Isabelle Desesquelles
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.2/10Nombre d'évaluations : 35
0 Citations 33 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai acheté ce livre pour soutenir les hôpitaux durant le premier confinement. Après... En cette période... Vu qu'il parle beaucoup du confinement... Ça ne remonte pas vraiment le moral.
Entre une élève qui décroche scolairement durant le confinement, la vie pendant le confinement d'une célibataire, les leçons de moral sur l'éducation des enfants (car les parents devraient mettre à profit le confinement et blah blah blah), les nouvelles sur le voyage alors qu'on ne peut plus vraiment partir et que je trouve donc à contre-pied, et celles qui parlent des morts de la peste ou de la grippe espagnole... JOIE.
Bref, il n'est pas spécialement mauvais, et si c'était à faire je le rachèterai pour supporter les hôpitaux, mais je crois que le moment était juste mal choisi pour le lire, car remuant le couteau dans la plaie encore un peu plus.
Afficher en entierMes Chers Vous,
UnPur est l'histoire terrible d'un petit garçon devenu un homme bancal, complexe qui doit aujourd'hui répondre de ses actes devant la justice et qui préfère se raconter, se justifier même, à son frère... ce jumeau qui lui a toujours manqué.
"Tout ce qui manqué me démange et je gratte, j'entretiens la plaie qui est la nôtre, et tu ne dis rien. Évidemment que tu ne dis rien."
UnPur commence par la réponse de Julien à son frère, Benjamin. Il a attendu 40 longues années que cet appel arrive. Il s'est tout imaginé, a construit mille fois le scénario de ces retrouvailles... attendu, tellement, d'être de nouveau deux, ensemble, ce tout unique que seuls les jumeaux savent former.
"Je ne sais si de ton box de l'accusé tu l'as remarqué, je frotte sans arrêt la pulpe de mes doigts, je cherche... une sensation, un relief... de quand on faisait bloc."
UnPur est le récit terrible d'un enfant enlevé, manipulé, violenté qui doit se raconter lui qui a fait le choix de la solitude et du silence.
Par la voix de Benjaminquejet'aime, Isabelle Desesquelles dissèque le terrible, l'inconcevable et donne ainsi substance à ce petit garçon qui, bien que devenu homme, sera toujours enfermé dans sa tête de petit être de 8 ans à tenter de survivre, parce qu'il ne s'agit de rien d'autre que de décrire la bataille de cet enfant a qui l'on vole l'amour de sa mère, l'amour de son frère pour enfin mieux lui voler l'amour de lui-même.
"Elle dure longtemps, la fin d'une enfance les poings serrés sans pouvoir les décoller de mon corps. Demain a fini d'exister."
Isabelle Desesquelles, nécessairement, décrit des choses innommables et pourtant, parce que ses mots sont pudiques, ellipsent et pourtant disent tout, jamais le lecteur ne se sent voyeur...
Toute cette histoire bouscule, dérange, donne la chair de poule, sert la gorge, interpelle.
Isabelle Desesquelles, avec ce roman relativement court mais terriblement intense, oblige le lecteur à remettre en question toutes ses convictions.
UnPur est un roman d'une noirceur terrible, viscérale, intime, violent, tragique mais servi par une écriture si fine et singulière !
Un roman, coup de poing, glaçant par sa beauté terrible !
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/09/25/37662160.html
Afficher en entierIl n’y a pas a hésité à se procurer ce recueil de nouvelles, une bonne action associée à une cinquantaine de grands noms de la littérature qui ont répondu présent afin d’écrire une nouvelle, un petit texte, une chanson ou un poème au profit des Hôpitaux de France-Hôpitaux de Paris sur le thème de la liberté, l’évasion, l’espoir, et la solidarité. Avec autant de style de texte, dommage que tous n’ont pas profité de tous les thèmes proposés puisque se sont bien souvent les mêmes qui reviennent. De plus, en ces moments où l’on a justement besoin d’évasion, on dénotera que la plupart des auteurs ont plutôt choisi d’écrire un texte personnel aux limites de l’essai plutôt que d’imaginer une histoire dépaysante.
Afficher en entierEnnuyeuse lecture pour moi malgré un bon début avec cette fillette qui admire son père instituteur et sa mère un peu folle qui se promène nue dans la maison, puis gênée de cette gamine qui raconte les débats amoureux de ses parents. De 8 ans où elle est morte, on passe quand elle a 23 ans.
Afficher en entierC'est Clémence la narratrice, une petite fille de huit ans qui nous raconte ses souvenirs d'enfance, son quotidien. Elle nous parle de ses petits bonheurs, de son père instituteur amoureux des mots et des livres, de sa mère qui adore chanter, de l'amour incommensurable qui a baigné son enfance. Elle nous parle de ses Noël, de sa grand-mère, de son ami Just, de sa cousine Lise, de Trottinette sa tortue. Un merveilleux bonheur décrit mais aussi de ses failles et de ses gouffres.
