Olivia Elkaim
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Note moyenne : 7.52/10Nombre d'évaluations : 23
0 Citations 15 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai pas trouvé ce livre particulièrement bien
Afficher en entierLes tracas d'une jeune femme qui nous raconte ses difficultés à rapatrier sa grand mère, une bonne lecture mais sans plus.
Afficher en entierCe roman c'est un clash entre l'amour, la bienséance et la guerre. C'est un roman confus, à l'image de la ribambelle de sentiments que ressent une femme à la minute. C'est une lecture qui chamboule le cœur et l'esprit.⠀
Afficher en entierJe connaissais Modigliani, mais grâce à Olivia Elkaim, j'ai découvert Jeanne Hébuterne et son destin tragique dont j'ignorais tout. La romancière retrace ces trois années entre amour fou et désespoir, quête d'émancipation et misère noire. En choisissant le journal intime, elle renforce la transmission des émotions, violentes et profondes. Une histoire de famille, aussi, dans le pire sens du terme.
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2017/10/ce-nest-que-moi-jeanne-hebuterne-nee-le.html
Afficher en entierVoici un roman coup de cœur dévoré en une journée.
Olivia Elkaim ( que j'avais découverte avec " les oiseaux noirs de Massada ) nous retrace la brève histoire d'amour entre Jeanne et Modigliani.
Amour fou, amour passionné, amour tumultueux, amour dévastateur.
Jeanne, issue d'une famille bourgeoise catholique, a un certain talent pour la peinture.
Elle est inscrite à l’académie Colarossi où elle rencontre Modigliani, peintre juif italien qui y dispense des cours .
Coup de foudre ... les choses s'enchaines, s'enlisent .. jeanne fera le sacrifice de sa passion, de son art pour se fondre derrière l'homme qu'elle aime.
Avec lui, Jeanne va descendre aux enfers.
Vie au destin tragique , vie au destin brisé ...Pauvre Jeanne.
Jeanne décèdera à 22 ans après 4 années d'amour fou, de souffrance
L'auteur se base sur des faits réels pour nous replonger dans le Paris des artiste, le Montparnasse riche et maudit du début du siècle passé.
Bien que connaissant l'histoire de Modigliani et de Jeanne , je me suis laissée emporter par ce livre, par les sentiments évoqués ..
J'ai vécu avec jeanne, espéré, souffert avec elle..
Avec elle , je suis descendue aux enfers.
A lire ...
Afficher en entier(Ecrite en écoutant Les Gnossiennes d’Erik Satie)
Ce livre est un condensé d’Amour.
Simple. Beau. Evident. Essentiel. Urgent.
Je pourrais m’arrêter là dans cette chronique, ces mots signifiant tant pour moi en ces jours d’émotions à fleur de peau et de sentiments à vif.
Pourtant j’ai envie d’en dire plus.
Pour faire honneur à cette Jeanne qui m’a émue.
Pour faire taire les voix raisonnables qui s’élèvent autour de moi.
Pour mettre en lumière la plume magnifique d’Olivia Elkaim.
Pour célébrer l’art, la peinture, la vie de bohème.
Pour remercier l’homme qui a mis ce livre entre mes mains.
Pour porter aux nues l’Amour incandescent qui touche au cœur et au corps.
Jeanne m’a émue.
Secouée entre deux mondes aux contours opaques, ébranlée entre son éducation proprette et son attirance pour l’inédit, l’interdit, la folie, transcendée d’amour, de rêves et de peinture.
Jeanne Hébuterne m’était inconnue il y a encore 200 pages.
Elle m’est proche aujourd’hui, presque intime.
Son grain de beauté sur le lobe de son oreille ressemble au mien.
Elle pourrait être ma sœur et ma complice.
Et en un sens, elle l’est.
Elle semble fragile, à la merci d’un homme inconstant, instable, artiste dans toute sa splendeur.
Et pourtant, elle est si forte, Jeanne.
Parce qu’elle a osé faire des choix.
Sans conditions.
Vivant jusqu’au bout sa joie amoureuse.
Acceptant la misère d’une vie sans le sou.
Portant en elle la vie d’un enfant dont personne ne veut.
Résistant à sa douleur intense d’être une femme délaissée et trahie.
Renonçant à son frère qu’elle aimait tant pourtant.
