Alain Absire
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 5.75/10Nombre d'évaluations : 4
0 Citations 4 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Le premier chapitre raconte par le détail le viol d'un petit garçon par un pédophile. Charmant. Ma lecture de ce livre s'arrêtera donc là, loin de ces images complaisamment cruelles.
Afficher en entierOdilon de Bernay arrive au terme de son existence. Il entreprend de confesser le crime qui l'a poussé à se retirer du monde pour se faire moine dans une abbaye. Les quarante années qui ont passé n'ont en rien entamé la violence de ses sentiments. C'est avec un désir d'humiliation, infligée comme pénitence, et tout de même un brin d'orgueil, qu'il raconte son histoire.
Afficher en entierJ'ignore si l'auteur a voyagé en Roumanie ou s'il a quelques rapports privilégiés avec la Roumanie, mais le fait est qu'il connaît bien son sujet. Mis à part quelques erreurs dans les noms propres roumains (mon édition date de 1984), les références à ce pays, qui m'est si cher, sont criantes de vérité.
Il évoque subtilement la surveillance par le Securitate, l'interdiction d'entretenir des relations avec les étrangers, pour ne citer que quelques éléments, ainsi que le terrible tremblement de terre du 4 mars 1977.
L'histoire de Vasile Evănescu est à la fois touchante et triste. L'ambiguïté de la fin la rend encore plus émouvante et je dirais qu'elle se situe sous le signe de l'évanescence suggérée par le patronyme du protagoniste.
La narration est linéaire, mais sa simplicité n'est qu'apparente, car le récit mêle échange épistolaire entre Vasile et Isabelle Gantier, française rencontré à Bucarest et journal intime tenu par Vasile.
L'amitié qui lie Vasile à Isabelle n'est pas si innocente (elle a tout d'une histoire d'amour naissante), tandis que celle qui le lie à Octavian est celle d'un parcours initiatique.
Paris est si bien décrite en peu de mots, tandis que la France est ce « pays plein de musées, de théâtres, de grandes librairies, de cinémas, de magasins ouverts tard le soir... » (p. 192).
Le roman est dédié à André Rollin et comporte une très belle épigraphe de Nina Cassian. Les poèmes de George Bacovia servent de fil rouge à la narration. Sont également cités Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Adrian Păunescu, Mihai Eminescu, Ion Pillat et Maria Banuș.
J'ai adoré les références aux peintres, notamment roumains, ainsi qu'à Guy Gladwell (p. 242) que je ne connaissais pas.
Un roman très réussi sur la différence et sur l'art.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alain Absire
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Fayard : 4 livres
Presses de la Renaissance : 2 livres
Flammarion : 1 livre
Luc Pire : 1 livre
Nil : 1 livre
Julliard : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Pocket : 1 livre
Biographie
Né à Rouen en 1950, Alain Absire, romancier, nouvelliste, fut d’abord auteur de théâtre. Critique littéraire au Magazine Littéraire, puis au Figaro Littéraire (1984-1990), il a travaillé dans l’édition comme directeur de collection aux éditions Calmann-Lévy (1990-1993). Il exerce par ailleurs le métier de consultant et formateur en communication (presse, édition, causes humanitaires).
Alain Absire est président de la Société des gens de lettres depuis juin 2002 (avec une interruption en 2006, année sous la présidence de François Taillandier).
Afficher en entier