Mark Hodder

C'est la première fois que je lis un roman du genre Steampunk, le synopsis m'a séduit, l'intrigue, l'époque, les technologies controversées mais je n'ai pas de point de comparaison donc c'est au ressenti que je m'exprime sur le sujet. La première partie est riche en description mais cela est nécessaire pour s'imprégner et se projeter, c'est parfois répétitif mais au vu du nombre impressionnant de faits et personnages, il faut ce qu'il faut pour ne pas se laisser distancer ! La deuxième partie m'a surprise, je ne m'y attendais pas mais elle m'a plu car le côté "voyage dans le temps" est toujours captivant, cependant il laisse sur notre faim car on espère que Spring Heeling Jack arrive à changer l'histoire et sa destiné... Quand à la troisième partie "le dénouement", est paradoxalement la moins palpitante. Le retour sur "l'Histoire du XIXème" et la vraie vie des protagonistes de l'époque était un clin d’œil bien venu. J'ai bien aimé, on ne s'ennuie pas et c'est bien écrit et j'ai ri à chaque apparition des perroquets ! A lire...

Un roman aussi beau que bon qui se déroule dans le londonien des années 1860. Un mélange des années victoriennes et de fantastique, des personnages au nom et renom connus mais ici complètement dévalorisés avec humour. Une écriture à la Hitchcock avec aussi des dialogues contemporains. Et oui un mélange complètement hétéroclite qui donne un récit exceptionnel. Il y a bien sûr une enquête menée par Burton et Swinburne, deux personnages hauts en couleur, qui font de ce roman une vraie pépite. J'adore ce style bien particulier qui pourrait s'apparenter en un mélange de Tim Burton et Hitchcock. Mon coup de cœur a déjà été pour la collection et la beauté de ce livre tout en sachant que je n'ai jamais été déçu par cette éditeur et ça a été le cas ici.

J'ai adoré le premier tome! Un pur moment de bonheur

Voilà mon second roman de Steampunk et là je dirai que j'ai beaucoup apprécié... Le suspense est très intense, les machines à vapeur sont très bien détaillées... Je m'imagine bien me balader en rotochaise :-)

Je pense que je vais essayer de trouver les autres tomes qui j'espère vont au même rythme...

C'est un très bon roman...

J'ai adoré ce livre! C'est la première fois que lisais un livre du genre steampunk et je ne suis vraiment pas déçu, bien au contraire.

J'ai trouvé le concept de reprendre des éléments et des personnalités de l'époque victorienne de 1860 et les dénaturer avec humour et ingéniosité tout en gardant parfois certains éléments ou citations réelles vraiment excellent.

Swinburne m'a fait mourir de rire et le duo d'enquête que forme Burton et lui et vraiment génial.

Les dialogues sont très dynamiques et l'histoire est prenante, on se laisse rapidement prendre au jeu. Je me suis amusée tout au long de ma lecture qui n'a pas duré longtemps car j'ai dévoré ce livre.

J'ai beaucoup apprécié aussi la petite annexe à la fin qui parle de la vie réelle des personnalités utilisées dans le livre.

J'ai adoré ce second tome de Burton & Swinburne. J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire et ai trouvé le début moins dynamique que dans le précédent tome mais une fois l'action lancée, pas moyen de s'arrêter.

Swinburne me fait toujours autant rigoler et ce duo, Burton et Swinburne, marche vraiment très bien.

J'ai beaucoup aimé les nouveaux personnages et la nouvelle affaire.

J'aime beaucoup cette série et j'espère que la suite sera rapidement traduite en français.

Ça, c'est du steampunk digne de ce nom ! Moi qui me plaignais de ne pas avoir eu mon compte avec "Cuits à point", voilà que ce roman m'en offre à toutes les pages.

Des machines volantes, des fiacres à vapeur, des chevaux démesurés, un smog noir comme de la suie, des lévriers qui portent le courrier, des perroquets qui délivrent des messages vocaux (ils ajoutent aussi des insultes allant de "bouffon" à "va enfiler une chèvre")…

Ce Londres n'est pas ordinaire car il est sous la coupe des Technologistes, des Libertins, des Débauchés et des Eugénistes.

Les Technologistes vous inventent des tas d'appareils aussi fous les uns que les autres (la chaise volante, des vélos vapeurs) et les Eugénistes jouent à science sans conscience en créant des monstruosités mi-animale, mi-homme ou en changeant la nature des animaux (les perroquets qui délivrent des messages). Je me contenterai du Chat Spoussière qui semble être une invention magnifique.