Supportant les jugements, les moqueries et les indifférences.
Osant être elle.
Pleinement.
Jeanne a aimé son Amedeo.
On peut penser ce que l’on veut de cet amour destructeur.
On peut juger rapidement cet homme toxique.
Mais on ne peut que s’incliner devant l’Amour.
Celui qui donne du sens.
Celui qui endure tout.
Celui qui unit deux âmes.
Celui qui vainc la mélancolie.
Celui qui est évidence.
Celui qui est Essence.
Pour que cette chronique soit complète, il faudrait que je parle des autres, de ceux qui ont rempli ou vidé la vie et l’énergie de Jeanne.
Il faudrait surtout que je parle d’André ce frère omniprésent par ses jugements et sa volonté d’imposer une morale à sa cadette fragile. Je l’ai détesté tout au long des pages. Mais les questions restent en suspens… Quelle aurait été la vie de Jeanne si elle l’avait écouté ? Aurait-elle vécu un peu plus que 22 petites années ? Aussi intensément ? Aurait-elle été plus heureuse ?
Il faudrait aussi que je parle de Modigliani, cet artiste écorché-vif qui brûle sa vie par les deux bouts, qui joue sa santé à la roulette russe, qui malmène sa femme comme on malmène un vieux chiffon et qui dégouline d’égocentrisme et d’exubérance.
Il faudrait que je vous parle des parents de Jeanne, des amis artistes d’Amedeo, de ses maîtresses et des marchands d’art.
Mais il faut surtout que je parle d’Olivia Elkaim et de sa plume incisive, précise, efficace et surtout sensible, qui m’a subjuguée et profondément touchée.
L’espace d’une lecture, elle a transformé mon salon en atelier de peinture, ma petite ville en Ville-Lumière, mon époque en temps de guerre. Elle a mis à contribution tous mes sens et a su titiller mes émotions les plus cachées.
Et là me viennent deux hypothèses : soit Olivia Elkaim a vécu elle-même cet Amour-Evidence qui ravage tout soit son degré de compassion lui permet de se mettre à la place de toute personne qu’elle aime. Parce que c’est une certitude : elle l’a aimée, cette Jeanne.
- Je suis Jeanne Hébuterne.
- Enchantée, Jeanne. Je suis Croquignolle, une lectrice bouleversée. Je suis heureuse de vous avoir rencontrée.
Afficher en entierComplètement passée à côté de ce livre, pas entrée dans l'écriture de l'auteur, au final me suis ennuyée... ??
Pourtant l'époque, pourtant les lieux, pourtant les personnages, tout m'avait séduite dans la 4è de couv'.... Dommage !!
Afficher en entierCe n'est pas simplement l'histoire de ses grands-parents rapatriés d'Algérie en 1962 que nous raconte Olivia Elkaim, mais un pan de l'histoire de France, une déchirure pour ces gens obligés de laisser, d'abandonner non seulement leurs biens matériels, mais également les paysages, les odeurs de leur enfance, les sépultures de leurs ancêtres, une certaine façon de vivre sans espoir de les retrouver un jour. Comment tous ces êtres humains devenus, désignés comme "pieds-noirs" pour les français de la métropole, ont-ils vécu ce cataclysme dans leur existence.
Un beau récit sur un sujet encore délicat en 2020.
Afficher en entierL’écrivaine, pour tenter de comprendre son présent, revient sur le passé qu’elle avait rejeté jusqu’à présent de ses grands-parents pieds-noirs
En Algérie, ce couple avec deux garçons ont leur travail, leur famille, leur maison, le soleil, la mer, les odeurs. Mais De Gaulle va les trahir et ils se retrouvent dans une cave du centre de la France.
Un bel hommage à ses ascendants et à tous ceux qui ont vécu cette même déchirure.
La littérature permet cela. De mettre en lumière ceux qui, à une période de leur vie, on a jeté dans l’ombre. Sincère et émouvant.
Afficher en entier1916
Olivia Elkaim prend la voix de Jeanne Hébuterne pour nous raconter cette histoire dont la première phrase résume ce qui va suivre et donner envie de poursuivre : "Hier soir je suis tombée amoureuse d'Amedeo Modigliani."
Le coup de foudre ! Qui donne la sensation d'exister puissance dix, fait marcher à un mètre du sol et nous anéantit tout aussi fort à la fin.
