bien sûr ce qui lui tient à cœur : les études.

Je me rappelle que ma mère m’avait parlée d’un dédain senti à travers certains passages. Fouroulou aurait regardé de haut ou bien décrit certaines choses en gardant ses distances ? Cela reste son impression, ne la jugeons pas. Personnellement, je n’ai jamais détecté ce comportement : pour moi il a juste décrit des situations vécues et quand on réécrit un passé douloureux, certains restent pudiques et ne dévoilent qu’à moitié leur ressenti.

Feraoun donne une leçon à travers le parcours de son Fouroulou : celle du courage. Il faut vraiment être « vaillant » « persévérant » « optimiste » pour combattre les aléas d’une vie très dure, loin du confort citadin et vouloir la changer, la réussir et bénéficier d’un statut prestigieux aux côtés des colons (colonisateurs).

Feraoun titille notre sensibilité. Il a écrit pour que personne n’oublie.

Un roman poignant. Une narration émouvante. Des descriptions vivantes et saisissantes.

A chaque fois que je prends ce livre, sans le lire, sans l’ouvrir, j’ai un pincement au cœur et je ressens une certaine fierté.

Fouroulou m’a offert un cadeau inestimable : connaître Feraoun, lire certains de ses livres que je trouve très touchants.

Feraoun, lui, m’a fait découvrir une magnifique région, des gens impressionnants que j’admire. Des mœurs et des coutumes que je note avec avidité pour pouvoir rendre hommage, UN JOUR, à mon petit Fouroulou portant sa djellaba berbère.

La Kabylie occupe vraiment un coin douillé dans mon cœur. La langue berbère que j’apprends me fait pousser des ailes à chaque fois que je la parle maladroitement mais bon ils m’en voudront pas les kabyles, je suis une intruse ;)

Ce livre est un trésor. Court mais si profond.

La plume de Feraoun. Simple, directe, accessible… Je vous le répète quand on écrit avec les tripes, le message passe comme une lettre à la poste.

https://monboudoirdelivres.blogspot.com/2017/04/le-fils-du-pauvre-mouloud-feraoun.html

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Commentaire ajouté par 142536978a1 2018-03-22T11:56:02+01:00
Le Fils du pauvre

C'est un court roman qui relate l'enfance plus ou moins romancée de son auteur. On y découvre la vie en Kabylie au début du siècle. Personnellement, je l'ai lu juste après[u] L'Art de perdre[/u] d'Alice Zeniter et j'ai trouvé qu'il le complétait bien dans la mesure où on nous décrit la même région (la Kabylie), le même peuple (les Kabyles des montagnes) mais deux places dans la société: Mouloud Feraoun nous parle de la pauvreté, là où Alice Zeniter décrivait plutôt une famille de "fellah". Toutefois, dans les deux cas, la France joue un rôle important de repositionnement sociale, qu'elle soit source de richesse pour le père de Fouroulou ou de déracinement et d'appauvrissement pour Ali.

Pour revenir au [u]Fils du pauvre[/u], je dirai que c'est une oeuvre qui donne un premier aperçu de la société kabyle au 20è siècle et qui insiste sur le rôle de l'éducation dans l'ascension sociale. De plus, jamais l'auteur ne tombe dans le misérabilisme ou le pathos alors même qu'il nous décrit des conditions d'extrême dénuement.

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Commentaire ajouté par aribtoufik 2020-01-02T10:31:01+01:00
La cité aux roses

ou je peux trouver se livre pour achat

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Commentaire ajouté par ShadowreadX 2020-01-03T17:35:25+01:00
Le Fils du pauvre

Il est vraiment super l'autobiographie de Mouloud Feraoun.

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Commentaire ajouté par anis366 2021-01-25T18:46:50+01:00
Le Fils du pauvre

livre passionant et fantastique

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Commentaire ajouté par Davunk 2021-03-15T19:00:55+01:00
Le Fils du pauvre

Par le biais de ce livre, c'est de façon à peine masqué que Mouloud Feraoun raconte sa propre vie. Pourtant, je n'y vois pas le chef d'oeuvre dont parle beaucoup...

Loin de moi, pourtant, l'idée de dévaluer le roman. Forcément, son histoire est intéressante parce qu'elle évoque une réalité. Celle de l'Algérie de l'entre deux guerre ici. Et de la famille des Menrad, peu fortuné, qui doit s'en sortir comme elle peut alors que Fouroulou, le jeune fils, veut faire des études et sortir sa famille des difficultés. Et en soi, c'est bien écrit, ça se lit bien et ça se finit vite étant donné que le roman est assez court. Mais, à mon grand regret, je n'ai jamais jamais ressenti de vraie force dans cette écrit. Juste une histoire relatée, avec un sens de l'écriture certain, mais sans moment de grâce à mon sens. Alors si cet avis parait négatif, c'est essentiellement dû au statut du livre. En soi, je l'ai apprécié, mais il ne m'aura pas marqué.

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