La première partie du récit (et la troisième) est consacrée au récit de Sir Richard Francis Burton et de l'enquête complètement folle (et super dangereuse) qu'il va mener seul, traquant Spring Helled Jack, avant de s'adjoindre les services de Algernon Swinburne, disciple du marquis de Sade (fessez-le, il adore ça. Fouettez-lui les fesses et il sera aux anges) et totalement barré.

Les duos, ça marche ou ça foire et dans ce cas-ci, ça marche du tonnerre de dieu. D'ailleurs, j'ai regretté que l'on n'ait pas droit à plus de Swinburne car ce personnage est décalé, drôle, fou, déjanté.

Si Burton a tout d'un Bud Spencer pour la carrure et le maniement des poings, dans le rôle de Swinburne, je verrai bien le mignon Q de James Bond : Ben Whishaw, même si sa chevelure n'est pas rousse.

La deuxième partie du récit est de Spring Helled Jack et va apporter les éclairages nécessaires aux énigmes qui parsème la première partie.

Là, on va tout comprendre. Entrer dans les pensées de Spring Helled Jack, connaître le mobile de toutes ces agressions de jeunes filles, nous donnera de l'empathie pour ce personnage qui a sombré du côté super obscur de la Force.

Pas de manichéisme, tout le monde n'est pas tout blanc ou tout noir et nous avons une multitude de nuances dans les personnages.

N'oublions pas que la plupart des personnages de ce roman ne sont pas fictifs mais ont réellement existé (Burton, Swinburne, Oscar Wilde, John Hanning Speke, Laurence Oliphant, Richard Monckton Milnes, Isambard Kingdom Brunel, Florence Nightingale et Henry de la Poer Beresford), même si ce qui leur arrive dans ce roman est fictif.

Ce roman de steampunk fantastique et uchronique (ben oui, Victoria a régné sur l'Angleterre et n'est pas morte assassinée) est tout simplement DÉJANTÉ ! Tout en étant parfaitement maîtrisé, le scénario est bourré de rebondissements, de questionnements, de mystère, de suspense, d'aller et retour dans la ligne du temps et jamais on ne se perd.

La société victorienne qui ne l'est pas (Victoria est morte jeune, assassinée à la JFK, suivez nom d'une pipe) est décrite dans ses moindres recoins. Mention spéciale à la fumée noire qui salope tout et qu'on ne voudrait pas respirer…

Nous avons beau être à l'ère des machines à vapeur, des fauteuils volants, des loups-garous et des chats aspirateur, pour le reste, elle est telle que nous la connaissons avec son clivage entre les classes sociales, ses quartiers pauvres, son Whitechapel, ses coins mal famés, ses enfants qui bossent dur, ses pubs, les confrérie selon les métiers.

Oui, c'est un roman déjanté, fou, atypique mais tout est à sa place et si on se laisse entraîner dans ce monde de machines à vapeur, de loups-garous et autres trucs louches, je vous garantis que le plaisir littéraire sera au rendez-vous et que ces 504 pages seront vite dévorées sans que vous voyiez le temps passer.

Une excellente lecture ! Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce roman et je ne regrette pas du tout !

On plonge dans une enquête au début assez floue (que cherche-t-on exactement ? Y a-t-il plusieurs affaires ou une seule ?) dans un Londres victorien perpétuellement envahi par le brouillard aux côtés de l'explorateur Sir Richard Francis Burton ainsi que plusieurs autres figures historiques ayant réellement existé. Enfin plutôt, voici l'ambiance qui se présente dans la première partie du livre... Car en avançant dans l'histoire, tous les enjeux de l'affaire prennent une tournure différente et se révèlent peu à peu sous leur vrai jour.

Bref, tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher et que cette lecture m'a plusieurs fois retourné le cerveau, mais je vous la conseille vivement !

Une lecture un peu longue à démarrer mais que j'ai fini par vraiment apprécier.

Excellent, vraiment. Si le premier m'avait déjà beaucoup plu, celui-ci m'a transporté. Il est délicieusement complexe, riche en rebondissements et peuplé de cet humour anglais que j'affectionne particulièrement. Hodder a réussi avec brio à puiser dans l'histoire et ses grands noms pour créer une aventure extraordinairement bien menée.