C'est troublant la maturité de cette fillette baignée dans les livres et utilisant le pouvoir des mots. Mais une ombre au tableau survient l'année de ses huit ans, tout bascule, le pourquoi reste flou.
Elle imagine l'amour, le bonheur bien avant elle, avant sa naissance, ce qui peut l'entacher. Et puis il y a aussi la préoccupation constante de la mort. La vie et la mort qui s'entrecroisent, la vie dans la mort, la mort dans la vie... la relation avec celle-ci.
Afficher en entierJe ressors de cette lecture complètement chamboulée. C'est une terrible histoire, mais elle est racontée de façon où il est difficile de trouver le ton juste, surtout des sujets traités dans ce livre. Cependant c'est dérangeant, glauque. La fin est brutale , violente mais clôt le roman d'une manière qui vous coupe le souffle. Ceci est mon humble avis,
Benjamin est enlevé à l'âge de huit ans et il est violé par son ravisseur. Pourtant c'est lui que l'on va retrouver 40 ans plus tard aux assises et non son violeur.
Afficher en entierCher Vous,
Au fil de ses romans, Isabelle Desesquelles explore des enfances meurtries, dévastées... construisant petit à petit une oeuvre à la fois sombre et poétique.
Avec Là où je nous entraîne, elle franchit une nouvelle limite, imbriquant à la fois réalité et fiction, démontrant à quel point l'une se nourrit sans cesse de l'autre.
L'histoire commence par une petite fille qui trompe ennui et solitude dans la lecture d'un Club des Cinq. Son personnage préféré, Claude, est au centre de toutes les attentions puisque sa maman est hospitalisée. Fort heureusement, parce qu'il s'agit d'un roman jeunesse dans lequel tout se finit toujours pour le mieux, la maman de Claude revient guérie....
Dans le même temps, la petite fille apprend que sa mère est hospitalisée... Enfin, elle peut s'identifier à son héroïne. Enfin, il se passe quelque chose dans sa vie qui débute à peine. Malheureusement, la réalité est bien plus sombre que la fiction... Parce que, cette fois, la maman ne sortira pas de l'hôpital. La petite fille devra plonger dans le chagrin profond de ne jamais plus pouvoir se blottir contre elle.
"Ce jour reste suspendu dans un vide qui n'a pas de fond."
Cette petite fille, c'est Isabelle Desesquelles.
Et puis, il a Zabé, Louis, Paulina et Rachel... Cette famille heureuse, en vacances en Corse, en cette fin de mois d'Août... et comment cette famille démarre sa journée à 4 pour ne plus être que 2 le soir.
Et c'est parce qu'elle choisit de démarrer un nouveau roman par une famille heureuse à qui il arrive un drame, qu'elle doit constater que, cette fois, sous couvert de fiction, c'est l'histoire de sa famille qu'elle va raconter.
Alternant les chapitres fictionnels du roman en cours et l'histoire familiale, Isabelle Desesquelles livre un roman personnel, douloureux mais surtout, révèle au lecteur à quel point le "faux" se nourrit du "vrai".
Avec beaucoup de tendresse, Isabelle Desesquelles raconte comment une famille se construit, se déconstruit, se reconstruit... raconte l'absence... la tristesse... comment il aura bien fallu devenir soi-même...
"A huit ans les miens n'entraient déjà plus dans les chaussures de notre mère minuscule avec son mètre cinquante, il a fallu trouver autrement comment mettre mes pas dans les siens."
Là où je nous entraîne n'est pas tout à fait un roman... ce n'est pas non plus tout à fait une autobiographie... C'est surtout un livre à la fois triste et lumineux qui interroge sur les secrets de famille, la place laissée aux absents et le devoir de se souvenir d'eux, absolument !
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/10/23/39680171.html
Afficher en entierDes phrases qui m'ont semblé bien alambiquées. La beauté se trouve souvent dans la simplicité. Et un certain nombre de poncifs...
Afficher en entierRemuante lecture pour ma part. J'ai trouvé l'histoire très touchante et poétique. Que ce soit les proches de la narratrice ou elle même chaque portrait est dépeint avec plein d'authenticité.
A la limite, même si ça n'enlève rien au plaisir de la lecture, j'aurais aimé en avoir plus. Le récit n'est pas long et je le vois un peu comme un extrait d'histoire ; plusieurs fenêtres temporelles ouvertes.
Afficher en entierIl y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.
Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.
Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.
Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.
Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Isabelle Desesquelles
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Belfond : 5 livres
Pocket : 2 livres
Flammarion : 1 livre
Stock : 1 livre
Editions Naïve : 1 livre
Julliard : 1 livre
Chêne : 1 livre
Lizzie - Univers audio : 1 livre
Biographie
Directrice de la librairie Privat, jeune mère d'un petit garçon bouclé elle est aussi une écrivaine impressionniste et délicate ; révélatrice de la puissance du souvenir et du poids des regrets.
Afficher en entier