Bernadette Pécassou-Camebrac

La lecture est agréable, mais l'intrigue n'est pas assez aboutie et la romance trop effacée !

Les secrets de famille sont difficiles à assumer. Et quand il y a des non-dits, la famille risque de s'entre-déchirer. Il y a beaucoup de non-dits dans la famille CAZENAVE. Le besoin de retrouver ses origines est également évoqué, son importance y est expliquée.

Livre très interressant, très bien écrit. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire l'histoire de la dernière bagnarde!

A conseiller!

En commençant ce livre, je ne sais ce à quoi je m'attendais, mais certainement pas à ça. À travers le parcours semé d'embûches de Marie, Bernadette Pécassou traite d'une multitude de sujets : la pédophilie, la place des femmes dans la société en pleine mutation de l'après guerre, la relation mère-fille, les inégalités sociales...Le ton est toujours juste, les personnages ultra attachants (même Inès, à sa façon), le tout dans une histoire de réussite sociale magnifique.Je vous recommande cette lecture.

Bernadette Pécassou sait mélanger roman et histoire. J’ai accroché dès la première page et j’ai été transporté par ce roman. On ne peut qu’être touché par la vie dur de certains personnages à une époque ou certains avaient tout et d’autres vivaient dans la misère. L'auteur est d'une efficacité remarquable car elle arrive à nous faire remonter le temps.

entre la belle chocolatière et le hussard abel rencontré au bal du nouvel an 1856 , sous l'empire,c'est la passion.

après le départ d'abel pour la guerre, sophie malgré la naissance d'un enfant se renferme su elle-même.

1 jour 1 enfant des bas quartiers, bernadette soubirous, annonce qu'elle a vu la dame blanche à massabielle , où chaque matin, par tous les temps les enfants pauvres vont chercher du bois malgré la méchanceté des hommes qui se moquent d'elle ainsi que de tous les pauvres de la basse ville, les femmes pauvres et riches réunies, à force de solidarité, vont faire de ces rendez vous à la grotte

1 lieu de pélerinage connu dans le monde entier le livre démarre doucement avec sophie mais fini en apothéose des héroïnes formidables de courage et d'abnégation.

Un roman historique bien documenté sur les conditions de vie sordides des bagnardes, de l'enfer qu'elles ont vécu dans l'indifférence total. C'est tellement incroyable de lire autant de désinvolture de la part du chef des pénitenciers et de ses agents. J'ai aimé que l'autrice s'intéresse aussi aux autres protagonistes de l'histoire : les religieuses, les médecins, l'administration qui appréhendent tous à leur manière cette nouvelle vie. Une grande découverte de lecture sur un sujet d'histoire peu abordé : les femmes au bagne.

Lu peu de temps après la sortie de ce roman (2001).

Croyants, ou pas, ce livre touche profondément. C'est un formidable récit sociologique et humaniste, où la femme tient une place de choix.

J'avais trouvé la plume captivante !!

Passée l'histoire anecdotique de l'aventure amoureuse de la Belle chocolatière, l'on plonge littéralement dans l'atmosphère d'un modeste village, où riches et pauvres ne côtoient pas les mêmes espaces, où la misère n'est pas un mince euphémisme. Il aura suffit d'une ignorante pour créer le lien entre le village d'en-haut et celui de la boue, du froid, de la misère et du labeur...

Lu en 2016. J'avais déjà très apprécié la plume de l'auteure dans "La belle chocolatière". Bernadette Pécassou a ce talent de rendre son récit crédible et universel, en écrivant une fiction basée sur des faits passés réels.

Un épisode effroyablement sombre de l'histoire, qui reflète la sempiternelle violence des hommes : La France n'a pas hésité à exterminer sciemment une partie indésirable de la population, en créant une machine de mort certaine : le bagne. Mais forte de sa lâcheté, elle l'a soigneusement dissimulé à l'autre bout du monde, loin de la civilisation et des lois, dans l'enfer de la jungle. de 1854 à 1946 (fermeture effective), des convois entiers d'hommes et de femmes ont débarqué en Guyane, un aller simple vers la mort, vers l'enfer sur Terre !

Spoiler(cliquez pour révéler) C'est l'histoire de Marie, vingt ans en 1888, qui nous est contée, embarquée sur l'un de ces bateaux sans retour... Sur les bagnards, les témoignages historiques ne manquent pas, mais rien sur le sort des "reléguées", ces femmes envoyées officiellement pour repeupler la colonie pénitentiaire : de jeunes délinquantes récidivistes ou de simples orphelines illettrées. Des victimes d'un système innommable. Un vibrant hommage posthume à nos compatriotes, nos soeurs et frères humains, injustement oubliés ou trop tardivement réhabilités, pour taire le plus longtemps possible nos crimes honteux et nos actes monstrueux, ceux-là mêmes qui se répètent à l'infini, qui révèlent le pire de l'homme.

Le bûcher des certitudes est un très bon roman, très court il se lit rapidement. Il parle de la chasse aux sorcière qui a eu lieu au pays-basque sous Henri IV, moment de l'histoire que je ne connaissais pas. C'est prenant, captivant, avec des personnages complexes et profonds qu'on voit souffrir. Le style est assez particulier, froid il semble nous faire un rapport mais on s'y habitue rapidement. Je regrette juste Spoiler(cliquez pour révéler)le côté intouchable des protagonistes, aucun d'entre eux ne mourra sur le bûcher ce qui aurait rendu le tout encore plus percutant. Néanmoins j'ai tout de même beaucoup aimé la fin de chaque personnage.