Violette Leduc
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Note moyenne : 6.36/10Nombre d'évaluations : 36
0 Citations 18 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
C'est quoi ça ? Y se passe rien dans ce livre. Et les filles, elles sont tout le temps en train de se contredire, de dire des choses qui n'ont aucun bon sens. Et la narration est vraiment pourrie.
Afficher en entierÀ l’utilisation d’une écriture libre, l’autrice se dévoile sans pudeur et nous glissons ainsi dans une intimité sans tomber dans le voyeurisme puisqu'elle nous a donné la clé de son journal. Je ne peux que saluer le courage de cette démarche car cet exercice est des plus difficiles, ainsi que l’honnêteté quant au regard porté sur elle-même, et de sa capacité à relativiser certains faits douloureux que beaucoup auraient enfouis au plus profond afin de ne pas rouvrir d’anciennes blessures. On perçoit le dénigrement de soi, le besoin de se faire aimer (surtout par ceux qui l’ont rejetée) et surtout la solitude, bien que celle-ci fût parfois brisée par des personnes qui lui ont été significatives dont Maurice Sachs avec qui elle s’adonnait au marché noir de l’alimentation durant l’occupation allemande. Comme Violette Leduc fut autant attiré par les deux sexes et qu’ils y aient des descriptions de certains ébats au cours du texte, l’ouvrage a fait scandale lors de sa parution en 1964 mais nous en avons lu d’autres depuis. Avec mes yeux de lectrice du deuxième millénaire, j’ai découvert l’histoire d’une femme forte, indépendante et déterminée qui, malgré des épisodes de fragilité, a su prendre sa place dans le monde littéraire du XXe siècle. Il est intéressant d’ajouter qu’elle a eu Simone de Beauvoir comme mécène, inutile d’expliquer qu’elle lui fut une aide précieuse.
Afficher en entierLes scènes d'amour entre les deux jeunes filles sont à la fois décrites dans les moindres détails, et en même temps d'une façon très poétique, absolument pas crue.
J'ai trouvé qu'il s'agissait d'un très beau texte.
Afficher en entierUne merveille. Récit sur le manque, le manque à être, le manque d'amour, la passion, sa fragilité, la perte et l'absence... Un de mes textes favoris
Afficher en entierUne pure merveille. Un roman d'une grande poéticité sur l'amour adolescent et sur la perte.
Afficher en entierLa plume de Violette Leduc est d'une grande beauté, elle sait dire à la fois la puissance du désir et la profondeur du rejet et de l'absence.
Afficher en entierIl se dégage toujours des textes de Leduc une certaine beauté triste. Un texte bouleversant
Afficher en entierBelle peinture des milieux littéraires parisiens de l'époque en même temps qu'analyse fine des sentiments.
Afficher en entierPetit bijou. Peinture d'une double passion. Magistral.
Afficher en entierC'est doux et triste de plonger dans l'intimité de cette autrice formidable
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Violette Leduc
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Editeurs
Gallimard : 12 livres
Editions du Chemin de Fer : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Biographie
Violette Leduc
Ecrivain française
[Littérature française]
Née à Arras en 1907
Décédée à Faucon en 1972
Fille illégitime de Berthe Leduc, servante, et d'André Debaralle, qui ne la reconnaît pas et qu'elle ne connaîtra jamais, Violette est marquée par la honte de sa naissance et subit l'hostilité de sa mère. Heureusement, elle se sent proche de sa grand-mère Fidéline et de sa tante Laure. A l'internat à Douai, Violette découvre l'amour avec Isabelle ainsi qu'avec son professeur de musique, Denise, expulsée suite à ce scandale. En 1926, à Paris, elle rate son bac et décide de travailler comme standardiste chez Plon, où elle rencontre nombre d'écrivains. Violette vit avec Denise à Vincennes, rompt en 1935, se marie en 1939 et se sépare aussitôt de son mari. En 1942, Maurice Sachs, rencontré à Synops où elle est scénariste, l'encourage à écrire. Son manuscrit 'L' Asphyxie' est confié à Simone de Beauvoir, qui restera son amie jusqu'à la fin, et sera publié en 1946 chez Gallimard sous la direction de Camus. Ce livre lui vaudra les éloges de Sartre, Cocteau et Genet avec qui elle avait lié une amitié profonde. Suivent en 1948 'L' Affamée', écrit pour Beauvoir ; en 1955 'Ravages', Gallimard ayant exigé qu'elle supprime les passages trop explicites de ses amours et de son avortement (publiés plus tard sous le titre 'Thérèse et Isabelle', 1966). Violette entreprend alors la rédaction de 'La Bâtarde', publié en 1964, préfacé par Simone de Beauvoir et pour lequel elle frôle le Goncourt. Son oeuvre est hantée par le désespoir de ne pas être aimée, l'obsession de sa laideur et la peur de l'échec.
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