Stéphanie Hochet

En lisant ce livre j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver face à une pâle copie de Virginia Woolf. Je sais que c'est voulu par l'auteur, mais pour ma part j'ai trouvé cela raté. J'avais l'impression de regarder un enfant en train de faire des galipettes pour épater sa mère. C'est plat et sans mouvements, que ce soit dans l'intrigue ou l'écriture.Spoiler(cliquez pour révéler) J'ai juste été surprise par la mort de son cousin, le seul passage efficace du livre. Pourtant j'aimais beaucoup l'idée initiale, c'est dommage. Je crois que ce qui m'a achevée c'est la fin, ce gros clin d'œil malhabile à Virginia Woolf m'a tuée tant c'était prévisible.

J'ai passé globalement un moment agréable durant cette lecture. C'est un livre facile à lire, court, rythmé, écrit dans un style fluide, mis à part l'usage du "franglais" qui m'a gêné. L'ambiance du livre, ce côté Angleterre rurale du début du siècle dernier, est assez crédible et étonnante pour une auteur non-britannique. Bon, c'est sûr que le lecteur sentira l'inspiration d'une Virginia Woolf ou des sœurs Brontë... mais est-ce vraiment un défaut ? Ce n'est pas non plus de l'imitation et c'est parfaitement assumé. Puis surtout, vaut mieux ça qu'être comparé à un roman de gare !

Mais malgré tout, j'ai du mal à affirmer que j'ai aimé ce livre. D'une façon ou d'une autre, il me laisse sur ma faim. Durant ma lecture, il m'est arrivé de me demander si l'auteur n'était pas plus une essayiste qu'une romancière. J'ai trouvé qu'il n'y avait que trop peu de "fiction" dans ce livre. Le personnage principal, narration à la première personne en plus, pense BEAUCOUP. Elle analyse et décrypte tout ce qui se passe, au point de s'agacer elle-même à un moment du roman. N'importe quelle action, même anodine, devient sujet à débat, à polémique, à remise en question par le personnage d'Anna.

Plus que l'intrigue annoncée sur la quatrième de couverture, j'ai parfois eu l'impression de lire une sorte d'essai sur le couple, la petite enfance et la bonne façon d'élever les enfants. Non pas que ce ne soit pas intéressant comme thèmes... Mais ce n'est pas du tout ce que je voulais lire. De plus, le format roman fait qu'il est très difficile d'atteindre un niveau de détail satisfaisant dans cette analyse. J'aurais préféré une narratrice moins cérébrale et plus touchante. Un traitement moins caricatural du personnage d'Edward et plus poussé du thème de la guerre. Peut-être un George plus caractériel ? Il m'a semblé un peu trop lisse.

Je suis donc un peu mitigée, mais je reste quand même sur un sentiment globalement positif. Je suis en tout cas heureuse d'avoir découvert Stéphanie Hochet. Je lirai volontiers d'autres de ses livres.

Un roman très bien écrit, le style est agréable. Après l'histoire est assez décevante, je m'attendais à autre chose d'après résumé... Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre lecture. Embrun reste un personnage très intéressant, complexe, mais qui aurait gagné à être plus développé...

Une grosse déception, un résumé à la limite du mensonge, des promesses non tenues !! L'écriture de l'auteure est sans intérêt et condescendante. Beaucoup d'incohérences historiques très dérangeantes. Aucune histoire !!!! Bref, un roman écrit juste pour que l'auteure montre qu'elle connaît des mots difficiles. PASSEZ VOTRE CHEMIN !

Récit court mais dense. Phrases concises, ciselées, riches de multiples formes de poésie florale et de lyrisme guerrier. Nous entrons dans l'intimité d'un kamikaze qui se prépare au sacrifice ultime. Autour de la trame historique de la bataille du Pacifique, ce récit livre une véritable réflexion culturelle et philosophique sur la force des traditions japonaises, le sens de l'honneur et le culte de l'Empereur, garant de l'intégrité nationale.

Déçue par cette fin où notre héros - à cause d'une panne d'essence de son avion - n'accomplit pas son acte de bravoure mais vit, sans trop de remords apparents, sur une île isolée des problèmes mondiaux.

Roman étonnant, étrange, pas ordinaire du tout qui se passe pendant la première guerre mondiale et un peu après en Angleterre, dans la petite bourgeoisie. Anna est le centre du roman et nous livre ses pensées, ses sensations les plus secrètes. Court roman (je n'ai pas l'habitude) j'ai bien aimé.

c'est un livre qui décrit bien le japon sous la deuxième guerre mondial.la vie vue sous le regard de jeunes japonais pret a mourir

𝘼𝙙𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙋𝙖𝙘𝙞𝙛𝙞𝙦𝙪𝙚 : qui aspire à la paix …

1945, 𝙜𝙪𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙙𝙪 𝙋𝙖𝙘𝙞𝙛𝙞𝙦𝙪𝙚 :

Chrysanthèmes flottants … « c'est le nom poétique donné au sacrifice d'un avion et de son pilote sur un navire ennemi ».

Troublant comme parfois un mot peut révéler de terribles contradictions…

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" 𝙁𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙘𝙚𝙧𝙞𝙨𝙞𝙚𝙧 𝙗𝙤𝙧𝙙𝙚𝙚 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙞𝙧𝙚, 𝙢𝙖 𝙛𝙞𝙣 𝙜𝙡𝙤𝙧𝙞𝙚𝙪𝙨𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖 𝙡 '𝙖𝙘𝙘𝙤𝙢𝙥𝙡𝙞𝙨𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙢𝙖 𝙫𝙞𝙚."

Me voilà happée dans l'esprit de Isao Kaneda, jeune nippon et futur kamikaze …

Dans les pensées de Isao, à l'aube du sacrifice ultime, c'est une lutte qui se joue … celle des croyances face aux doutes …

Face à face effroyablement angoissant, quand le mécanisme d'un long processus d'endoctrinement vient à s'enrayer, laissant alors l'âme exprimer son amour de la vie.

De sa plume divinement poétique, <a href="/auteur/Stephanie-Hochet/29329" class="libelle">Stéphanie Hochet</a> explore ces profonds ancrages, ceux d'une enfance emmurée dans des traditions asservissantes.

L'histoire de Isao, c'est l'histoire de toute une jeunesse japonaise sacrifiée pour l'honneur du pays face à l'ennemi. Une jeunesse bercée dans l'illusion d'une gloire post-mortem. L'esprit d'un samouraï devenu maléfique …

C'est aussi, malgré tout, la réalité de la vie.

J'ai bien perçu dans ces lignes les forces du Yin et du Yang ; des forces qui ne peuvent exister l'une sans l'autre, infiniment complémentaires …

Et c'est bien en cela, il me semble, que réside toute l'essence du roman !

Un roman saisissant, d'une savoureuse intelligence !

Celle d'une plume à la poésie et à la délicatesse semblables à celles d'une fleur de cerisier ….

Si je ne savais pas que ce court roman (ou cette longue nouvelle) était de Stéphanie Hochet, j'aurais cru que son auteur été écrit par un auteur japonais. J'ai été impressionné et touché par la justesse du ton et la subtilité du propos

Un roman remarquablement bien écrit : une illustration du phénomène de "kamikaze" magistrale, un personnage mettant bien en scène le torpeur provoquée par les combats incessants et une fin aussi flou que la situation