Olivier Ledroit

L'Oracle a parlé... et certains protagonistes abattent leurs cartes.

Wismerill repart avec plus de questions en sortant de sa visite à l'Oracle. Néanmoins il en ressort plus ragaillardi vis à vis de la troupe qui l'accompagne.

L'apparition de la succube est un tournant, ayant une sombre influence sur Wis.

L'histoire est interessante mais j'avoue avoir encore du mal avec le manque de finesse du dessin.

Voyons comment se déroulera la suite de la quête.

Manipulations et jeux de dupes, c'est ainsi que je résumerai ce quatrième tome.

Chaque protagoniste pense avoir l'avantage sur les autres, tout en ignorant les ficelles tirées par les autres. Le point central reste Wismerhill, qui est bien conscient d'avoir une destinée. Il ne connait pas l'ampleur des forces impliquées, au point de ne pas reconnaître son véritable ennemi.

Le fil de l'histoire partait embrouillé, mais avance lentement.

Suite au prochain tome.

Ce cinquième tome est marqué par plusieurs planches consacrées à la grande bataille entre les forces de la Lune Noire et les troupes de l'Empereur.

Quant à Wismerhill, il s'est rangé du côté de la Lune Noire, persuadé qu'il vengera ainsi la mort de son père en tuant l'Empereur. Petit à petit et sans s'en rendre compte, Wis change, refusant d'être une marionnette du Destin.

Alors que jusqu'à présent je n'étais pas une grande fan du dessin, je tiens à souligner les pages 16 et 17 qui sont absolument magnifiques, et qui marquent le grand tournant de l'histoire.

Un deuxième volet qui me laisse quelque peu perplexe dans le propos.

Le récit se concentre davantage sur les personnages qui gravitent autour de Requiem, sans pour autant donner une direction claire a ce dernier.

Côté image, les auteurs développent leur vision fantasmagorique dans une explosion de tons rougeâtres, sulfureux et charbonneux. Un nuancier digne de l'enfer, qui montre ses limites dans l'intensité de certaines pages, qui en deviennent quasi illisibles, selon moi.

Au final, je ne sais pas trop ce que les auteurs souhaitent raconter. J'ai surtout le sentiment qu'ils développent tout un univers pour le seul plaisir de le faire, en portant Requiem comme prétexte scénaristique. À voir la suite.

Un propos toujours autant noyé dans la furie visuelle et une imagerie débordante d'inventivité.

Les quelques éléments qui arrivent à se détacher sont assez intriguants pour envisager de continuer cette aventure jusqu'au bout, surtout avec le conflit Drakula / Goules qui se dégage enfin de ce marasme infernal, et des quelques révélations sur le passé et la personnalité de Requiem.

Donc c'est un tome satisfaisant, qui donne enfin quelques pistes de réflexion, le tout dans une ambiance en recrudescence de violence.

Très bon, comme les précédents volumes. Moins de doubles-pages de paysages démoniaques malheureusement, et un grand nombre d'intrigues entre-croisées qui rendent le tout un peu confus, mais on sent la mise en place d'une bataille grandiose. Les aspects des personnages sont toujours aussi beaux, et l'humour toujours aussi corrosif. Heinrich est toujours aussi volatile dans ses choix par contre c'est un peu frustrant..

Requiem se révèle sous un nouveau jour. Les complots se précisent, les ennemis et alliés apparaissent plus clairement, et Rebecca devient une actrice de premier plan, ainsi que Otto.

Le style graphique est toujours aussi sauvage et cosmique, au service d'un récit qui affirme toute sa complexité au fur et à mesure que j'avance dans l'histoire.

Même si quelque part j'admire la virtuosité de l'ensemble, je continue plus par envie d'avoir le fin mot de l'histoire, que par réel plaisir et passion pour cette dernière. Bon encore faudrait-il que les auteurs se décident à publier la fin un jour, mais on ne sait jamais...

J'ai franchement adoré cette série. J'aurai tellement aimé 1 ou 2 tomes supplémentaires pour approfondir l'univers et ralentir un peu le rythme.

Les dessins sont sublimes mais j'avoue que parfois il y avait tellement d'infos que je me perdais dans le sens de la lecture.

Parfois il me manquait un peu de profondeur dans les dialogues.

Le livre est en réalité une sorte d'encyclopédie qui relate page après page les différentes sortes de fées, démons et autres créatures que l'artiste s'applique à faire vivre depuis plus de 25 ans. La présentation fait penser à un ouvrage naturaliste.

Le travail de LEDROIT est tout bonnement incroyable: que ce soit le crayon ou l'aquarelle, le résultat est sublime, détaillé à l'extrême.

Plonger dans l'univers d'Olivier Ledroit, c'est aller à la rencontre d'esprits et de personnages tout aussi insaisissables que mystérieux. C'est s'offrir un voyage imaginaire où féerie et fantastique sont les maîtres mots.

Au fil de l'ouvrage, Vorak, Noglok, Obéron et autre Elzéchior se révèlent dans toute leur magnificence grâce au talent d'illustrateur d'Olivier Ledroit. Tour à tour fascinants, intrigants, terrifiants, ses dessins rendent parfaitement compte du caractère de chacune de ces créatures et de l'univers propre dans lequel elles évoluent.

J’ai passé un très bon moment, je vous le recommande !

♣️4/5♣️

Ce tome 2 est bien plus joli à l'intérieur que le tome 1, beaucoup plus de petites fées peuplent cet ouvrage, nettement moins sombre que le tome 1.

Plonger dans l'univers d'Olivier Ledroit, c'est aller à la rencontre d'esprits et de personnages tout aussi insaisissables que mystérieux. C'est s'offrir un voyage imaginaire où féerie et fantastique sont les maîtres mots.

Capricieuses et espiègles, ces fées à la voix sucrée et mélodieuse passent leur journée à charmer les hommes. Le plus rustre devient, à leur contact, un merveilleux poète aux rimes les plus riches et les plus romantiques.

J’ai passé un très bon moment, je vous le recommande !

♣️4,25/5♣️