Jeanne, passionnée de peinture, peint, tout comme son frère parti à la guerre, et semble vivre dans une perpétuelle discussion intérieure. C'est un électron libre. Elle observe sa mère et se dit qu'elle ne veut pas de cette vie là. Elle pense à son frère très pieux et se dit que ce sont des fadaises. Lorsqu'elle croise le regard de Modigliani, artiste charismatique, alcoolique et fantasque, elle est totalement subjuguée et soudain menée par le bout de son cœur.
Lui, aime cette femme à peine sortie de l'enfance, mutique, artiste comme lui.
J'ai aimé observer cet amour fou, quand plus rien ne compte que le moment présent avec l'être aimé. C'est étrange comme l'amour peut parfois être maléfique, ou du moins la passion l'est. Mais est-ce qu'on ne rate pas quelque chose à traverser la vie sans jamais avoir connu ce sentiment terrible et flamboyant qui nous consume tout entier ?
Jeanne était sans doute prédestinée à vivre une passion dévorante. Elle vivait un amour fraternel malsain avec André, ce frère limite incestueux, tellement possessif que c'en est dérangeant. Elle vivait confortablement au sein d'une famille aimante où on lui parlait de respectabilité dont elle n'avait que faire. La passion est un raz de marée qui ne s'embarrasse pas de conventions sociales.
L'amour, l'art, la pauvreté, la faim, le feu sacré, artistes maudits et libres…
Montmartre, Montparnasse, la vie de Bohême, la bande d'amis, Chaïm Soutine, Blaise Cendrars, Erik Satie, Maurice Utrillo, Max Jacob, ça ferait presque rêver si on oubliait qu'ils baignaient tous dans la misère et les vapeurs d'alcool, mais aussi la fête et une sorte de jeunesse éternelle, qui n'est rien d'autre que de l'immaturité et de l'égoïsme.
Jeanne s'est donnée tout entière à sa passion. Modigliani l'aimait aussi, à sa façon, mal. Il était absolument, totalement égocentrique. Comme le sont les artistes. Comme le sont souvent les hommes.
Que faire quand celui qu'on aime est devenu notre souffle de vie, sans qui on s'étiole et on meurt ?
Jeanne n'est plus que passion pour lui qui peut disparaître des semaines entières : "L'absence de mon amour me désagrège."
Pauvre petite Jeanne, si seule et incomprise, jugée et honnie par son époque mais pire que tout, par sa famille, ceux-là même qui étaient censés la protéger, la soutenir et l'aimer quoiqu'il arrive.
Je ne sais pas si c'est une belle histoire, car l'amour fou est-il beau ? Vaut-il d'être vécu ? Peut-être nous dirait-elle que oui, elle qui s'est consumée pour son bel Amedeo.
Le destin passionné de Jeanne Hébuterne pour son artiste maudits, le ténébreux Modigliani, sortie de l'oubli par Olivia Elkaim, m'a totalement bouleversée.
Mais que les femmes paient cher leur adoration, de tous temps !.. capables de s'effacer jusqu'à n'être plus que l'ombre de l'être aimé.
Afficher en entierOn parle de Olivia Elkaim ici :
2017-08-02T15:13:25+02:00
Les gens aiment aussi
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et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Stock : 4 livres
J'ai lu : 2 livres
Grasset : 2 livres
Ramsay : 1 livre
Editions du Moteur : 1 livre
Biographie
Journaliste d'investigation pour Marianne et Capital puis directrice de l'information du magazine VSD, Olivia Elkaim réalise son rêve de devenir écrivain en 2008 avec un premier roman remarqué, 'Les Graffitis de Chambord'. Elle y aborde avec gravité les questions de la mémoire et de l'oubli. Exploratrice de la féminité, la romancière est également l'auteur de 'Amazone et Princesse', une enquête réalisée auprès de psychanalystes et de sexologues, ainsi que de la nouvelle 'Chair de femme', parue en 2008 dans le recueil collectif '11 femmes'. Animée par la curiosité et le goût de l'investigation, Olivia Elkaim mène de front les métiers de journaliste et d'écrivain afin de mieux comprendre les racines et les nouveaux enjeux de la femme moderne et d'explorer plus avant la thématique de la trace.
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